Dommage, une nouvelle adaptation d'un roman méconnu signé Jane Austen, ça avait de quoi faire frétiller les fans.

Au final, on est plus dans une démonstration de style que dans un travail approfondi.

Tout paraît creux et superficiel, les personnages sont plats, de jolies coquilles vides, l'univers n'est pas approfondi, les scènes ne s'enchaînent pas naturellement, la réalisation semble assez dépassée par l'oeuvre de base.

Reste une comédie cynique au propos irrévérencieux et aux dialogues omniprésents.

Comme Emma ou Orgueil et Préjugés, la BBC a décidé d'adapter une oeuvre en rapport avec Jane Austen, faisant la joie de tous les fans du livre d'origine et de cette "pseudo" suite.

Il s'agit d'un téléfilm en deux (ou trois, suivant le découpage) parties et non d'une série !

Hélas, on n'y reconnait ni les traits de caractère qui nous ont fait aimer les personnages ni le style de Austen.

Je n'ai pas aimé l'actrice ; son côté vieille peau transparente est si peu en rapport avec la pétillante Elizabeth qu'on pourrait se demander à quoi pensait le directeur de casting en la retenant.

Quant au film lui-même, les décors sont superbes, les costumes un peu moins, la réalisation et le scénario bien menés.

Un film enjoué, pétillant et léger comme une bulle de champagne, aussi volatile aussi.

Les acteurs sont excellents (mention spéciale à John Wood), les décors et costumes absolument magnifiques. Une comédie pure, faite de quiproquos et de mensonges, qui n'est pas inoubliable mais reste terriblement sympathique.

Pour les fans de films en costumes "so british", ça devrait leur plaire.

Pas la première fois qu'en se retrouvant en vedette solo, Vin Diesel envoie le film droit dans le mur. Sa façon de jouer est limitée et manque de nuance. Il ne parvient logiquement pas à sortir son personnage du cliché badass ni lui insuffler de la profondeur.

Il avait ainsi grandement participé au naufrage Babylon AD. J'ai retrouvé ici la même sensation.

Bon, il faut bien avouer que le scénar déséquilibré n'a pas aidé.

Ça m'a même laissé perplexe, me demandant quand l'intro allait s'arrêter, et pouf, le film était déjà terminé.

La chasse aux sorcières est bien trop manichéenne, et malgré de beaux effets spéciaux, l'histoire semble avoir été charcutée par des producteurs débutants.

Un film intéressant, une plongée dans le déséquilibre, même si cela manquait d'un véritable regard de cinéaste, instillant plus de mal-être dans la pellicule.

L'aspect médical et psychiatrique n'est qu'un prétexte, je regrette à ce titre le traitement allégé rendu sur le personnage d'Eliza.

Le jeu des acteurs est très "propre", dans le sens où le rendu est juste, il n'y a pas de vraies fausses notes même si certains ont apprécié de cabotiner...

Bien entendu, c'est surtout le visuel 19ème (costumes, décors) et les acteurs qui m'ont poussée vers ce film, plus que l'histoire.

Au final, un bon petit suspense gothique, un retournement final Spoiler(cliquez pour révéler)bien que le prologue ait bien vendu la mèche en donnant trop d'indices.

En fin de compte, je remercie ceux qui ont été déçus et l'ont fait savoir, ceux qui ont craché sur le film, les acteurs, le scénario, l'intention, l'aspect mercantile, etc.

Parce que je suis allée voir cet épisode sans en attendre grand chose et j'en suis sortie ravie, tout simplement d'avoir eu sous les yeux le prolongement d'une saga que j'aime depuis l'enfance.

Des défauts ?

Il y en a plein. Et alors ?

Star Wars IV en était bourré.

Bizarrement, c'est le genre de films qu'on va d'abord voir pour le côté épouvante gothique époque 19ème.

Et j'en suis sortie avec la même sensation de vide que La Dame en noir. L'histoire est trop linéaire, la psychologie sommaire.

Mais là où le film avec Radcliffe fichait quand même bien les pétoches, ici, les fantômes (moches) ne sont que des prétextes. Car dans Crimson Peak, les monstres sont bien vivants.

Je regrette vraiment une certaine répétition qui empêche l'évolution des personnages et surtout ne leur confère pas de réelle profondeur.

La relation qui va tout précipiter manque cruellement de venin, les acteurs s'étant trop pliés aux consignes de retenue afin de ménager le suspense (facilement découvert) qu'ils en oublient de jouer la sensualité trouble, celle qui devait donner du piment à l'ensemble.

Le couple principal n'est pas touchant, la relation frère/soeur n'est pas assez malsaine, et les seconds rôles font office de figurants.

En revanche, les décors et l'ambiance sont bien maîtrisés, parfaitement exploités. Terrible, cette sensation de froid dégagée par le manoir (ou c'est parce qu'on se gelait dans la salle de ciné).

Le domaine est glauque, à l'image de l'histoire de ses habitants. C'est la réussite du film.

Bref, un film de fantômes bien chiche, qui a tout misé sur l'aspect visuel.

Ne jamais dire "fontaine, je ne boirai pas de ton eau"...

Si je fais encore et toujours de la résistance envers la version écrite (je n'aime pas la médiocrité stylistique en littérature), j'avais envie de savoir pourquoi elle avait provoqué tant d'engouement.

Je n'avais donc aucune attente quant à l'adaptation, juste de la curiosité par rapport au sujet.

En toute honnêteté, j'ai trouvé certains points intéressants.

Je n'ai pas accroché au jeu sans nuance de Jamie Dornan, troublant de fadeur, mais j'ai trouvé Dakota Johnson assez sympathique.

Le côté fleur-bleue dégoulinant m'est vite apparu peu crédible, gnangnan voire assez gênant.

Les scènes de sexe sont esthétiques (éclairage, musique, prises de vue) mais le montage ultra découpé en montre si peu qu'il gomme tout aspect érotique et sulfureux pour ne garder que des étreintes aseptisées.

[Spoiler]

Ce qui m'a intéressée, c'est le refus d'Anastasia de se plier totalement aux exigences de Christian.

Elle ne signe pas le contrat, s'initie à certaines pratiques pour le plaisir et pour comprendre son compagnon, mais elle pose ses propres limites et le lui fait clairement savoir.

J'ai aimé la scène des coups de ceinture pour cette raison.

Elle veut comprendre le besoin de punir qu'a Christian, elle en fait l'expérience, et se rend compte du caractère pathologique de cette pratique pour Grey.

Ce n'est pas une relation D/s telle que la vivent deux partenaires sur un pied d'égalité, mais un moyen pour lui d'assouvir ses instincts les plus vils sous couvert de pratique sexuelle "singulière".

Décidant que cela ne lui convient pas, elle adopte l'attitude la plus saine : le quitter.

fin de la première partie.

Donc un propos pas si mal tourné, mais le côté mièvre de la "romance" nivèle le tout vers le bas.

Aïe, un mauvais film surfant sur la vague de 50 Nuances...

les acteurs sont des têtes connues : Daniel Baldwin en patriarche, Charisma Carpenter en Michelle, et un joli nouveau venu pour Ryan : Bryce Draper.

Hélas, c'est mou, pas très bien interprété, les scènes érotiques sont noyées sous un flot de musique inappropriée et manquent cruellement de sensualité.

A ce jour, aucune date de sortie en France pour le film (qui fait plus téléfilm) ou le DVD et c'est tant mieux, ça évite l'achat impulsif qu'on regrette par la suite.

Une des pires bouses cinématographiques qu'il m'ait été donné de voir.

Dialogues indigents, scénario à gros potentiel exploité par des décérébrés, acteurs puant l'autosatisfaction, humour scato navrant et absolument pas drôle, même au quinzième degré et sous acide.

Rien, mais alors rien à sauver là-dedans.

Y en a qui aiment, tant mieux. Je n'en fais pas partie et ça me convient tout autant...