Romain Gavras
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.89/10Nombre d'évaluations : 36
0 Citations 9 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Au départ, film superbe détonant, mélant drame et humour. Patrick joue un rôle de mentor qui me plait énormément. Mais ce qui est dommage c'est la chute, abrupte du film ainsi que le changement de rôle des acteurs.
Afficher en entierUn film sur le racisme anti-roux... ça semble un peu débile, mais la couleur de cheveux n'est qu'un prétexte pour traiter, parfaitement, les thèmes de la violence, de l'autodestruction et de l'anarchie. ça m'a rappelé Fight Club par moment : la mécanique est très comparable. Malheureusement la comparaison s'arrête là, car si le début est très prometteur, les 20-30 dernières minutes sont bien moins compréhensibles : l'un dans l'autre, la morale de l'histoire en devient assez illisible.
Mais malgré ce défaut de clarté qui donne parfois l'impression d'avoir fait un film pour ne rien dire, il y a plein de qualités. Les dialogues sont formidablement bien ecrit et l'humour m'a plu. Vincent Cassel est survolté. Je le trouve simplement excellent dans ce genre de rôle un peu dingue. Olivier Barthélémy est moins mémorable, mais ne démérite pas non plus. Les paysages industriels et désertiques et la BO collent parfaitement à l'ambiance.
Et c'est pour toutes ces qualités que j'ai aimé ce film
Afficher en entierLe thème du film est assez original et unique en soit. Et c'est plutôt bien traité, tout du moins aux début.
Vincent Cassel est très bon dans son rôle, très juste, et il nous offre des répliques assez mémorable.
Je rejoins pwachevski sur la comparaison avec Fight Club. Enfait je rejoins tout son commentaire, ça exprime parfaitement mon ressenti du film, pas besoin de déveloper plus que ça donc. :)
Afficher en entierQuelle belle surprise. Un film original, distrayant, qui donne la pêche. Des acteurs au top. Vincent Cassel complètement décalé , Philippe Katerine et François Damiens excellents dans leurs seconds rôles. Isabelle Adjani agaçante à souhait (tant mieux, elle m'agace) et bien sûr Karim Leklou. Il faut y aller bien vite pour voir à quel point le cinéma français peut être jouissif.
Afficher en entierJe ne suis absoluuuuuuuuuuument pas rentré dans le trip !!!
Déjà, ça serait super bien que la moitié des comédiens articulent un peu ou parlent moins vite…
Ensuite, j’aurais apprécié qu’il y ait moins de plans où ils marchent, sur de la musique, sans musique, ils dansent, ils sont là, avec de la musique, sans musique. Tous ces plans pour mettre de l’ambiance et parfaitement inutile, mis bout à bout et supprimé, auraient fait gagner 20 bonnes minutes au film…
Je n’ai pas non plus apprécié le jeu outrancier des comédiens. Ça passe bien dans la vérité si je mens, Marthe Villalonga était une mère juive exceptionnellement crédible. Mais là, j’ai trouvé que rien ne passait dans l’excès.
Et puis allons-y dans la caricature extrême d’un peu tout le monde…
Dommage, parce que l’arnaque était pas mal. Mais j’ai failli m’endormir plusieurs fois tellement je trouvais ça mauvais sans rien pour rattraper…
Afficher en entierUn film recommandé par un ami. J'avais peur d'être déçu mais en réalité le film est vraiment pas mal. Je ne spoilerai pas mais c'est riche en rebondissements et ce film m'a surpris. Le casting est intéressant.
Afficher en entierUn film sans temps mort, ou l’on suit une fratrie, pendant une émeute, touché par la mort de l’un des siens.
Afficher en entierFilm peu intéressant.
Il n'y a là qu'un amas de scènes "stylées" pour faire peur avec un scénario fantasmé de guérilla urbaine. Les personnages sont creux et leur évolution inexistante. Le retournement de veste d'Abdel ne tient pas debout et la fin est complètement ahurissante.
Les scènes qui pourraient faire ressentir la peur que génère une émeute sont trop courtes et coupées comme dans un film d'action. On passe à peine sur la douleur du deuil des personnages principaux... Aucunes émotions donc... Peu d'intérêt.
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Dédicaces de Romain Gavras
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Biographie
Élevé dans le monde du septième art, le fils du réalisateur Costa-Gavras est le co-fondateur en 1994 du collectif Kourtrajmé avec Kim Chapiron. Avec ou sans son acolyte, Romain Gavras met en scène de nombreux courts métrages, et se fait également connaître dans la réalisation de clips tels que Changer le monde du rappeur Rocé, ou Pour ceux de la Mafia K1fri ; un registre qui lui permet de gagner ses premières lettres de noblesse.
Le court-métrage Mégalopolis présente Paris d'un point de vue différent : déjanté, underground, à l'image des autres réalisations du collectif. Ce projet s'appuit sur la musique de DJ Medhi, qui livre une composition mêlant rap et électro. Romain Gavras apparaît également brièvement pour son père sur grand écran en 2005, dans Le Couperet.
A une époque où tout le monde se "montre" pour la moindre raison, lui garde un contrôle méticuleux de son image et permet d'entretenir ainsi une sorte de mythe autour de son personnage. C'est ainsi que l'on ne l'entend pas au moment de la double polémique suscitée par l'ultra-violence de ses deux clips A cross the universe pour le groupe électro Justice (2008) et Born free pour la chanteuse hip-hop M.I.A. (2009). A propos de ce silence, critiqué, il déclare quelque temps après ; "il fallait laisser les gens interpréter sans accompagnement explicatif. Mon silence était nécessaire pour que les discours les plus contradictoires s'épanouissent. Les commentaires font partie de l'oeuvre, à leur manière." Et de créer ainsi sa "marque de fabrique", déclencheur des passions.
C'est en reprenant le thème narratif utilisé pour M.I.A., la stigmatisation de la communauté des roux, qu'il élabore en 2009 son premier long-métrage Notre jour viendra où deux membres de sa "famille" de cinéma, Vincent Cassel et Olivier Barthelemy jouent deux roux, animés par une quête hallucinée vers l'Irlande et la liberté.
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