Jean-Pierre Melville
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.11/10Nombre d'évaluations : 97
0 Citations 26 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Melville signe l’un de ses meilleurs films avec ce classique des années 70 qui n’a pratiquement pas pris une ride. Une réalisation aux cordeaux, peu de dialogues, la longue scène du cambriolage (25 mns) et surtout Bourvil utilisé à contre-emploi pour son dernier rôle.
Afficher en entierJe ne comprends pas vraiment pourquoi Jean Pierre Melville a décidé d'appeler ce film " Un Flic " et pourquoi a-t-il mit Alain Delon presque seul sur l'affiche quand le personnage de celui-ci est en retrait pendant tout le film. Il y a des incohérences dans le scénario et le rythme est parfois vraiment trop lent ce qui peut amener à la perte d'attention du téléspectateur. La prestation des acteurs et un peu molle et les dialogues sont minimalistes. Ce n'est pas ce film qu'on retiendra de Jean Pierre Melville.
Afficher en entierCertainement l'un des plus grands rôles d’Alain Delon qui malgré le peu de dialogues dans ce film, démontre toute la beauté de sa présence à l’écran. Son attitude froide et réservée ne vient qu'intensifier la prestance de son personnage. Il poursuivra ce genre de rôles sous la direction de Melville dans ''Le Cercle Rouge'' et ''Un Flic''.
Afficher en entierUn très beau film, très intéressant, qui nous montre une facette de la vie sous l'Occupation que l'on n'a pas l'habitude de voir au cinéma.
Afficher en entierUn très bon film qui aura droit à un remake avec également Jean- Paul Belmondo reprenant le rôle de Charles Vanel.
Afficher en entierCe n'est pas une réussite du 7ème art et a quelques faiblesses mais néanmoins il se dégage du film une certaine poésie. Donc le film n'est pas dénué d’intérêt.
Afficher en entierUn film que j'apprécie.
Le savoir-faire de Jean-Pierre Melville. Des acteurs magistraux, surtout Paul Meurisse et Lino Ventura.
Afficher en entierLe Deuxième Souffle est un thriller policier adapté d'un roman écrit par José Giovanni. L'histoire oppose principalement le criminel parisien évadé de la prison de Castres Gustave Minda (Lino Ventura), ou "Gu" pour faire court, à l'inspecteur Blot (Paul Meurisse) qui le poursuit sans relâche.
Blot, est sacrément rusé et connaît tous les tenants et aboutissants du monde criminel, il calcule tout et son raisonnement déductif est sans précédent. Film d'une qualité insolente avec des gangsters durs, des évasions de prison, des braquages et des fusillades. La mise en scène, le cadrage ou encore la qualité d'image exceptionnelle de la caméra de Melville font que ce film noir se démarque. Oui, il dure deux heures et demie, mais pour moi, le rythme était très gérable et j'ai été pendant toute la durée du film, plongé dans la cavale de ''Gu'' bien décidé à laver son honneur.
Afficher en entierUn film très intéressant sur la Résistance, assez monotone mais qui nous offre une vision de la vie sous l'Occupation.
Afficher en entierDes personnages étranges : un travesti, un trio de picpocket, un flic ultra-violent...
Des méthodes policières dignes d'un état de non droit
Des invraisemblances : on est en France et on roule en grosse cylindrée américaine
Une scène de vol dans un train à partir d'un hélicoptère. On pense à du James Bond. La scène n'en finit pas. Le spectateur remarque le choix de filmer une maquette de train électrique pour enfant
Un scénario réduit à sa plus simple expression. A la limite, les personnages n'existent pas. Ils n'ont aucune profondeur psychologique. On ne sait pas qui est le bon et qui est le méchant. Le flic vaut-il mieux que le truand ?
Des liens entre les personnages qui se laissent deviner. Est-ce qu'on est amis ? Est-ce qu'il y une histoire d'amour ?
Beaucoup de silence
Catherine Deneuve transparente. Et Alain Delon ; il lui suffit d'être devant la camera pour exister
On raconte que le réalisateur Jean Pierre Melville souffrait de schizophrénie. Schizophrénie ou autisme ?
C'est ce qui rend ce film étrange fascinant à regarder
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Pierre Melville
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
PRODIS : 1 film
Les Films Corona : 1 film
Valoria Films : 1 film
Fono Roma : 1 film
Lux Compagnie Cinématographique de France : 1 film
StudioCanal : 1 film
Rialto Film : 1 film
Melville Productions : 1 film
Biographie
Jean-Pierre Grumbach naît à Paris le 20 octobre 1917, au sein d'une famille juive alsacienne. C'est au cours de son adolescence qu'il se passionne pour le cinéma, en découvrant notamment sur les écrans Cavalcade de Frank Lloyd en 1932, ou les documentaires de Robert Flaherty. En 1937, après le baccalauréat, il effectue son service militaire. Il gagne Londres en 1942, et prend alors le pseudonyme de "Melville", en hommage à Herman Melville, l'auteur de Moby Dick. Avec les forces Françaises Libres, il participe aux campagnes d'Afrique et d'Italie, débarque en Provence en 1944. Après la guerre, et après le refus de lui attribuer une carte d'assistant metteur en scène, il produit et tourne en 1946 24 heures de la vie d'un clown, son premier court-métrage. L'année suivante, il réalise son premier film et son premier chef-d'oeuvre: Le Silence de la mer, d'après le roman paru dans la clandestinité de Vercors.
En 1950, Jean Cocteau le contacte pour réaliser Les Enfants terribles. Cinq ans plus tard, il achète les Studios Jenner, où il tournera les intérieurs de ses films pendant une dizaine d'années. Avec Bob le flambeur, en 1956, il inaugure une ligne de films criminels froids, mis en scène avec une rigueur croissante, qui renvoient à une impossible société virile régie par des codes d'honneur d'un autre âge ou d'un autre lieu. Avec Bob le Flambeur, et plus encore avec Deux hommes dans Manhattan, Melville montre sa connaissance et sa passion pour le cinéma américain qui l'a façonné, notamment les univers d'Howard Hawks et John Huston. Son style vestimentaire est aussi savamment étudié: chapeau "Stetson" à larges bords, imperméable, cigare et lunettes noires, il créé une silhouette hollywoodienne à mi-chemin entre le producteur et les héros de films noirs. Ses films marquent aussi profondément les jeunes cinéastes de la "Nouvelle Vague", dont François Truffaut et Jean-Luc Godard, qui voient en lui un père spirituel. Ce dernier lui confie d'ailleurs un rôle dans le classique A bout de souffle, en 1960.
Deux hommes dans Manhattan est cependant un échec. Melville décide alors de faire des films plus commerciaux. En 1961, il rencontre Jean-Paul Belmondo: c'est le début d'une fructueuse entente. Ils collaborent sur le film Leon Morin, prêtre, qui reçoit un excellent accueil public et critique. Melville renoue ensuite avec l'univers des films noirs. Le cinéaste retrouve ainsi Jean-Paul Belmondo avec Le Doulos (1961). La même année, il oppose Charles Vanel et Jean-Paul Belmondo dans L' Ainé des ferchaux, d'après l'oeuvre de Georges Simenon. Ce n'est qu'en 1966 que Melville revient derrière la caméra avec Le Deuxième souffle, et confie le rôle-titre à Lino Ventura. En 1967, il signe Le Samouraï, l'histoire de Jeff Costello, un tueur à gages solitaire et condamné. Porté par Alain Delon qui incarne l'un de ses plus grands rôles, le film est l'un des plus grands succès du réalisateur. Le tournage a toutefois été difficile, en raison d'un incendie survenu dans les studios de Melville, qui sont dévastés. En 1969, son Armée des ombres est un bel hommage à la Résistance et au combat clandestin, par lequel il donne l'impression de prendre congé d'une société qu'il ne comprend plus. En 1970, il retrouve Alain Delon, en compagnie d'Yves Montand ainsi que Bourvil, dans son ultime rôle, pour les besoins du Cercle rouge, qui rencontre un immense succès. Peu de temps avant de tirer sa révérence, en 1973, il achève de tourner son dernier film, Un flic.
En vingt-cinq ans de carrière, et treize longs métrages, Jean-Pierre Melville a réussi à s'imposer comme un maître du cinéma, et du film noir en particulier, en lui donnant ses lettres de noblesse. Au fil des années, il a su imposer son style, des films sombres, peu bavards, très épurés, allant à l'essentiel. Son oeuvre a influencé plusieurs générations de cinéastes, dont Martin Scorsese, Michael Mann, John Woo ou Quentin Tarantino, qui avouent s'en inspirer.
Auteur : Olivier Pallaruelo
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