John Boorman
Réalisateur
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.16/10Nombre d'évaluations : 95
0 Citations 35 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Ce film méconnu est pourtant pas mal du tout.
D'une, il montre plutôt bien ce qui se passe en silence depuis des décennies dans la Forêt Amazonienne, la déforestation pour construire encore et toujours, sans réelle raison d'ailleurs que de faire du profit.
De deux, la lente disparition des peuples de la Forêt est très bien traitée, que ce soit tout le long du film avec les Invisibles, les Féroces qui les pourchassent et les Chauve-souris qui vivent au bord du fleuve, dans des taudis alors qu'ils vivaient jadis dans la Forêt. Même s'il reste une note d'espoir à la fin du film, on sait d'avance qu'elle ne durera que très peu et qu'à la vitesse ou ça va et vu que le monde n'en a rien à faire, ils sont tous condamnés à plus ou moins brève échéance.
L'histoire du jeune garçon enlevé par les Invisibles et élevé par eux est intéressante également, plus même quand il retrouve son père et que la relation entre les deux ne peut plus être la même. Trop de différences entre eux désormais pour que le jeune homme puisse revenir dans son ancien monde. Si le père partage un temps la vie des Invisibles, le temps de se rétablir, il ne peut y rester même s'il a évolué et qu'il reste marqué par cette expérience.
C'est donc, au final, un film qui montre très bien la lente destruction du poumon de la Terre, la fin de ceux qui y vivaient en harmonie avec la nature, la folie des hommes, la course au profit sans respect de rien mais également un très beau voyage dans cette Forêt Amazonienne, une découverte de la richesse de ceux qui y vivent loin de la civilisation et une bonne fin, presque poétique malgré ce qu'on sait d'évident. Le rouleau compresseur de la civilisation des êtres "intelligents" écrase doucement mais sûrement les richesses réelles de ce monde.
A voir!
Afficher en entierUne adaptation épique qui respecte au mieux les écrits de Chrétien de Troy. Un bon jeu d'acteur, j'ai surtout apprécié Merlin. Je ne saurais rajouter à ce qui a déjà été dit par les autres cinéphiles. Ca se laisse regarder tout seul comme on se régale d'une sucrerie. Vraiment un bon moment!
Afficher en entierToute l'histoire du roi Arthur, toute la légende des chevaliers de la Table Ronde et de Merlin en un seul film de 2h15, c'était un pari risqué mais relevé avec brio par John Boorman. Même si l'histoire ne prend pas le temps de s'attarder sur bien des points, ça donne au film un rythme prenant, ne laissant aucun moment de répit.
Le film vieillit bien, le travail sur les couleurs (vert surtout) et les reflets des armures est bien rendu et la musique, même si elle dénote pafois (Wagner, vraiment?) lie bien le tout.
Quant à la prestation de Nicol Williamson en Merlin, c'est vraiment bon, bien différent de ce que j'attendais.
L'un des meilleurs film sur l'histoire d'Arthur Pendragon et ses chevaliers.
Afficher en entierOn s'accroche à l'histoire et on vit l'aventure avec eux. Très bon film.
Afficher en entierSe hisser à la hauteur du premier aurait été exceptionnel même avec John Boorman aux commandes mais je ne m'attendais pas à... ça. Il y a des idées mais ça part dans tous les sens, ça propose des choses mais ça ne va pas au bout (Cocumo pour ne citer que lui) et surtout je n'ai pas trouvé de lien entre le tout.
Où est passé Damien Karras? Comment Pazuzu est encore dans le coin alors que Damien a sauté exprès pour en débarrasser Regan? Aucune référence à son sacrifice dans ce film. D'accord, ça se concentre sur l'histoire de Merrin mais quand même, raccrocher toute l'histoire aurait été bien.
Boorman propose des choses, le côté africain est bien mené mais c'est cassé dés qu'on retrouve Cocumo dans un labo avec son histoire de sauterelle. Pourquoi ne pas avoir tenu le côté légendes et croyances africaines jusqu'au bout??? D'accord, la symbolique finale est pas mal mais ça aurait été tellement mieux si l'dée première avait été jusqu'au bout.
Du coup, ce n'est pas honteux mais ça n'a pas pris le chemin qu'il aurait fallu pour donner quelque chose dans la lignée de ce que sait faire son réalisateur, pourtant doué pour les légendes et le respect des tribus de pays reculés.
Afficher en entierMagnifique et flamboyant. La légende du roi Arthur racontée dans un récit épique et captivant.
Afficher en entierBizarrement se second volet fait plus daté que le précédent, marqué très 70's, mais l’attrait principale est la prestation de l'actrice dans le rôle qui à fait sa gloire. Moins effrayant que son aîné le film réserve toutefois quelques bonnes surprises.
Afficher en entierUn survival dantesque, servi par de très bons acteurs. Un choc visuel et émotionnel ! Il faut avoir les nerfs bien accrochés pour voir le film... woaw... Pfiou !!! Et il y a aussi, côté B.O. un fameux duo d'anthologie entre un banjo et une guitare ! Une telle descente aux enfers dans les rapides, c'est à vous dégouter de faire du canoé !!! Un sacré bon film !
Afficher en entierUn jeu de dupe réjouissant. Un agréable film d'espionnage servi par de très bons acteurs.
Afficher en entierEncore un John Boorman qui laisse beaucoup à réfléchir quand on a fini le film.
Commençons par les paysages comme sait si bien les choisir le réalisateur qui se prêtent sans problème à cette histoire, cette confrontation entre la civilisation et le "monde sauvage", entre le citadin et l'autochtone...
Continuons effectivement avec ce conflit entre les touristes qui descendent la rivière et les habitants du coin qui vont leur en faire voir de toutes les couleurs. On peut interpréter les actions de chacun de bien des manières, avec leurs manières bien particulières de combattre et résister aux épreuves, avec ma préférence pour le joueur de guitare qui seul a semblé "comprendre" les gens du cru.
C'est très violent, un survival-horror avant l'heure mais avec d'excellents acteurs pour le porter et un réalisateur de talent pour le raconter.
Un des meilleurs Boorman que j'ai vu.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de John Boorman
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Goldcrest Films International : 1 film
Touchstone Pictures : 1 film
Caribury Films Ltd. : 1 film
Metro-Goldwyn-Mayer (MGM) : 1 film
Chartoff Productions : 1 film
Le Pacte : 1 film
Selmur Productions : 1 film
AMLF : 1 film
Biographie
John Boorman est né dans la ville de Shepperton, dans la banlieue de Londres. Il grandit à côté des studios de cinéma de la ville. Boorman passe une partie de son enfance chez les Jésuites et sa jeunesse est marquée par les bombardements allemands pendant la seconde guerre mondiale. Il fera le récit de cette période difficile dans La guerre a sept ans. John Boorman intégrera d'ailleurs beaucoup d'éléments autobiographiques dans ses oeuvres.
À dix-huit ans, il gagne sa vie en étant critique de cinéma à la radio et en écrivant des articles pour divers magazines. Réalisateur anglais le plus brillant et le plus original de sa génération, il a fait ses premières armes à la télévision. Il devient monteur à la télévision pour le BBC, avant de réaliser des courts métrages documentaires.
En 1965, il tourne son premier long métrage Sauve qui peut. L'année suivante, retour au documentaire avec un film sur D.W. Griffith, "The Great Director". C'est en faisant des recherches sur Griffith, que John Boorman rencontre Judd Bernard qui lui confie le script du film policier Le Point de non retour avec Lee Marvin. L'année suivante, Boorman dirige à nouveau Marvin pour Duel dans le Pacifique, un huit clos à ciel ouvert avec Toshirô Mifune l'acteur fétiche d'Akira Kurosawa.
En 1970, il rentre à Londres pour tourner Leo the Last avec Marcello Mastroianni. Deux ans plus tard, il retourne aux Etats-Unis pour réaliser Délivrance; le film est un immense succès critique. Après ce succès, Boorman désire réaliser un film de science-fiction. Il veut adapter Le Seigneur des Anneaux, mais devant le coût du projet les producteurs refusent. Il écrit alors un scénario original d'anticipation très pessimiste: Zardoz qu'il tournera en Irlande. Malgré la présence de Sean Connery au générique, le film sera un échec cuisant. Boorman réalise alors la suite de L' Exorciste de William Friedkin, L' Exorciste 2 - l'hérétique, un film de commande.
Le cinéaste met alors quatre années pour réaliser ce qui restera sans doute comme le chef d'oeuvre de sa carrière : Excalibur. Commence alors pour lui une décennie de succès. Il enchaîne La Forêt d'émeraude, La guerre a sept ans et Tout pour réussir. Les trois films sont grandement appréciés par la critique et le public. Après un moyen métrage I dreamt I woke up, John Boorman réalise en 1994 Rangoon, un film de studio sur la dictature en Birmanie avec Patricia Arquette. Après avoir tourné le téléfilm Two Nudes Bathing avec John Hurt et Charley Boorman, le cinéaste participe à Lumière et compagnie film en hommage aux frères Lumière, où quarante réalisateurs proposent chacun un court-métrage. En 1998, il revient avec Le Général, un film indépendant. Filmé en noir et blanc, le film est récompensé à Cannes par le prix de la mise en scène. Après trois années de silence, John Boorman signe Le Tailleur de Panama, un film d'espionnage avec Pierce Brosnan. Même si le film semble loin de l'univers de Boorman, il signe avec ce film de studio, une oeuvre ironique et pertinente.
En 2004, le cinéaste dirige Juliette Binoche dans Country of my skull, un film se passant en Afrique du Sud. Véritable nomade du cinéma, Boorman se ballade entre les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Irlande depuis maintenant plus de trente-cinq ans. Il tourne deux ans plus tard The Tiger's Tail, comédie policière avec pour interprètes principaux Kim Catrall et Brendan Gleeson. Le cinéaste revient à la mise en scène en 2014 avec le mélodrame Queen & Country qui s'intéresse au destin de deux jeunes soldats pendant la guerre de Corée.
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