Magnifique et touchant. J'ai adoré ce film, comme j'ai adoré ses prédécesseurs. Makoto Shinkai est un poète qui adore nous entraîner dans les passages entre les mondes et les époques. Sa magie m'emporte à chaque fois et je ne peux m'empêcher de m'attacher à ses personnages tendres et touchants, pleins de courage et de sentiments. Un voyage incroyable où la musique nous envoute et le visuel nous charme.

Grande fan des oeuvres d'Alexandre Dumas, je dois dire que j'ai adoré cette adaptation. Les acteurs sont bien trouvés et donnent de la dimension à leur personnage, on se laisse embarquer par l'histoire sans s'en rendre compte. C'est justement dosé, jamais trop lourd, jamais trop niais. Un peu sombre aussi et ça me plait. Les scènes de combats sont très bien tournées et les costumes autant que les décors sont sublimes. J'ai hâte de retourner au cinéma pour voir la seconde partie !

A regarder en se détachant un peu de l’œuvre originale. C'est inspiré et non complètement fidèle au manga. Certains points sont biens, d'autres moins.

Je ne suis pas une grande connaisseuse des Chevaliers du Zodiaque mais j'ai suivi la série (manga et animé), je connais donc la référence. Je ne suis pas la mieux placée pour juger de la bonne adaptation ou non, mais je trouve que cette version n'est pas si mauvaise que ce que j'ai pu lire ou entendre.

Ça se regard comme on pourrait voir un prologue ou une introduction à la série pour ceux qui veulent découvrir l’œuvre originale. Après tout, le film est centré sur la révélation du cosmos de Seiya et sa rencontre avec Sienna (Athéna).

Les scènes de combats ou de libération de cosmos sont plutôt bien réalisées. Les acteurs ne sont pas mauvais et donnent un visage "réel" aux personnages. Dans le précédent film (qui n'était pas mauvais non plus dans le genre), nous étions restés sur de l'animation 3D. Là c'est avec de vrais acteurs et ça donne un peu de concret, si je puis dire.

Un peu déçu par les armures, qui auraient pu être mieux faites bien que ce ne soit pas monstrueux non plus. On a une quête louable, un peu d'humour, de la castagne et un peu de sentiments naissants. Une bonne recette dans le fond, même si ce n'est pas parfait.

J'aurais aimé que l'histoire aille plus loin, en voir un peu plus et rencontrer les autres chevaliers. Y aura-t-il une suite ? Vu les critiques, j'ai peur que nous ne voyons pas l'aventure se poursuivre. C'est dommage, car malgré quelques erreurs, il y a du potentiel.

Ca se laisse regarder mais guère davantage. J'ai trouvé ça un peu brouillon et maquant de cohérence. Ça va très vite sur certains points : l'évolution de la mutation chez Ghost est ultra rapide, par exemple.

On reste sur sa fin. Ça manque de réponse, ou d'explication. Et le rôle du flic est inexploité. Dommage.

Très mignon mais je n'ai pas retrouvé la double lecture qu'on peut parfois avoir avec les films Disney-Pixar. Ça s'adresse vraiment aux plus jeunes (comme Luca par exemple) et les plus grands se laissent charmer par l'histoire sans s'y plonger vraiment. Un peu prévisible aussi. J'ai parfois eu l'impression de revoir Zootopie, avec cette ville où tous se mélangent et où il y a des quartiers par éléments. Autrement, j'ai passé un bon moment avec Flam et Flack, et les parents de notre jeune flamboyante sont drôles et attachants.

J'ai trouvé ce dernier épisode extrêmement touchant. On sent que c'est la dernière fois qu'Harrison Ford se coiffe du Fedora d'Indiana. J'ai adoré retrouvé les personnages rencontrés dans les épisodes précédents (Sallah et Marion) et les nouveaux venus sont sympathiques. Le jeune Teddy est un personnage qui mérite qu'on s'y attarde ; quant à Héléna je suis partagée par l'envie de lui mettre une baffe (des fois, ça serait mérité) et l'espoir qu'elle grandisse un peu et apprenne de son parrain.

Même si l'aventure est moins prenante que dans les trois premiers volets, on se prend au jeu de cette course contre la montre. Et le thème est tout indiqué à ce que traverse notre héros.

Ce cinquième chapitre est une percée dans les sentiments d'Indiana, sur sa vie, son passé, son histoire. J'espérais une relève par son fils mais j'ai été presque choquée d'apprendre que Mutt ne serait pas présent (sans vouloir en révéler trop). Ça m'a pas mal chamboulée de voir notre cher aventurier si atteint Spoiler(cliquez pour révéler)par la disparition de son fils et sa séparation avec Marion, d'où cette impression que ce film est plus touchant que les autres, au delà du fait que ce soit le dernier.

Spoiler(cliquez pour révéler)La rencontre d'Indiana avec Archimède est bouleversante et ce désir de vouloir rester dans une époque (dans l'Histoire) qu'il n'a pas cessé d'étudier est compréhensible.

Je suis un peu triste que les aventures d'Indiana Jones s'achèvent. J'ai grandi avec la saga et espère que la relève tant espérée se fera. Qui sait.

Ça se regarde mais sans plus. L'affiche est sublime et c'est ce qui m'a poussé à le regarder. Je n'en attendais pas grand chose. C'est divertissant.

Un scénario très prévisible et d'un classique évident. Les personnages sont un peu plats même si Naya représente la naïveté douce et sincère.

La musique, les costumes et le design nous plongent dans la culture ukrainienne et c'est vraiment appréciable. Ça dépayse et nous offre un point de vue différent.

Points positifs : un dessin animé qui ne sort pas d'un grand studio américain (vision d'Europe de l'Est, ça change pour un fois) et une morale sur le respect de la nature qui a le mérite d'être d'actualité.

Ce film est avant tout un très bel hommage à Chadwick Boseman. Nul autre que lui n'aurait pu interpréter T'Challa et je remercies infiniment l'équipe du film de ne pas lui avoir choisi de remplaçant. Il avait si brillamment interpréter le rôle qu'il était impensable de voir un autre que lui endosser le costume de Black Panther et du Prince T'Challa.

Loin du Marvel classique très manichéen (et parfois un peu lassant), on plonge ici dans un univers plein de nuances où Shuri devient le personnage central. A travers elle, on oscille entre deuil, tristesse, colère et désir de vengeance ; introspection et raison. Je n'en dirais pas davantage sans dévoiler tout le film.

J'aime cette vision où ultra modernité côtoie le traditionnel. Ça m'avait déjà plu dans le premier volet, et j'ai adoré retrouver ce contraste justement dosé dans cette suite. On pourrait même parler de relève, car Black Panther est au delà de l'homme, au delà du héro incarné. C'est une entité, immuable et impérissable.

J'émets quelques réserves sur le scénario. Certaines choses auraient pu être abordées différemment, certaines confrontations évitées aussi. Il arrive parfois que les personnages se laissent trop gagner par leurs sentiments avant d'agir. Mais dans l'ensemble, ça reste cohérent et les principaux protagonistes évoluent aussi de part leurs choix et leurs décisions (bons ou mauvais).

Le thème du deuil est le cœur du film suite au décès de l'acteur emblématique du premier volet. Jamais jusqu'à présent un Marvel ne m'avait touché autant. Le départ de Chadwick Boseman a été traité avec intelligence et l'hommage qui lui est rendu est palpable, sensible, poignant. Les images de l'acteur durant le générique de Marvel Studios dans le silence ne laissent vraiment pas indifférent. Bien plus que l'histoire en elle-même, c'est sans doute cet aspect là qui m'a le plus émue.

J'ai aimé l'évolution de Shuri et la place qu'elle prend petit à petit sans le savoir. Je m'y attendais car c'est dans la logique des choses, comme une évidence, un héritage. Revoir Nakia était espéré, et la fin donne tout son sens au film.

J'avais adoré le premier film du nom, et j'attendais énormément de cette suite. Pour tout dire, elle est à la hauteur de mes attentes ! Si ce n'est d'avantage. Je crois que j'aime cette suite encore plus que le premier film.

Je me suis régalée. Du début à la fin. La revisite du conte de la Belle au Bois Dormant est géniale, inventive, originale et magique. Dès les premières secondes nous voilà de nouveau embarqué dans l'aventure, à travers la Lande et sa magie.

C'est travaillé, et ça se ressent tout de suite. Que ce soit en termes de costumes, de maquillage, de décors, de plans. Tout a été pensé, réfléchi. C'est d'une très belle qualité autant graphique que scénaristique. Et ça arrive trop peu ces dernières années pour le souligner.

Les acteurs incarnent leur personnage avec crédibilité et magnificence. Angélina Joli est vraiment magnifique, je suis une grande fan de son interprétation de ma sorcière préférée. Et la jeune Elle Fanning nous offre une Aurore pleine de convictions et prête à défendre ce qu'elle croit juste. Loin de la belle endormie naïve et passive du dessin animé. Un vrai plus ! Quant à Michelle Pfeiffer, elle interprète à merveille cette sombre et sublime reine, qu'on ne voudrait pas pour belle-mère.

Ce second volet nous permet d'aborder plus avant l'univers de Maléfique, la Lande et ses habitants, mais aussi les origines de la fée et son histoire. J'ai particulièrement apprécié la rencontre avec le peuple des fées noires et la légende qui leur donne naissance. J'aurai presque voulu rester avec eux un peu plus et regrette un peu qu'il n'ait pas été d'avantage exploité et abordé.

Quand aux effets spéciaux, aux costumes et autres décors, c'est sublime. On en prend plein les yeux et on se laisse emporter dans l'histoire sans s'en rendre compte pour deux heures de magie et d'émerveillement, de rires et de larmes, de frayeur et de douceur.

Le contraste entre Maléfique et Ingris est judicieusement trouvé, aussi. Bien que cela reprenne l'éternel code couleur du bien et du mal, voilà que Disney s'amuse à l'inverser. Et ça ne me déplait pas, bien au contraire. J'aime beaucoup cette façon de montrer que rien n'est évident au premier regard, que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être en réalité et qu'il faut savoir voir plus loin que l'apparence pour réellement connaître les choses.

Car non, le blanc n'est pas toujours immaculé, et le noir n'est pas seulement obscurité. Cela nous montre une fois de plus que Maléfique n'est pas uniquement mauvaise, et que derrière l'image que le conte original en donne, son personnage est plus complexe que ça et qu'elle se laisse beaucoup guider par ses sentiments quels qu'ils soient. J'aime assez l'idée que, pour une fois, ce ne sont pas les méchants qui sont en noir et les gentils en blanc. Le contraste existe et Maléfique en est le reflet : derrière son apparence sombre et intimidante, elle reste un être pourvu d'émotions puissantes et de sentiments forts, qu'elle peine parfois à contrôler. Au fond, elle nous ressemble (nous, humains) bien plus qu'on pourrait le croire.

Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Comme lorsque j'ai regardé la premier volet, j'ai été happée dès le premier plan pour ne plus sortir du film jusqu'à la fin. Un véritable régal ! Si le monde du cinéma pouvait nous proposer des films fantastiques de cette qualité là plus souvent, je ne dis pas non.

Seul reproche (si on peut appeler ça un reproche lol) : j'en aurais voulu plus. Oui, à ma sortie du cinéma, j'en redemandais encore. Ce second volet m'a semblé trop court, et quitter la Lande a été un peu dur. Je serais bien resté aux côtés de Maléfique encore un peu ! Est-ce que nous pourrions espérer qu'un troisième épisode voit le jour ? En ce qui me concerne, s'il est aussi bien réalisé que ses prédécesseurs, je suis preneuse !

Quoi qu'il en soit, voilà un superbe film qui ravira petits et grands pour un magnifique voyage plein de magie et de créatures fantastiques ! Je le conseille vivement à tous les amoureux de la fantasy en tout genre et autres contes féériques.

Une déception, grandement pressentie. Après la grandiose trilogie de Christopher Nolan, le niveau est placé très haut. Et ce film plonge en dessous du niveau zéro...

Superman est un chouinard perpétuel. Batman a plus d'Iron Man que du personnage d'origine, et son sadisme est lourd. Leur duel est une vaste plaisanterie et ne sert à rien. Le fils Luthor est un antagoniste minable. Un kitch summum-issime. Une prévisibilité à pleurer. Les cauchemars de Bruce sont difficilement compréhensible par les novices. Une surenchère d'effets spéciaux et d'explosions en tout genre. Et je ne parlerais pas des incohérences...

Un film qui dure 2h30 pour un résultat quasi nul... Je me suis ennuyée ferme. Et à ce stade, je ne sais pas si je suis déçue, dégoûtée ou en colère...