Claude Sautet
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 6.41/10Nombre d'évaluations : 86
0 Citations 21 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Abel Davos (Lino Ventura) criminel condamné par contumace, est en fuite à Nice, il contacte des anciens amis gangsters pour qu'ils le ramènent à Paris. Mais aucun ne veut se mouiller, et ils lui envoient un jeune gangster solitaire : Eric Stark (Jean Paul Belmondo). Le duo Ventura-Belmondo est remarquable, de cette association né un respect mutuel, les deux acteurs crèvent l’écran dans ce film non démodé. Lino est authentique tandis que ''Bébel'' est impressionnant de maturité. Ce film est incontournable pour les fans des deux acteurs. Le seul bémol est sans doute cette fin limite bâclée, on en voudrait +.
Afficher en entierChronique d’amitiés masculines. Le bonheur des uns, les amours, la faillite, les dimanches à la campagne...le casting est un vrai plaisir de cinéphile, le scénario plutôt mou du genou, les années 70 une vraie madeleine de Proust pour ceux qui l’ont vécu. Petit défi : combien de cigarettes sont fumées durant le film ? Tout le monde fume comme des cheminées...
Afficher en entierUn film de facture classique, l’intrigue n’a rien d’étonnant, mais qui vaut surtout par le personnage attachant interprété avec beaucoup de force par Romy. Encore une fois chez Sautet, aucune scène sans cigarette, tout le monde fume comme des cheminées.
Afficher en entierCe film est gentillet, quand même…
Certes, les comédiens sont globalement bons – même si la relation de Montand avec la plupart des autres semble sonner un peu faux…
Les scènes ont leur petit côté sympatoche…
Mais au final, c’est très anecdotique, une tranche de vie d’un type en 1983, entre amours et boulots… Comme si quelqu'un qu’on n’a pas vu depuis nous racontait ce qu’il devient… Donc pas désagréable mais pas non plus super intéressant.
Afficher en entierAvec Un mauvais fils, Claude Sautet quitte son duo fétiche Michel Piccoli-Romy Schneider, et s’intéresse à l’histoire d’un jeune homme paumé, incarné avec brio par Dewaere. Bruno, trentenaire, arrive tout juste de New-York où il vient de purger une peine de cinq ans de prison pour trafic de drogue. Sa peine encourue, il retourne chez son père René (Yves Robert) dont il n’avait plus de nouvelles depuis longtemps. La scène de la rencontre est poignante d’intensité et résume parfaitement la situation en sachant que les deux acteurs sont d’excellents amis en dehors des plateaux de tournages. On ressent le désarroi d’un père surpris par ces retrouvailles inattendues et l’appel à l’aide d’un fils détruit par la vie et qui espère renouer les liens. On dirait que le rôle a été taillé sur mesure pour Dewaere, il apporte une émotion qui lui est propre et tente de retrouver le goût de vivre. Sautet fait une analyse très fine des rapports humains et familiaux. Sa rencontre avec Catherine (Brigitte Fossey), une libraire droguée avec qui il partage la difficile lutte contre l’addiction, marque un bouleversement dans sa vie, c’est un nouveau départ inespéré pour les deux. Avec Un mauvais fils, Sautet touche au cœur et gratifie son statut d’un des plus grands réalisateurs du cinéma français.
Afficher en entierUne histoire simple est un portrait d'une époque où sonne chez les femmes un vent de liberté. Sautet nous dévoile une bande de copains unis et soudés, mais il s'intéresse surtout à l'évolution des droits des femmes. Pour cela, il met une nouvelle fois en avant son actrice de prédilection Romy Schneider qui est comme à son habitude bouleversante. Elle est ici une femme libre de choisir, mais qui doit affronter les difficultés de la vie (suicide, avortement, rupture ou encore licenciement).
Afficher en entierEn 1972 César et Rosalie sort en salle et nous retrouvons dans ce classique de Claude Sautet, un triangle amoureux surprenant. Rosalie (Romy Schneider) représente une femme moderne et perdue, qui n’arrive pas à choisir entre le charme et l’effervescence de César (Yves Montand) et l’attention ainsi que la douceur de David (Sami Frey), Rosalie est attirée par les deux hommes pour ces différentes raisons et n’arrive toujours pas a se décider. L’effritement du couple César-Rosalie est parfaitement représenté et beaucoup de séquences contribuent a un mélange des sentiments humains très juste. Les trois acteurs sont formidables et forment un triangle amoureux auquel nous y voyons étrangement aucune déplaisance d’un point de vue spectateur tant l’humanité des trois personnages nous touchent au cœur. On peut retrouver chez Sautet, un quasi-jumelage scénaristique avec Une histoire simple qu’il réalisera six ans plus tard et dans lequel on retrouve Romy Schneider une nouvelle fois, cette fois-ci absorbée entre Claude Brasseur et Bruno Crémer.
Afficher en entierJ'ai revu ce film aujourd'hui, après avoir tenté de le regarder quand j'avais 16 ans. Si à l'époque, j'étais clairement trop jeune pour m'essayer au cinéma de Claude Sautet, j'ai aujourd'hui trouvé le film magnifique - au delà des images et de la musique, avec un temps de narration suffisamment suspendu pour qu'on respire devant. C'est un film touchant, et un classique du cinéma français à regarder absolument.
Afficher en entierUn duo intéressant que la jeune Nelly et M. Arnaud. Une relation qui évolue en autre chose au fil du temps jusqu'à une fin qui laisse sur sa faim mais qui pourtant est compréhensible concernant M. Arnaud.
C'est bien écrit et Michel Serrault et Emmanuelle Béart sont très bien ensemble.
Un bon film qui me donne envie d'en voir plus du réalisateur.
Afficher en entierComme à son habitude, Romy Schneider est sublime.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Claude Sautet
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Les Acacias : 3 films
Films A2 : 2 films
Orly Films : 1 film
Sara-Films, Renn Productions : 1 film
Sara Films : 1 film
Cinéa : 1 film
Bac Films : 1 film
Agence Méditerranéenne de Location de Films (A.M.L.F.) : 1 film
Biographie
Claude Sautet est très tôt été attiré par l'art sous toutes ses formes (sculpture, peinture, comédie, musique, etc.). Jeune homme, il décide d'exercer un métier dans ce domaine. Il est d'ailleurs quelque temps critique musical pour le journal Combat. Son goût pour le cinéma, il le cultive aux côtés de sa grand-mère, et c'est tout naturellement qu'il entre à l'IDHEC (la FEMIS actuelle).
Exceptée une expérience avec Claude Autant-Lara (septième assistant sur Occupe-toi d'Amélie en 1949), Claude Sautet ne débute sa carrière dans le cinéma qu'en 1955, avec Bonjour sourire, une comédie avec Jean Carmet, Annie Cordy et Louis De Funès. Mais ce premier film passe inaperçu, et il lui faudra attendre 1960 et Classe tous risques pour être reconnu comme un metteur en scène important dans le cinéma français, alors en pleine Nouvelle Vague. Ce film marque la rencontre de Jean-Paul Belmondo, auréolé de son succès dans A bout de souffle et Lino Ventura, pour qui Sautet avait écrit (avec Jean Redon et Frédéric Dard) Le fauve est lache (Maurice Labro, 1959). Le public et la critique sont au rendez-vous, et célèbrent Sautet.
Son troisième long métrage, L' Arme à gauche (1964) ne connut pas la même fortune, et le plongea dans une période de doute douloureuse, mais féconde. Il en ressortira grandi. Aidé de Jean-Loup Dabadie au scénario, Claude Sautet impose sa patte si caractéristique, faite d'attention méticuleuse aux détails, d'intrigues ciselées et de personnages forts. Il entame alors sa période la plus riche avec Les Choses de la vie (1969). Sautet enchaîne ensuite cinq films parmi les plus aboutis de son auteur : Max et les Ferrailleurs (1971), César et Rosalie (1972), Vincent, Francois, Paul et les autres (1974), Mado (1976) et Une histoire simple (1978). Durant cette période faste, Claude Sautet ne se pas contente de mettre en scène. Fidèle à sa réputation de "script-doctor" (il dépanne les scénaristes en mal d'inspiration). Il est ainsi collaboré à Peau de banane (1963) de Marcel Ophuls, Echappement libre (Jean Becker, 1964), La Vie de chateau (1965), Borsalino 1970 de Jacques Deray et plus tard à Mon ami le traïtre 1988 de José Giovanni. Ses talents de scénariste trouvent dans Les Yeux sans visage 1959 de Georges Franju l'occasion de se déployer et de réaliser des prouesses.
Malgré le succès, Claude Sautet a l'impression d'être prisonnier de son esthétique. Il cherche un second souffle. Il le trouve le temps d'un film, Un mauvais fils (1980), dans lequel il réunit Patrick Dewaere et Jacques Dufilho. Nimbé de la musique de Philippe Sarde, le film permet à Sautet de s'écarter de l'univers de ses précédentes réalisations. Un univers qu'il réintègre avec Garçon ! (1983), une oeuvre que le metteur en scène avoue ne pas beaucoup apprécier. Sautet aurait-il signé le film de trop ? Le réalisateur le croit et doute, une fois encore.
Sautet fait alors la connaissance de Jacques Fieschi, remarqué pour son travail sur Police (1985) de Maurice Pialat. Le scénariste insuffle un vent frais au cinéma de maître qui se croyait trop vieux, usé. Ragaillardi, il réalise Quelques jours avec moi (1988) et Un coeur en hiver (1992). En 1995, Claude Sautet met en scène Nelly et Monsieur Arnaud, qui fait figure de film-testament. Cheveux blancs, barbe taillée, Michel Serrault y apparaît comme un double du réalisateur. La mélancolie et la retenue de Monsieur Arnaud sont celles d'un Sautet qui a baissé le masque, n'ayant plus honte d'exposer ses propres démons au grand jour. Nelly & Monsieur Arnaud parachève l'oeuvre du cinéaste et apparaît comme son testament.
source : allociné
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