Jérôme Cornuau
Réalisateur
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Note moyenne : 6.38/10Nombre d'évaluations : 39
0 Citations 17 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Waouh. J'avais l'impression que mon âme était hors de moi et qu'elle cherchait à comprendre tout ce mystère qui planait autour de cette petite famille, notamment Lola. C'est un très beau film dont la fin était inimaginable contrairement à celui ou celle qui avait bien pu renverser l'enfant (c'était assez prévisible). C'est la première fois qu'un film me donne autant envie de pleurer, parce que je ne suis pas du genre à pleurer devant mon écran.
J'ai également été abasourdie quand j'ai vu Michaël Youn dans un rôle pareil. Quelle surprise !
Film que je vous recommande vivement.
Afficher en entierL'adaptation au cinéma de la célèbre série française des années 70 est une grosse déception. A trop vouloir ressembler à l'oeuvre originale, le réalisateur s'égare et ne nous captive pas. L'interprétation en fait des tonnes et la reconstitution sonne faux. Mieux vaut revoir un épisode de la série originale.
Afficher en entierLes adaptations au cinéma des séries télé cultes ne donnent pas forcément de bons films. Les brigades du tigres sont donc l'exception qui confirme la règle. On retrouve avec plaisir le commissaire Valentin (excellent Clovis Cornillac) et ses acolytes. La reconstitution de la belle époque est à la hauteur d'un scénario qui tient franchement bien la route, et n'en déplaisent aux esprits grincheux, il n'y pas tant d'anachronismes et d'invraisenblances que ça. Et oui, ausi étrange que cela puisse paraître, la foule s'est rendue en masse à la fin de Jules Bonnot (on a la télé-réalité qu'on peut...). Un très bon point également pour Diane Kruger dont le jeu vaut largement la superbe plastique. Pour conclure, un très bon film populaire, qui sans être un monument, permet de passer un très agréable moment.
Afficher en entierJ'ai passé un très bon moment. J'ai beaucoup rigolé et sa fait du bien, un peu de douceur dans ce monde de brut. De mémoire je ne me souviens pas avoir vue un film avec Fanny Ardant, mais elle est vraiment superbe !! Je l'ai trouvée vraiment fascinante dans ce rôle. J'ai également découvert Marina Hands, dans certaine critique que j'ai lue avant d'aller voir le film, certains disaient et je reprends leurs mots "qu'elle est dégueulasse", tout d'abord, je trouve cela très méchant et ensuite trouve que non. Elle n'est pas moche, dans le film c'est avec sa personnalité que j'ai eu du mal au début, mais ensuite je l'ai trouvée très attachante. J'ai surtout aimé et rigolé lorsqu'elle c'est rendue compte qu'elle était amoureuse du paysagiste. Ce sont un peu les "La Belle et la Bête" des temps modernes, je trouve.
Vraiment si vous voulez vous changer les idées, je vous le conseille fortement !!
Afficher en entier"Tenter de comprendre le jour en se promenant la nuit"
On se demande parfois pour quelles raisons certaines œuvres bénéficient d'une large audience et pourquoi d'autres restent confidentielles. On a en effet de temps en temps l'impression que la qualité n'est pas le critère déterminant, que ce soit dans un sens ou dans l'autre d'ailleurs.
C'est la question que je me suis posée après le visionnage de ce film qui semble peu connu.
Est-ce le genre ? On navigue dans une réalité qui pourrait n'être qu'une façade. Les personnages se comportent d'une manière curieuse, un peu comme si leur vernis social faisait défaut. On hésite sans cesse entre le paranormal et l'irrationnel.
Est-ce l'histoire qui ne convainc pas ? Lola va disparaître lors d'un séjour de vacances avec sa maman sur une île écossaise. Le père, affolé, va réagir brutalement lorsqu'il rejoint son épouse après ce tragique événement. On ne la retrouvera pas et aucune explication ne sera donnée. Pourtant, deux ans plus tard, jour pour jour, elle va réapparaître au même endroit. Sans davantage d'explications, car elle ne parle plus...
Est-ce le côté incohérent ? On ne comprend pas pourquoi le père va la chercher, seul ! Qu'arrive-t-il à la mère qui ne répond même pas lorsque son ex-mari l'appelle à propos de leur fille enfin retrouvée ? Ou est-ce l'attitude particulière des nombreux personnages secondaires qui dérange, même si on pressent que ces rôles sont de première importance ?
La lumière se fera bien sûr.
Indirectement.
Par l'ombre... par la face cachée, normalement inaccessible...
La musique, discrète, assombrit l'éclat du réel. Et elle éclaire l'ombre, le tréfonds, la veine la plus secrète de l'âme. Le sens du chant est quelque peu oublié, les harmonies sont obscures. Quelques moments plus musicaux, où un violoncelle et un quatuor nous bercent, allègent l'atmosphère au début du film.
La mise en scène, très réussie, sert idéalement le propos. Le désarroi des personnages, leurs côtés occultes trouvent la meilleure expression possible. La photographie est très belle avec des vues superbes de l'île mystérieuse, des brumes, des plans inquiétants, une exploitation judicieuse des vitres dont les reflets superposent deux aspects normalement non solubles, des couleurs altérées par moments, des scènes de nuit pleines d'ambiance...
Phénoménale présence de Michaël Youn qui campe un père totalement à la dérive, pétri de panique, protecteur jusqu'à l'agressivité, transformé en loque humaine ou simplement tendre. Les autres rôles ne déméritent pas. Une équipe remarquable au total.
Un film à découvrir malgré sa lenteur. Un film qui joue sur nos paradoxes. A voir pour ses éblouissements suivis de plongées dans les endroits les plus secrets et les plus obscurs des personnages.
Une histoire qui tente d'expliquer le jour en nous promenant dans la nuit...
La surface de la vie qui devient peu rationnelle quand les lames de fond invisibles de l'âme l'agitent...
Afficher en entierUne idée de départ assez sympathique mais qui malheureusement laisse un film attendu. En effet, on a l'impression d'accumuler les clichés, les situations prévisibles et les personnages sont trop caricaturaux. Cela reste tout de même un petit moment de détente et la voix envoutante de Fanny Ardant fait le reste.
Afficher en entierLa Traversée est l'adaptation du roman de Guillaume Musso "Parce que je t'aime". entre le thriller et le drame et le fantastique, il est vrai que c'est un peu dur au départ de s'y retrouver. mais l'ambiance est captivante, même si des fois les acteurs en font un peu trop.
Young est bon dans son rôle. J'ai été agréablement surprise par son jeu. il est vrai qu'au départ le rôle n'était pas pour lui, mais il a insisté pour montrer 2 des films dans lesquels il avait tourné, au réalisateur, et celui ci après les avoir vus, a accepter de lui donner le rôle.
Petit reproche: c'est assez lent et la fin n'est pas terrible à mon sens.
Afficher en entierOn a de superbes acteurs, une bonne musique, un bon décor, de bons costumes... mais un scénario lent et qui semble un peu de perdre en détails inutiles.
Afficher en entierFilm surprenant . Je ne m'attendait pas du tout à ce dénouement.
Afficher en entierTrès bon film, poignant et bouleversant sur les violences conjugales et la manipulation mentale. Suspense jusqu'au bout, beaucoup de rebondissements
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jérôme Cornuau
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
TFM Distribution : 1 film
AMLF : 1 film
UFD : 1 film
UGC Distribution : 1 film
StudioCanal : 1 film
Biographie
Réalisateur, scénariste, producteur français né le 30 mars 1961. Jérôme Cornuau débute sa carrière en tant que réalisateur de clips pour des artistes comme Johnny Hallyday ou Eddy Mitchell. En 1997, il réalise son premier long métrage, Bouge!, avec Ophélie Winter, qu'il retrouve l'année suivante pour son second film : Folle d'elle. Mais le succès n'est pas au rendez-vous, et Cornuau débute les années 2000 comme producteur de téléfilms (Premières neiges de Gaël Morel) ou pour la série Le Lycée.
Après un poste d'assistant-réalisateur sur le film d'action Nid de guêpes (2001), il revient à la réalisation avec un film plus sombre que les précédents : Dissonances (2004), dans lequel Jacques Gamblin joue un père désireux de venger la mort de sa fille. Jérôme Cornuau retrouve le comédien en 2006 dans Les Brigades du Tigre, adaptation sur grand écran de la célèbre série du même nom. Après quelques nouveaux téléfilms, le thriller La Traversée (2012) avec Michaël Youn signe le retour du cinéaste dans les salles obscures après une pause de 6 ans.
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