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Les commentaires de jojotarock

Commentaire ajouté par jojotarock 2018-03-07T01:02:53+01:00
Or

Retranscrire l'univers et l'ambiance d'un livre est souvent une tâche difficile. Soit une adaptation est totalement fidèle à l'oeuvre originale, soit une adaptation peut totalement s'en écarter et proposer quelque chose de nouveau. C'est le cas par exemple de The Shining de Stanley Kubrick choisissant de s'écarter énormément du livre culte de Stephen King et qui propose une nouvelle version de l'histoire. Cela peut donner du très bon ou du très mauvais comme toujours. Cependant quand Baz Luhrmann décide d'adapter l'oeuvre majeure du XXème siècle qu'est The Great Gatsby de F.Scott Fitzgerald, celui-ci décide de rester très fidèle à l'oeuvre originale. Ce roman raconte l'histoire de Jay Gatsby un milliardaire tourmenté par son passé, et désirant retrouver ce que le passé lui a enlevé. Et le réalisateur de Roméo + Juliette, d'Australia et de Moulin Rouge nous envoûte dans la magie et la mélodie du monde de Gatsby

Pour jouer Gatsby, il fallait quelqu'un de grandiose, un homme qui avait avec son sourire pouvait nous rassurer. "Un de ces sourires rare, source d'éternel réconfort, comme on n'en rencontre que quatre ou cinq fois dans sa vie. Un sourire qui défiait -ou semblait défier - brièvement le monde entier, puis se focalisait sur vous comme s'il vous accordait un préjugé irrésistiblement favorable. Qui vous comprenait dans la mesure exacte où vous souhaitiez être compris. Qui croyait en vous comme vous auriez voulu croire en vous même." Et qui de mieux que Leonardo DiCaprio ? DiCaprio incarne à la perfection le personnage de Jay Gatsby aussi tragique que riche. Comment le dissocier de Gatsby après ce rôle ? Baz Luhrmann grave en nous son fameux plan où celui-ci nous porte un toast devant une pléthore de feux d'artifice. Et comme toujours, notre Roméo préféré allie justesse, émotion, charisme et beauté. L'un des plus grands acteurs de notre génération nous livre encore une fois une grande prestation.

Interpréter Nick Carraway, voilà la mission que devait réaliser Tobey Maguire. Et une nouvelle fois, celui-ci nous convint de son talent. Le narrateur du livre de F.Scott Fitzgerald est un personnage qui change constamment de caractère tout au long du livre, passant de narrateur passif à personnage central de l'histoire. C'est pourquoi ce rôle est très compliqué, mais l'acteur révélé dans Spider-Man, réussit avec brio à nous proposer un jeu de haut niveau et à nous retranscrire avec sa voix la musicalité jazzy du livre. Le coup de génie du réalisateur de Moulin Rouge est de lui faire réciter des phrases tirées du livre, pour ajouter de la fidélité à l'oeuvre de Fitzgerald.

L'émeraude de Gatsby le magnifique, Daisy, nécessitait une grande performance. L'homme derrière Moulin Rouge a décidé de donner ce rôle à une jeune actrice Carey Mulligan révélé notamment dans Drive de Nicolas Winding Refn. Créer de la tentation, de la passion, de l'innocence et de la tendresse ainsi que de la bêtise voilà ce que devait insuffler Carey Mulligan à travers son rôle. Féerique, elle y parvient totalement.

Les autres grandes forces de ce long-métrage signés par le metteur en scène australien réside dans ses décors et ses costumes tout simplement magnifiques et grandioses. Chaque décor, comme la maison-château de Gatsby ou la maison de Daisy est travaillé, soigné et calculé au millimètre. L'inventivité et la fidélité sont au paroxysme. On ressent l'ambiance de la grande fête, du luxe, de l'excès du chapitre III. Chaque plan est maîtrisé de bout en bout que ce soit avec les chorégraphies des acteurs ou les décors à couper le souffle. Visuellement, on en ressort ébahi.

L'un des éléments les plus étonnants de cette adaptation n'est autre que sa bande sonore assez éclectique. On passe de Jay-Z qui est par ailleurs producteur du film, à du Jack White en passant par du Lana Del Rey ou encore du Will.i.am. Alors au premier abord, on peut se demander la présence de certains morceaux, mais en conclusion tous les morceaux apportent chacun des ambiances très différentes au film, de la fête orchestrée par Fergie ou Will.i.am à la mélancolie et la nostalgie de Lana Del Rey. On retrouve aussi des partitions de musique classique comme la Toccata et Fugue en D mineur de Bach à l'entrée du manoir de Gatsby apportant un côté gothique et vampirique au milliardaire. En résumé, la musique tout comme dans Moulin Rouge joue un rôle essentiel et participe intégralement à l'ambiance du film.

Du point de vue du montage, le long-métrage privilégie un montage dynamique et éblouissant. En effet, il met en scène ce que l'auteur a écrit que ce soit au sens propre ou au sens figuré. Le réalisateur utilise aussi certains fondu et certains raccords sublimement créatifs et inventifs.

En résumé,une très bonne adaptation fidèle à l'oeuvre magistrale de Fitzgerald portée par un très bon casting et une fantastique mise en scène emporté par de magnifiques décors et costumes ayant logiquement remportés des Oscars en 2014. La mélodie nostalgique et féerique de Gatsby nous emmène "comme des barques contre le courant, sans cesse repoussés vers le passé"

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Commentaire ajouté par jojotarock 2018-03-05T01:30:40+01:00

Si en 2006, The Host à inscrit Bong Joon Ho au panthéon des grands réalisateurs c'est avec Memories of Murder, que le prodige coréen parvient à se révéler au monde entier.

Énorme succès en Corée du Sud, cette enquête policière adaptée d'une série de meurtres commis entre 1986 et 1991 bouleverse la frontière entre le réel et la fiction.

Tourné sur les lieux mêmes des évènements, on retrouve l'humour de The Host par la présence notamment de Song-Kang Ho, incarnant ici un policier loufoque et incapable de découvrir l'identité du criminel.

Si Zodiac de David Fincher montrait des policiers intelligent et malins, avec Memories of Murder, Bong Joon-Ho fait un portrait satirique de la police coréenne au sein d'une enquête cruelle, nous mettant mal à l'aise. Préparez vous, psychologiquement​ face à ce Zodiac sud-coréen...

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Commentaire ajouté par jojotarock 2018-03-05T01:28:04+01:00

Si le cinéma coréen doit sa reconnaissance durant les années 2000 en particulier à Bong Joon-Ho, il ne faut tout de même pas oublier Park Chan-Wook. C'est en 2004, qu'il parvient à montrer son talent au monde entier avec Old Boy. Couronné de la Palme d'or à Cannes, Old Boy n'est autre qu'un concentré d'action, d'humour et de violence empruntant beaucoup au cinéma de Quentin Tarentino.

Vers la fin des années 1980, quand Oh Dae-su doit préparer l'anniversaire de sa fille, celui-ci se fait enlevé, et se fait séquestré pendant plusieurs années. Il apprend alors qu'il est suspecté d'avoir commis le meutre de sa femme, c'est pourquoi, au moment où il est relaché, le père de famille fait ressortir la rage et la colère qu'il avait en lui, à la recherche des commanditaires de son malheur.

Old Boy frappe fort, là où ça fait mal. Si il y a bien un adjectif qui qualifie au mieux le film c'est certainement, violent. Des séquences chocs comme celle du dentiste marque le spectateur par leur cruauté et leur malsanité faisant couler le sang par litres. Mais tout cela est sublimé dans la fameuse baston de Oh Dae-Su armé d'un marteau contre une trentaine de prisonniers. La folie meutrière et la vengeance le poussent à affronter ce grand nombre de personnes devant lui. Tourné en plan-séquence avec un travelling latéral faisant des allers-retours gauche-droite, cette bataille démesurée rappelle notamment la scène de combat de Black Mamba contre une centaine de yakuzas dans Kill Bill 1. Cette confiance en soi atteint son paroxysme quand notre héros lance un grand sourire à ses prochaines victimes à la fin de cette séquence.

Comme QT, Park Chan-Wook sait comment apporter del'humour à un film plutôt violent, ici c'est par le biais de l'énorme perfomance de Choi Min-Sik qui ajoute une touche de cynisme et de plaisanterie à ce thriller terrifiant. Cette descente aux enfers est sans retour et marque la mémoire d'un spectateur à vie.

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Commentaire ajouté par jojotarock 2018-03-05T01:23:50+01:00

Après la révélation Memories of Murder en 2003 ), Bong Joon-Ho décide de se tourner vers un tout autre genre : le film de monstre. Après des classiques comme King Kong, Godzilla ou encore The Thing, le réalisateur coréen apporte sa pierre à l'édifice en offrant au public, en 2006, The Host.

Situé au sein de la ville de Séoul, ce long-métrage relate l'histoire de Park Gang-du, un vendeur de snack qui doit faire face, avec sa famille, à l'apparition d'une créature terrifiante, créée à base de produits chimiques.

Il casse les codes du genre

Lorsque celle-ci enlève sa fille, Park Gang-du et sa famille dont une championne du tir à l'arc et un champion du chômage décident de la pourchasser.

Le film innove et brise les codes du genre. Alors que la plupart des films de monstre se concentrent sur la bête, celui-ci met en avant ses personnages, apportant une touche d'humour inattendu.

Bong Joon-Ho met en place une satire de notre monde et de la domination américaine. Ce film est une telle réussite qu'il est déjà devenu un classique de ce genre qu'est le film de monstre.

La première apparition du monstre casse déjà plusieurs codes. Terrifiante, cette séquence montre en entier la créature, qui d'habitude, est partiellement cachée. Ici au contraire, Bong Joon-Ho la montre totalement, et surtout, la bête n'est pas la star du film.

Les gags du vendeur de snack Park Gang-du font de lui une sorte de Charlie Chaplin du XXI e au milieu de toute cette panique. Malgré sa gestuelle burlesque, il réussit à se battre, mais ne peut empêcher la capture de sa fille Hyun- seo.

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Commentaire ajouté par jojotarock 2018-03-05T01:15:11+01:00
Argent

Entre esthétique soignée et performances pour la plupart grandiose, le nouveau film de Paul Thomas Anderson, nous emmène dans l'univers de la couture. Univers déjà cousu par d'autres comme Bertrand Bonello et son Saint-Laurent ou encore Le diable s'habille en Prada de David Frankel, le long métrage du réalisateur de There Will Blood établi une nouvelle proximité avec ce monde. Raynold Woodcock patron d'une marque de haute couture ne trouve plus d'inspiration et rencontre Alma, une servante. Une rencontre importante car celle ci deviendra sa muse.

Porté par un très grand Daniel Day Lewis au sommet de son art, le personnage de Woodcock est fascinant de bout en bout. Acteur le plus oscarisé de tous les temps, l'irlandais n'a pas fini de nous éblouir, ici son rôle allie justesse, émotion et grandeur. Cynique, excentrique et strict, son jeu ne cesse de nous faire rire. On ne peut que tomber sous son charme. Malheureusement avec ce film, l'acteur a annoncé qu'il arrêtait sa carrière.

Daniel Day Lewis doit partager l'affiche du film avec une jeune actrice, Vicky Krieps, ayant joué récemment dans le Jeune Karl Marx où elle incarnait la femme du philosophe allemand. Cependant, sa jeunesse et son manque d'expérience se font ressentir à certains moments face à Day Lewis. Ses trop nombreuses scènes où elle laisse éclater ses émotions peuvent rendre son personnage agaçant et ennuyant. Pour un premier grand rôle dans un film attendu, celle ci nous livre une prestation honnête.

Mais la surprise de ce film vient de la prestation de Lesley Manville, incarnant Cyril, la sœur de Woodcock. L'actrice qu'on a vu notamment dans Maléfique avec Angelina Jolie est éblouissante et remarquable. Son rôle cynique, comique ayant toujours le mot juste crève l'écran même face au personnage de Woodcock qu'elle domine. Peu expressive, chacune de ses interventions dérobe toute notre attention.

Le scénario quant à lui est plutôt innovant et regorge de surprises et de retournements. Les dialogues sont toujours aussi bien écrits et souvent proches de l'absurde ou de la punch-line lorsqu'il s'agit de dialogues au tac-o-tac.

L'esthétique du film est assez soignée, beaucoup de séquences contiennent un nombre important de travellings assez lents et toujours bien filmés, ce qui participe à cette idée de film bien cousu, le grain de l'image rappelle celui d'un temps passé et de nombreuses couleurs parsèment le cadre d'Anderson. En opposition à ces travellings assez lents, le réalisateur nous propose un certain ensemble de plans assez tremblants et étranges par leurs points de vue durant ses séquences en voiture, comme si les séquences en voiture, filmés de derrière le capot, ces séquences nous illustrent que ces personnages suivront leurs destins et rien ne se mettra en travers de leurs chemins.

Dernier point, la musique de Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead omniprésente tout au long du film. Multi-instrumentaliste, Greenwood passe du piano à des cordes pour nous offrir une composition qui peut sembler un peu trop présente malgré sa grande qualité, la composition de Greenwood s'envole notamment à la fin.

En résumé, Thomas Anderson nous livre un bon film, pas son meilleur loin de là mais brille quand même par son casting et son esthétique, qui cependant aurait pu être mieux réussi.

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