Une découverte rafraichissante et drôle qui me laissera un souvenir positif. Sous couvert d'une histoire un peu loufoque et cocasse, Starbuck nous offre un moment de détente agréable et soulève à sa manière quelques questions sur les pratiques médicales actuelles. C'est un film sans prise de tête, l'accent québecois est parfois comique et les acteurs sont à fond dans l'excès dans l'interprétation qu'ils donnent à leur personnage ce qui leur va très bien.

Drôle mais aussi touchant, souvent dans le second degré mais grave dans certaines scènes, Starbuck peut ravir une grande diversité de spectateurs !

Un bon film, notamment de par une réalisation très propre. On se demande un peu où le film va nous mener dans un premier temps et plus on approche de la fin plus l'étau se resserre.

Il y a beaucoup de silence, l'essentiel se passe à travers le jeu des acteurs, tous très bons. L'immersion au coeur de Manille est crue mais semble réaliste. Tout se précipite dans les dernières minutes mais d'une manière plutôt bien pensée qui m'a satisfaite.

Et bien pour ma part je dis non. Tombée par hasard sur la bande annonce de ce film, j'ai été très alléchée par celle-ci qui laissait présager quelque chose de novateur, un thriller psychologique intéressant. Quelle déception ! Tout ce qui est intéressant est montré dans la bande annonce. Le reste du film est plat, mou et tient difficilement la route. Les raisons qui poussent la petite amie à s'enfermer sont déjà risibles mais en plus les incohérences s'enchainent: comment arrive-t-elle à se nourrir et à rester si en forme (elle s'époumone et frappe souvent pour essayer de manifester sa présence) ? Comment une pièce comme celle où elle se trouve peut ne pas être remarquée ? (ils expliquent comment l'espace vide derrière la cloison qui ne donne dans aucune autre pièce ?) Et puis plus on avance et plus on attend une surprise, quelque chose qui vienne pimenter la chose. Or rien. Juste une fin décevante et pathétique qui sonne comme un conflit d'égo minable alors que c'est au petit ami que j'aurais demandé des comptes.

Bref, je n'ai pas apprécié, j'aurais souhaité quelque chose de plus angoissant, maîtrisé par le réalisateur et mieux servi niveau casting.

Il m'est difficile d'évaluer States of Grace tant mon ressenti est fait de paradoxes. Le sentiment qui a dominé en sortant de la salle de cinéma était très positif. Avec des acteurs formidables sans exception (même si Brie Larson est à elle seule pour beaucoup dans la réussite globale du film tant elle parvient à donner de la profondeur et une palette d'émotions à son personnage) et un ton juste et finalement optimiste malgré des histoires difficiles, State of Grace nous procure de très belles émotions et ne cherche pas trop à attirer nos bons sentiments. On se surprend à sourire souvent, rire aussi et on s'attache à chaque personnage.

Néanmoins, en y repensant, le principal reproche que je ferais au film c'est de traiter d'un sujet si délicat d'une manière presque trop simpliste. L'optimisme du film est agréable mais ne correspond pas vraiment à la réalité des faits et des vécus de chacun. Certes, States of Grace ne se veut pas un film documentaire qui colle aux faits, mais cela fausse un peu l'image du métier de moniteur et il semble ici que la souffrance des adolescents reçus puissent toujours trouver une issue heureuse. On est loin de la violence réelle dont peuvent être victimes et faire preuves certains ados et puis il est difficile de penser qu'en réalité quelqu'un comme Grace puisse exercer un tel poste vu ses antécédents.

Malgré tout, je garderais du film une image excellente et je n'hésiterais pas à pousser les gens autour de moi à le visionner pour pouvoir connaitre leur avis !

Un film très imagé et mélodieux, qui appelle pas mal à la libre interprétation de chacun et s'essaie à un mélange des genres plutôt réussi entre thriller, drame et fantastique. Les actrices sont pour beaucoup dans la réussite de l'ensemble et j'ai vraiment découvert le potentiel de Jessica Biel avec ce film. La bande son comporte des chansons qui conviennent très bien aux scènes et qui amplifient les émotions du spectateur.

Excellent, dommage qu'il n'ait pas bénéficié d'une plus large médiatisation !

Tout est plutôt bon dans Like crazy mais dans sa globalité le film ne décolle pas, ne surprend pas et j'ai cherché tout le long la petite étincelle, le petit plus qui ferait de cette histoire quelque chose de plus grand...en vain. C'est dommage parce que le couple principal fonctionne bien, les émotions sonnent plutôt justes mais au moment où l'on attend du film qu'il se lance vraiment, j'ai eu l'impression de stagner. Les dialogues manquaient de finesse et certaines scènes n'étaient pas vraiment utiles. Et puis je trouve regrettable la place que tiennent les personnages secondaires, bien malmenés. Quant à la fin, je ne l'ai ni détesté ni vraiment aimé mais elle reste dans le suggestif et ça me plait.

Un film qui restera sans doute agréable pour les amateurs du genre uniquement.

Un film avec de grosses pointures et son lot de cascades, d'explosions et de machination comme tout film d'action qui se respecte. Il faut aimer ça, ce qui est rarement mon cas mais là en plus le tout est couru d'avance, sans originalité et sans finesse...

Un film très agréable à regarder, qui ne manque pas de rebondissements et le duo d'acteurs Hanks-Di Caprio fonctionne très bien. On reconnait bien Spielberg dans la réalisation et l'histoire vraie qui a donné le film est assez incroyable (bien que romancée ici pour les besoins du film j'imagine).

J'ai vu seulement les 2/3 du film mais c'est une atmosphère plutôt sombre avec une d'enquête comme je les aime qui m'a fait pensée à d'autres films dans la veine et j'ai trouvé José Garcia pas mauvais du tout. Je lirai sans doute le livre afin d'avoir une vision plus critique du film.

Un film qui a su capter ce qui faisait la réussite du livre ! Josiane Balasko est excellente dans le rôle de Renée et la jeune fille qui joue Paloma également. Comme le livre, le film manque un peu d'action mais les situations font sourire et sonnent justes. Les réflexions de Paloma sont d'une grande maturité et on s'attache à ce trio si improbable (le troisième membre étant le nouvel arrivant dans l'immeuble).

Je ne suis pas déçue !