Mathieu Amalric
Réalisateur
Activité et points forts
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Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.25/10Nombre d'évaluations : 20
0 Citations 13 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Ce film est une petite déception. Mathieu Amalric est un excellent acteur et avec ce film, il prouve qu'il est aussi un bon réalisateur. Les idées sont intéressantes mais le film en lui-même est plutôt ennuyant. C'est assez étrange d'ailleurs qu'un film d'une si courte durée (1 heure et quart), puisse avoir autant de longueurs et j'avoue mettre ennuyeux à plusieurs reprises. De plus, le casting n'a rien d’exceptionnel, et le plus gros point faible est bizarrement Léa Drucker, que j'adore habituellement, qui là est juste fausse tout au long du film et livre une performance plus que moyenne.
= 8/20
Afficher en entierMathieu Amalric joue son rôle à la perfection. J'ai bien aimé même si je n'ai pas apprécié la fin. Mathieu qui est l'acteur principal mais aussi le réalisateur laisse libre cours à notre interprétation, à savoir qui a fait quoi, ou qui n'a pas fait quoi. Je n'aime pas rester sur ma "faim'. Mais n'en reste pas moins que je ne me suis pas ennuyée une seconde tout au long du film. Bon moment de ciné.
Afficher en entierJ'ai bien fait mon choix en allant voir celui-ci en premier. En second j'ai vu Pas son genre. Si j'avais fait le contraire je n'aurai pas été dans le même état d'esprit.
Afficher en entierIl nous arrive, parfois, que de bons, très bons acteurs, réalisateurs en herbe, deviennent de grands réalisateurs. Mathieu Almaric en est un.
Afficher en entierAmalric adapte Simenon et ça lui réussit. Une ambiance lourde, des couleurs froides, une image 4/3 qui nous emprisonne et nous étouffe. La courte durée du film (1h15) permet d'aller à l'essentiel. Un film sous forme de puzzle qui se dévore comme un roman policier.
Afficher en entierLa performance d'actrice est indéniable mais la mise en scène est trop brouillonne. On finit par se perdre entre Balibar qui joue Brigitte (l'actrice qui va jouer Barbara), Balibar filmée en train de jouer Barbara, Balibar qui s'entraine ç jouer Barbara et Balibar qui EST Barbara. La mise en scène trop syncopée d'Amalric rend la lecture de l'ensemble très confuse. Dommage! Belle B.O. par contre.
Afficher en entierTres bon film que j'ai apprécier
Afficher en entierÉtant une fan de la musique de Barbara, j'aurai souhaité en apprendre plus sur sa vie. Ici on se rend compte que si l'on ne connaît pas certaines choses avant de visionner le film, on se sent perdue. J'ai également été désarçonnée par le fait que le scénario abordait un tournage et donc parfois, on avait du mal à repérer les scènes du film et de "leur film". Pour le reste, je dois reconnaître qu'il y a à l'affiche d'excellents acteurs, un très bon goût pour l'image et le son également et on a un résultat digne du cinéma français.
Afficher en entierCe n'est pas un biopic. Ce n'est pas une fiction. Encore moins un documentaire. C'est tout cela à la fois. Un film pèle-mêle qui ne raconte pas grand chose, intercalant des images d'archives dans les scènes jouées. La vraie Barbara se confond avec Balibar comme la vérité à la fiction. Le spectateur se perd, c'est la volonté d'Almaric. On adhère ou pas. je n'adhère pas.
Afficher en entierVraiment pas passionnant....
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Mathieu Amalric
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Gémini Films : 1 film
Alfama Films : 1 film
La sept-Arte : 1 film
Gaumont Distribution : 1 film
Biographie
Fils de Jacques Amalric, éditorialiste à Libération, et de Nicole Zand, critique littéraire au Monde, Mathieu Amalric se voit proposer en 1984 par Otar Iosseliani, un ami de la famille, de jouer la comédie dans Les Favoris de la lune. Après ce premier contact avec le cinéma (et une année d'hypokhâgne), le jeune homme, qui ne se destine pas au métier d'acteur, enchaîne les tournages en tant qu'accessoiriste, régisseur ou cantinier. Stagiaire assistant réalisateur sur Au revoir les enfants, il travaille aussi auprès de Monteiro et Romain Goupil.
En 1996, Mathieu Amalric accède à la notoriété en tant que comédien : remarqué dans Le Journal du séducteur, il incarne Paul Dedalus, le séducteur maladroit et indécis de Comment je me suis disputé... d'Arnaud Desplechin, prestation pour laquelle il décroche le César du Meilleur espoir en 1997. Nouveau chouchou du cinéma d'auteur, il tourne avec Techiné (Alice et Martin), Assayas (Fin août, début septembre) ou Jean-Claude Biette et devient le compagnon de route - et de randonnée - des frères Larrieu (Un homme, un vrai en 2003).
Parallèlement à ses activités d'acteur, Mathieu Amalric s'illustre dans la réalisation, d'abord en 1997 avec Mange ta soupe, long-métrage aux accents autobiographiques qui lui vaut les éloges de Godard. Suivent Le Stade de Wimbledon (2001), promenade poétique et mystérieuse avec Jeanne Balibar (qui fut sa compagne), La Chose publique, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2003. Mais c'est en 2010 qu'arrive la consécration avec le très burlesque Tournée, présenté à Cannes en compétition officielle et récompensé par le Prix de la mise en scène, faisant la joie d'Amalric et de sa troupe vedette de stripteaseuses.
Cette double casquette ne l'empêche pas de faire des allers-retours devant la caméra : enfant chéri du cinéma d'art et d'essai, il retrouve en 2004 Desplechin pour Rois et reine, dans lequel il incarne Ismaël, garçon interné par erreur dans un hôpital psychiatrique, une performance saluée par un César du Meilleur acteur. De nouvelles perspectives s'ouvrent alors pour Amalric, sollicité aussi bien par Claude Miller ou Pascal Thomas. A Cannes, en 2007, il est omniprésent : bouleversant en paraplégique dans Le Scaphandre et le Papillon, il fait aussi partie de la troupe réunie par Valeria Bruni Tedeschi (Actrices) et campe le héros du dérangeant La Question humaine. Acteur fétiche des cinéastes "auteurs" (comme Damien Odoul ou Bertrand Bonello), il reste avant tout un pilier de la famille Desplechin (Un conte de Noël) et intègre celle de l'aîné Resnais (Les Herbes folles, 2009, Vous n'avez encore rien vu, 2012).
Malgré des choix parfois très élitistes, Mathieu Amalric a la particularité de ne pas être étiqueté pour autant : éclectique, il participe à des projets plus accessibles et fantaisistes, comme lorsqu'il prête sa voix au chat du Rabbin dans le film d'animation éponyme (2011), avant d'apparaître sous les traits d'un violoniste suicidaire dans le très hybride Poulet aux prunes (id.). Par ailleurs, le comédien est capable de naviguer entre cinéma d'auteur et superproductions. En France, il est ainsi à l'affiche de Mesrine : L'Ennemi public n°1, et son talent traverse même les frontières : en l'espace de six ans, il s'est fait une place à l'échelle internationale en travaillant sous la houlette de Spielberg (Munich, 2005) ou Cronenberg (Cosmopolis, 2012), incarnant même le méchant du dernier James Bond (2008).
source:allociné
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