Larry Clark
Réalisateur
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Note moyenne : 5.72/10Nombre d'évaluations : 18
0 Citations 7 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
![Ken Park](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/4/mod11/ken_park-4232-264-432.jpg)
J'aime bien ! Ce film me fait penser à la fois à Ken Loach et à Gus Van Sant, avec le petit côté "ado américain" en prime. On est tout à fait dans la lignée de "The Virgin Suicides", mais les spectateurs et les gosses ont grandi. La photo est chouette, les couleurs, souvent dans les vert acide, splendides, le scénario, bon, les mômes, assez allumés mais avec de bonnes raisons, les parents, destroy... Ça déchire !
Je ne comprends pas trop pourquoi le film a été interdit de diffusion en Australie et réservé aux plus de 18 ans en France. Pour moi, c'est un "plus de 16 ans" classique; il est facile de trouver plus violent, et plus érotique.
Afficher en entier![Ken Park](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/4/mod11/ken_park-4232-264-432.jpg)
L'Amérique, un rêve pour certains. Mais où est le rêve quand on découvre que sa vie sociale ne diffère en rien des autres pays. Une dure réalité très bien réalisée.
Afficher en entier![Bully](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/4/mod11/bully-4203-264-432.jpg)
Film particulièrement provocateur qui m'a fait grincer des dents. Aucun des personnages ne m'a inspiré de la sympathie, mais alors là, aucun !
Ça ne l'a pas fait avec moi.
Afficher en entier![Kids](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/65/mod11/kids-64575-264-432.jpg)
Une expérience cinématographique plutôt traumatique, Kids est ce genre de film coup de poing qui laisse une trace indélébile sur qui le regarde.
Le film se veut d'un réalisme extrêmement poussé, on est a la limite du docu-fiction et c'est ce réalisme qui dérange, Kids est un constat sur la partie sombre de la jeunesse, a l'opposé de tous ces films qui nous montre cette période de la vie comme la plus belle, rempli d'amour, d'amitié, de fêtes, ici on nous montre une jeunesse sans but autre que le coït, la drogue et puis rien, c'est une jeunesse perdu et inconsciente du mal qu'elle provoque, sans réel notion de bien et de mal, ne se définissant que par leurs instinct et leurs comportement sociaux les plus primaires.
C'est une véritable prise de conscience, un gros retour a la réalité que je trouve pour ma part très effrayant.
Afficher en entier![The smell of us](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/76/mod11/the_smell_of_us-75788-264-432.jpg)
Je n'ai pas apprécié ce film que j'ai trouvé lent et trop porter sur le sexe. Les dialogues sont quasi inexistant. L'histoire est difficile à saisir. Vraiment je reste perplexe.
Afficher en entier![The smell of us](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/76/mod11/the_smell_of_us-75788-264-432.jpg)
Difficile de comprendre l'intérêt de ce film. La mise en scène semble faite à la va-vite, les acteurs sont rarement justes, le scénario ne semble pas avoir été écrit. Pire, on a la désagréable impression de regarder un film amateur tourné par un vieux pervers attiré sexuellement par les jeunes garçons...On est mal à l'aise, gêné...
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Larry Clark
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Sagittaire Films : 1 film
Opening : 1 film
Ad Vitam : 1 film
Warner Bros. : 1 film
Jour2fête : 1 film
Biographie
Avant de se tourner vers le cinéma, Larry Clark se lance dans la photographie dès 1963. En 1971, paraît Tulsa, son premier album dans lequel il expose les pratiques déviantes des marginaux de sa ville natale. Ce livre fait grand bruit par son sujet sulfureux et son ton délibérément provocateur.
Larry Clark publie en 1983 un deuxième recueil de photos autobiographiques, intitulé Teenage lust, pour lequel il obtient une bourse de la National Endowment for the Arts (Fondation nationale pour les arts). Suit en 1993 The Perfect childhood, un ouvrage dans lequel il présente des jeunes gens à moitié nus en pleines étreintes ou s'amusant avec des armes.
Encouragé par Gus Van Sant et Martin Scorsese, deux de ses plus grands admirateurs, Larry Clark passe à la réalisation de longs métrages et met en scène Kids qui sera présenté aux Festivals de Sundance et de Cannes en 1995. Là encore, il explore les dérives du monde adolescent à travers un groupe de jeunes gens de Manhattan qui sombrent dans la drogue.
Se situant dans le même registre et inspiré de faits réels, Another day in paradise, son second long métrage, est un road movie sanglant dans lequel James Woods et Melanie Griffith initient un jeune couple aux pratiques criminelles. Cette oeuvre obtient le Grand Prix du Festival du film policier de Cognac en 1999. En 2001, Larry Clark met en scène Bully, l'histoire du meurtre sauvage d'un adolescent tyrannique par quelques-uns de ses amis.
Toujours dans la même veine, il coréalise avec son chef-opérateur Edward Lachman le film Ken Park en 2003, un tableau provocant de jeunes Américains trompant leur ennui avec du sexe, de la violence et de la perversion. Ce film, censuré dans plusieurs pays, est l'occasion pour Larry Clark d'adapter à nouveau un traitement d'Harmony Korine, le scénariste de Kids.
L'exposition autobiographique Punk Picasso permet ensuite à Larry Clark de présenter une rétrospective de son travail photographique. Il part ensuite photographier des jeunes rockers latinos à Los Angeles pendant une année. C'est avec eux qu'il tournera son prochain film, Wassup rockers, entre South Central et Beverly Hills, abordant à nouveau la culture du skateboard et du punk rock.
Clark participe en 2006 à l'anthologie Destricted, film-manifeste autour de la pornographie, auquel sont conviés notamment Gaspar Noé ou Matthew Barney. En 2012, l'atypique metteur en scène s'intéresse à nouveau au monde des adolescents avec Marfa Girl, drame social dans lequel un jeune garçon d'origine hispanique subit le racisme dans une petite ville du Texas.
Avec The Smell of Us, il emmène en 2014 ses caméras à Paris et suit le quotidien d'une bande de jeunes skaters inséparables. Fidèle à son univers, Clark filme à nouveau la jeunesse en s'intéressant à ses amours, sa fougue mais aussi à son désœuvrement.
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