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En 1889 dans le sillage de l’institutrice Louise Violet. Envoyée dans un village de la campagne française, elle doit imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants ni auprès des parents…
Lorsque l’école fait intégralement partie de votre vie, il est difficile de s’imaginer une époque où ce n’était pas le cas, où les enfants n’y avaient pas accès, où ils grandissaient sans avoir la possibilité d’apprendre, que ce soit à lire, à écrire ou même à compter et surtout, il est d’autant plus difficile d’imaginer que lorsqu’ils ont pu prétendre à cette chance, beaucoup de parents étaient contre. C’est le cadre que pose ce film, qui revient aux débuts de l’instruction obligatoire, une loi qui aurait dû être synonyme de grande avancée, de chance pour tous, mais qui a pourtant été très mal accueillie, d’autant plus dans les campagnes, où finalement, les enfants représentaient une main d’œuvre gratuite pour leurs parents, qui ne pouvaient parfois compter que sur eux. Il ne faut pas oublier que c’était également une époque trouble, où la révolution, ainsi que la Commune n’étaient pas loin dans les esprits, la population pouvait craindre que ces figures d’autorité puissent alors instiller leurs propres idées dans ces jeunes esprits, les détournant un peu plus de la voie qui leur était destinée. Autant d’éléments dont on prend réellement conscience ici, des comportements que l’on comprend aisément, bien que l’on puisse les trouver révoltants, il faut pouvoir remettre les évènements dans le bon contexte, pour en appréhender toutes les nuances, pour pouvoir cerner les différents points de vue et l’état d’esprit au plus près de la réalité de cette période. J’ai beaucoup aimé la réalisation d’Eric Besnard, tout en justesse, il a su mettre en lumière la complexité de toute une époque, ses enjeux, ses espoirs, mais aussi ses difficultés, c’est un travail de recherches minutieux et qui nous livre un cadre absolument passionnant. Visuellement, c’est une reconstitution extraordinaire de détails, tout est merveilleusement étudié, les costumes, la façon de vivre, les conditions de travail et autres, c’est d’une justesse percutante, pour nous immerger avec d’autant plus de force au cœur de toute une époque. En ce qui concerne le scénario, il est assez simple, néanmoins, son but n’était pas de choisir la complexité, en cela, il saura nous plonger dans son intrigue, sans jamais nous ennuyer, c’est un contexte historique riche d’enjeux, qui saura nous tenir en haleine par ses questions, mais également par les destins qui parcourent cette histoire. Alors, c’est un récit bouleversant, aux sujets forts, qui nous fait comprendre que ce que l’on considère comme acquis aujourd’hui, n’a pas toujours était aussi simple, qu’il faut continuer à se battre, parce que l’éducation est sans cesse en danger, nous en sommes malheureusement d’autant plus témoins dans notre actualité et qu’elle représente une issue, une porte de sortie pour beaucoup d’enfants, pour peu qu’on leur laisse tous la chance d’y prétendre. Quant au casting, le duo Alexandra Lamy/Grégory Gadebois est d’une efficacité redoutable, leur alchimie est évidente et extrêmement juste.
En bref : Un film bluffant dans sa reconstitution de toute une époque, tant visuellement, que dans les enjeux qui parcourent son Histoire, il nous fait partager ce que l’on considère comme une avancée majeure, qui n’a pourtant pas été considérée comme telle, au regard de cette période, des changements radicaux que ça pouvait représenter pour cette population et qui nous fait partager avec une justesse effarante, les questionnements, ainsi que le bouleversement que cette loi a pu entraîner !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/12/10/louise-violet/
C'est mon premier film en avant-première et je l'ai beaucoup apprécié. Il nous montre l'évolution de l'éducation à l'école sein d'un village avec une touche humoristique.
Synopsis
En 1889 dans le sillage de l’institutrice Louise Violet. Envoyée dans un village de la campagne française, elle doit imposer l’école de la République (gratuite, obligatoire et laïque). Une mission qui ne la rend populaire ni auprès des enfants ni auprès des parents…
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