John Cameron Mitchell
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.4/10Nombre d'évaluations : 25
0 Citations 14 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Ce film est très bon. Le scénario est touchant et émouvant.
Afficher en entierMalgré des longueurs dans la narration et le fait que se soit un peu déprimant, voir même lourd à porter (c'est pas le genre de film qu'on oublie en 10 minutes...), ce drame m'a beaucoup touché. Déjà parce que ça traite du thème du deuil et qu'on peut facilement si reconnaitre car on va malheureusement tous y être confronté un jour. Ensuite parce que ce thème est traité, dans tout ses aspects, avec beaucoup d'intelligence, de finesse et de sincérité. Et surtout parce que c'est fait de manière digne. On ne cherche pas à nous apitoyer mais juste à nous faire comprendre ce que l'on peut ressentir dans cette situation. On ne tombe jamais dans le mauvais sentimentalisme.
A cela s'ajoute une réalisation sobre et pas inoubliable mais convaincante, une photographie assez jolie et SURTOUT des acteurs exceptionnels
Afficher en entierJ'ai été dedans du début à la fin et j'ai bien aimé le fait que tantôt je "détestai" tel personnage puis juste après l'autre...j'ai trouvé ça plutôt intéressant pour ma part!
Afficher en entierPas fondamentalement désagréable même si Hedwig ne rigole pas quand elle s'énerve; j'ai bien aimé certains passages, comme l'adaptation du mythe platonicien de l'androgyne, mais comme dans les autres films de John Cameron Mitchell, on a un peu de mal à savoir où l'on va : vers le passé ? vers l'avenir ? attend-on quelque chose ? et quoi ? Du coup, toute velléité de suspence se retrouve bientôt en-dessous de zéro... Franchement, pour un film mêlant le mouvement gay et le courant punk, mieux vaut se tourner vers "Velvet Goldmine", il a plus de dynamisme et emporte mieux.
Afficher en entierUn film pour le moins original. Les personnages sont plutôt étranges pour certains et le tout est un peu décousu... Il est vrai que le réalisateur porte un regard tendre sur les acteurs et j'ai trouvé que le tout était très bien filmé.
Les scènes avec Justin Bond sont très belles et la chanson "In the end" est absolument magnifique. Je conseille à tout le monde si ce n'est de voir le film (qui n'est pas forcément à mettre entre toutes les mains) au moins d'écouter cette chanson sur Youtube en version piano voix par Justin Vivian Bond, une pure merveille!
Afficher en entierUn drame auquel on s'attache du début à la fin, une belle histoire bien réalisé et joué merveilleusement bien.
Afficher en entierAttention, chaud devant !! La sexualité sous toutes les coutures avec des scènes très explicites. Rien ne nous est epargné, sauf une bonne cohérence générale. On suit plusieurs destins croisés avec des personnages plus ou moins attachants et une belle réalisation. A ne pas mettre sous tous les yeux.
Afficher en entier"Une flamme si fragile..."
Face à l'effroyable, chacun réagit différemment.
Parfois, après l'irréparable perte d'un enfant, le père et la mère s'éloignent puis se séparent, tant sont incompatibles les manières dont l'un et l'autre vivent l'inacceptable. Et c'est souvent l'incompréhension plus que les reproches qui scellent cette autre fin...
Becca, Nicole Kidman, et Howie, Aaron Eckhart, vont suivre ce même parcours. Ils vont bien sûr tenter de ne pas se perdre. Mais ni les cercles d'écoute, ni la foi, ni la famille, ni les attentes que chacun des deux met dans l'autre ne suffira. D'incompréhension en incompréhension, ils vont stigmatiser leurs stratégies mutuelles, les ériger en souffrances supplémentaires que chacun impose à l'autre.
La famille et les amis seront d'autres lieux où ils généreront parfois eux-mêmes le manque d'empathie qu'ils leur reprochent, simplement parce qu'ils ne peuvent entendre autre chose que le vide en eux.
Un vide qu'aucun mot ne peut combler. Et c'est ce mot que l'on attend, malgré tout.
Jusqu'au jour où ils devront bien se décider dans un sens ou dans l'autre...
Nicole Kidman et Aaron Eckhart sont vraiment exceptionnels et d'une complémentarité parfaite dans leur rôle.
La maman de Becca, Dianne Wiest, est également remarquable. Sa capacité à nous faire vivre sa souffrance est totale. Un drame terrible qu'elle a vécu ne la lâchant pas non plus....
Les autres rôles sont tout aussi convaincants dans leur genre. Certains permettent d'ailleurs de détendre l'atmosphère en badigeonnant le tableau de quelques touches d'un humour bienvenu, même s'il est parfois lourd.
L'atmosphère visuelle du film est tendre avec des teintes généralement peu contrastées. Les tons pastel adoucissent pudiquement l'indicible chagrin qui traverse l'œuvre.
La musique, peu variée, est assez légère dans l'ensemble avec plusieurs moments où une faible lumière filtre entre des notes cristallines. Une partition discrète qui joue sur la subtilité, évitant toute caricature.
L'incapacité de comprendre l'autre est souvent révélatrice de notre propre incapacité à nous comprendre.
Pourtant une petite flamme, même vacillante, peut la faire reculer ou faire pâlir la noirceur intérieure, absolue.
Encore faut-il ne pas bousculer celui qui vient vers nous, cette fragile bougie à la main...
Afficher en entierUn film intéressant dans son propos, amusant, et qui n'a rien de moralisateur. Les scènes de sexe sont présentes mais pas tout le long du film, on a droit aussi à de jolis dialogues qui font vivre ces personnages hétéroclites.
Afficher en entierUn hymne à l'amour. Parce qu'il n'en existe qu'une seule forme, exercée de plusieurs manières sous un seul mot d'ordre : la décontraction. Le relâchement.
Ce récit singulier partant dans tous les sens est tragi-comique, un peu barré et décalé, mignon et tendre, mais aussi cru et abstrait, sans être au grand jamais moralisateur. La bande-son accompagnant les scènes est excellente, et la réalisation stylisée tout en demeurant sobre et très efficace. Je me suis amusée devant, ai beaucoup ri et été triste, surprise et heureuse de m’être attardée dans le Shortbus malgré ses dérives scénaristiques, au gré de l’humeur des personnages attachants et assez originaux, au beau milieu de ce petit monde baigné dans la tolérance à laquelle j’aspire, parce qu’au fond, quoi de mieux que le partage de tracas quotidiens, de sexe et de retrouvailles ? Le bonheur se construit petit à petit et se fonde sur des bases simples mais solides, la preuve en est avec ce film. Les doutes sont chassés pour ne laisser place qu’à l’acceptation de soi et des autres. Le message délivré dans le Shortbus est essentiel, mais que l'on oublie trop souvent, alors merci.
« Faîtes l’amour, pas la guerre. » Peace and love.
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