Laurent Cantet
Réalisateur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.78/10Nombre d'évaluations : 81
0 Citations 30 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Un film dur qui montre bien la réalité sans en cacher les défauts, sympa à voir.
Afficher en entierUn très bon film ! Le fait que ce soit des vrais élèves et des vrais professeurs (leur prestation est d’autant plus bluffante) nous donnent vraiment l’impression de regarder un reportage sur la réalité de certains établissements scolaires notamment en banlieue. Certes ! Il n’y a pas de grands acteurs au casting, il n’y a pas de supers effets spéciaux, il n’y a pour seul décor que ce collège et pourtant cela nous offre une vision pertinente du quotidien difficile des profs en particulier celui de François Begaudeau , ce prof de Français qui tente en vain de transmettre un savoir a ces jeunes issus de quartiers difficiles et qui semblent avoir totalement oublié le respect, ce qui nous amène à réfléchir, à nous demander comment nous réagirions à sa place. « Entre les murs » est un film à voir au moins une fois dans sa vie et et a revoir à l’occasion avec plaisir.
Afficher en entierCinq amis, la soixantaine, passent une soirée sur une terrasse. Ils discutent. Jusqu'à l'aube. L'unité de temps et de lieu, proche du théâtre, n'est pas une tare pour ce film forcement bavard. C'est surtout coté originalité que ça penche. Chaque acteur a droit à sa scène dramatique à tour de rôle, tout commence dans la bonne humeur et les règlements de compte transforment les rires en chouannerie... Ce Breakfast Club pour sexagénaires souffre trop du déjà-vu pour nous emballer complètement.
Afficher en entierUn scenario qui aurait pu être acceptable si les acteurs jouaient un peu mieux ... Dommage !
Afficher en entierEnorme coup de coeur pour ce film. Réticente au début, j'ai été totalement conquise par l'évolution que l'on observe du côté des élèves mais aussi des professeurs.
Ce film met en valeur les profs passionnés par leur métier, ce qui pourrait créer des vocations. Le tout est bien filé, et très enrichissant. A montrer dans toutes les classes !
Afficher en entier7 réalisateurs du monde entier réalisent 7 courts-métrages . Leur point commun, La Havanne et Cuba. Le piège du film à sketchs est ici respecté, à savoir un film inégal avec de bons moments et d'autres moyens. La balance n'est pas équilibrée et les différentes visions mélangées donnent un film trop bancal.
Afficher en entierUn bon film où le spectateur est plongé dans le quotidien cru et dur des professeurs dans les collèges dits "difficiles" même si pour moi cette simple appelation entraine un premier clivage. J'ai beaucoup aimé les joutes verbales mais déploré le manque de nuances chez les personnages. Spoiler(cliquez pour révéler)On peut être un élève turbulent ou présentant des difficultés scolaires mais de là à considérer que sur une vingtaine d'élèves aucun ne connait la définiton d'intuition, je n'y crois pas. Avoir des problèmes de discipline ne ryhme pas forcément avec ignorance, mais plus avec bêtise. Parfois le film présente un aspect trop manichéen et se complet dans des généralités abusives.
Afficher en entierUn excellent film ou les acteurs prennent leur rôle a coeur.
Un sujet de société ou les jeunes de ville de provinxe n'ont pas de boulot et se retrouve a faire un stage de pole emploi qui ne les intéressent pluus ou moins.
La fin du film est surprenante et surtout pas celle que l'on attendait.
Afficher en entierUn film-documentaire bien porté par des jeunes plutôt justes dans leurs rôles, et un professeur qui essaie tant qu'il peut de leur transmettre un savoir malgré les difficultés.
Le quotidien de cette classe est intéressant à suivre, dans son fonctionnement, sa mixité, les relations entre les uns et les autres, entre élèves et professeurs, ...
Pas dans les meilleurs films sur la vie de professeur mais clairement dans le haut du classement tout de même.
Afficher en entierFilm vu dans le cadre d'un de mes cours au secondaire. Je n'ai pas vraiment aimé, et j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages que j'ai trouvé la plupart du temps complètement insupportables
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Laurent Cantet
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Fils d'enseignants, Laurent Cantet obtient une maîtrise d'audiovisuel à Marseille, puis intègre en 1984 l'IDHEC, où il se lie d'amitié avec de futurs cinéastes comme Dominik Moll, Vincent Dietschy ou encore Gilles Marchand. Ce dernier l'engage en tant que chef opérateur sur son premier court métrage, L'Etendu (1987), puis renouvelle la collaboration en 1993 pour un autre court métrage intitulé Joyeux noël.
Diplômé de la prestigieuse école en 1986 avec un film de fin d'études intitulé "Chercheurs d'or", Laurent Cantet signe pour la télévision un documentaire sur la guerre du Liban ("Un été à Beyrouth", 1990), avant de travailler comme assistant réalisateur sur Veillées d'armes (1994) de Marcel Ophuls. Il se fait bientôt remarquer grâce à deux courts métrages dans lesquels il traite d'emblée deux de ses thèmes fétiches : la lutte des classes dans Tous à la manif (Prix Jean-Vigo 1995) et les liens familiaux dans Jeux de plage (1995), le court-métrage qui marque les débuts à l'écran de Jalil Lespert.
Après avoir réalisé en 1999 pour Arte Les Sanguinaires dans le cadre de la collection "2000 vu par...", Laurent Cantet tourne, toujours avec le soutien de la chaîne franco-allemande, son premier long métrage de cinéma : Ressources humaines (1999). Examinant, avec une égale subtilité, les rapports sociaux dans une usine et une relation père/fils. Le film joint la force du documentaire à celle du mélodrame, un exploit salué par deux César : Meilleure première œuvre et Meilleur jeune espoir pour Jalil Lespert, seul acteur professionnel au milieu d'un casting d'amateurs. En 2010, la réalisatrice Courtney Hunt réalise un remake américain de ce film (Human resources), produit par Alain Chabat.
Fidèle aux mêmes sujets, Cantet aborde la question du travail dans son deuxième long métrage L'Emploi du temps. Primé à Venise en 2001, le film est inspiré par l'histoire du mythomane Jean-Claude Romand. Avec Vers le sud, son troisième opus, lui aussi présenté à la Mostra, le cinéaste se confronte à une terre lointaine (Haïti) et à une actrice renommée (Charlotte Rampling). Selon ses propres termes, le film "met en regard la misère sociale des uns et la misère sexuelle des autres", nouvelle manière pour lui d'articuler l'intime et le politique.
Cantet se lance ensuite dans l'adaptation à l'écran du roman de François Bégaudeau "Entre les murs", dans lequel l'auteur évoque son quotidien de professeur de français dans un collège difficile. A partir de ce matériau documentaire, le cinéaste signe une fiction nuancée et stimulante sur le milieu scolaire, qui décroche la Palme d'or au Festival de Cannes 2008 - une première depuis Sous le soleil de Satan (1987). En 2012, il revient à la Croisette en collaborant avec sept réalisateurs de nationalités différentes avec la mise en scène du segment "La Fuente" de 7 jours à la Havane, présenté en Sélection Officielle à Cannes dans la section Un Certain Regard. Le réalisateur marque le début de l'année suivante avec le féministe Foxfire, tiré des "Confessions d'un gang de filles" de la romancière américaine Joyce Carol Oates.
En 2014, Laurent Cantet retourne à la Havane pour réaliser Retour à Ithaque. Le film raconte les retrouvailles de cinq amis à l’occasion du retour de l’un d’entre eux. En 2017, le metteur en scène présente à Cannes son nouveau film, L'Atelier, à nouveau issu de sa collabotation avec Robin Campillo et dans lequel Marina Foïs se glisse dans la peau d'une romancière reconnue supervisant des jeunes via un atelier d'écriture.
Afficher en entier