John Sturges
Réalisateur
Activité et points forts
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.62/10Nombre d'évaluations : 132
0 Citations 34 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un film de guerre culte avec des acteurs de talents !
Afficher en entierJe me suis régalée avec ce film. Même si on connait l'histoire, les images sont belles, il est bien filmé et les acteurs sont parfaits.
J'ai apprécié d'avoir l'impression de voir un ancien western avec des belles images. Le réalisateur a bien gardé l'esprit du genre et c'est une réussite.
Afficher en entierJ'adore ce film de western parce qu'il est plein d'actions et de combats et d'humour j'adore
Afficher en entierMalgré toutes les reprises, toutes les versions existantes, celui-ci reste mon préféré.
Afficher en entierUn western culte, avec des scènes et des acteurs cultes. Un grand classique à voir.
Afficher en entierUn classique du cinéma, plus triste qu'il n'y paraît, avec une fin qui aurait pu être légèrement raccoucie.
Afficher en entierUn film de western sympathique à voir pour ceux qui sont intéressés par l'acteur Kirk Douglas et Burt Lancaster. Ce dernier m'a beaucoup convaincu dans son rôle de shérif.
Nous entrons bien dans l'atmosphère western avec bâtiments, paysages et décors qui sont respectés, sans oublier les fusils et les guns !
Au début j'ai trouvé un peu long mais au bout d'une heure l'action se met en place.
Un film à découvrir par curiosité.
Afficher en entierJe ne me rappelle pas avoir vu ce film jeune, mais vu sa qualité, je suis étonné qu’il ne soit pas passé à la dernière séance sur FR3 dans les années 80.
En tout cas, il change des westerns de John Sturges, même si souvent dans ses films l alcool coule à flots.
Pour celui-ci, il s’est éclaté. Le scénario, les textes, tout est bon. Bien sûr les acteurs y sont pour quelques choses aussi. Je ne sais pas s’ils ont bu du whiskey pendant le tournage, mais tous s’en donne à cœur joie et ca se sent dans ce film.
Bref, malgré sa durée, 2h20, un bon western qui se regarde avec plaisir et avec un bon verre 😄😉
Afficher en entierUn classique du film de guerre. La distribution quatre étoile est irréprochable.
Afficher en entierJe ne dis jamais non à un western et je ne dis jamais non à Clint Eastwood et à ses yeux revolvers ! ^_^ Bravo également aux autres acteurs(trices) notamment Robert Duvall. Je ne connaissais pas ce film et j'ai bien fait de regarder car j'ai bien aimé, même si certes ! Les scénarios peuvent paraitre répétitif dans ce genre cinématographique, (des histoires de vengeance, de trahisons, de desperados à la gâchette facile, etc.… ) Mais en même temps que serait le western sans tout ça ! ;)
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de John Sturges
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) : 5 films
Columbia Pictures Corporation : 3 films
United Artists : 2 films
Paramount Pictures : 2 films
The Mirisch Productions : 1 film
Universal Pictures : 1 film
The Mirisch Corporation : 1 film
Associated General Films : 1 film
Biographie
John Eliot Sturges fait ses débuts dans le cinéma en tant que monteur (Gunga Din, Drôle de mariage, Ses trois amoureux,…). Durant la seconde guerre mondiale il met en scène divers documentaires et films d’entrainements pour l’Armée de l’air des Etats-Unis. Démobilisé, il est engagé par la Columbia. En 1946, il réalise The Man Who Dared, l’histoire d’un journaliste se faisant passer pour un meurtrier, premier d’une série de films dits "de série B" (Le Signe du bélier, Right Cross, La Capture …). Après avoir dirigé Barbara Stanwyck (Jeopardy) et Louis Calhern (The Magnificent Yankee) il signe, en 1953, Fort Bravo son tout premier western à succès.
L’année suivante John Sturges met en scène Un homme est passé avec Spencer Tracy (qu'il retrouve après Le Peuple accuse O'Hara en 1953), sorte de "western moderne", qui bien que situé dans l'après-guerre, renvoie d'avantage aux tonalités propres au genre où le réalisateur s'illustrera d'ailleurs avec brio pour Règlement de comptes à O.K. Corral en 1957. Tourné avec un budget important, Règlement de comptes à O.K. Corral revient sur la fusillade entre les frères Earp et le clan Clanton. Burt Lancaster, Kirk Douglas et Wyatt Earp s’y donnent la réplique. Si le film est à l'origine un remake de La Poursuite infernale de John Ford, il se révèle être, au final, une œuvre très personnelle et forte, marquée par l'obsession de la mort et de la violence.
En 1958, John Sturges retrouve Spencer Tracy pour l’adaptation du roman d’Ernest Hemingway, Le Vieil Homme et la Mer, le comédien sera d’ailleurs nommé aux Oscars pour son interprétation. L’année suivante il met en scène La Proie des vautours avec Frank Sinatra, Gina Lollobrigida et Steve McQueen, qu’il retrouvera l’année suivante dans Les Sept mercenaires, puis en 1963 pour La Grande évasion. En 1960 il signe un autre remake, considéré aujourd’hui comme l’un de ses plus grands succès : Les Sept mercenaires, remake du film japonais d'Akira Kurosawa, Les Sept Samouraïs (1954). Si le western remporte un grand succès, c’est en partie grâce à la remarquable distribution d'acteurs : Steve McQueen, James Coburn, Charles Bronson, Yul Brynner ou encore Eli Wallach. Particulièrement satisfait par le remake américain de son film, Akira Kurosawa fît envoyer une épée de cérémonie à John Sturges en signe de respect. Sturges avoua plus tard que cette marque de reconnaissance fut l’une des plus grandes fiertés de sa vie.
Poursuivant sur sa lancée, le metteur en scène retrouve, 3 ans plus tard, Charles Bronson (avec lequel il tourna 5 films au total), Steve McQueen et James Coburn pour La Grande évasion. D’un budget colossal avoisinant les 4 millions de dollars ce film de guerre humaniste propulse Steve McQueen au rang de star. Le comédien tient en effet ici, pour la première fois, le rôle principal d’un film à succès. Les recettes de La Grande évasion furent très élevées pour l'époque puisque le long métrage rapporta plus de cinq millions de dollars de bénéfice.
En 1967, John Sturges tourne Sept secondes en enfer, la suite de Règlement de comptes à O.K. Corral avec James Garner, Jason Robards et Robert Ryan. A la fin des années soixante, il réalise plusieurs longs métrages qui n’atteindront pas le succès de La Grande évasion ou des Sept mercenaires : Sur la piste de la grande caravane avec Burt Lancaster, Destination Zebra, station polaire avec Rock Hudson et Ernest Borgnine,… Il s’essaie à la SF avec Les Naufragés de l'espace, dans lequel il dirige Gregory Peck & Gene Hackman. 1972 marque le retour du metteur en scène au western, puisqu’il dirige le jeune Clint Eastwood dans Joe Kidd avant de retrouver pour la dernière fois, Charles Bronson pour Chino.
En 1976 il met en scène son dernier long métrage, le film de guerre L' Aigle s'est envolé. Emmené par Michael Caine, Donald Sutherland et Robert Duvall, le film raconte la tentative d'enlèvement de Winston Churchill par un commando nazi. A la fin du tournage John Sturges décide de prendre sa retraite. Celui-ci fera une derrière apparition en 1991 pour les besoins du making-of de la première édition DVD de La Grande évasion éditée par Voyager Company. John Sturges décède le 18 août 1992 à l’âge de 82 ans.
(Allociné)
Afficher en entier