Richard Linklater
Réalisateur
Activité et points forts
Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.14/10Nombre d'évaluations : 247
1 Citations 97 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films

En 1937, Richard Samuels découvre par hasard le Mercury Theater dans les rues de New York. Il y rencontre son fondateur, un certain Orson Welles, et se fait engager pour jouer dans son adaptation de Caesar...
Le point de départ de l'adaptation d'un roman, qui fonctionne globalement bien mais ne tient pas toutes ses promesses. En effet, si Zac Efron ne s'en sort pas trop mal (sans être transcendant pour autant), et qu'il est bien accompagné, notamment par Claire Danes ou encore Christian MacKay, l'histoire qui est racontée ici, bien qu'étant fictive, est intéressante, distille de bonnes informations, toute en se montrant divertissante. On y trouve tout les ingrédients de ce genre de film, jusqu'à la romance. Mais le tout peine parfois à s'imbriquer et vaut plus pour sa représentation d'Orson Welles que pour la qualité globale de la forme...
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Bernie Tiede est l'employé modéle de pompes funébres. Gentil, attentionné... toute la communauté de la petite ville de Carthage l'aime. Et il se lie d'amitié avec Marjorie Nugent, riche veuve... qu'il finira par tuer !
Histoire vraie dont les tenants et aboutissants sont toujours assez flous, Bernie est ici retranscrit par Linklater sous forme d'un documentaire-fiction avec témoignages des acteurs reprenant plus ou moins ceux de la véritable communauté. Comme d'habitude, Jack Black est trés impliqué et parfait dans le rôle de Bernie. Que ce soit avant ou après le meurtre. C'est simple, on lui donnerait le bon Dieu sans confession. D'ailleurs je lui donne. Tiens; Prends le Bernie. Linklater en profite pour faire ce qu'il aime : un film minimaliste centré sur Bernie et les gens en général. Le film n'est jamais sortie en salle en France. Il aurait dû !
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9 ans aprés leurs retrouvailles à Paris, Jesse et Céline sont un couple, avec deux jumelles. Et lors d'un voyage en Gréce, le temps d'une soirée, ils vont enfin avoir l'occasion de se retrouver à deux, pour un moment romantique...
L'occasion pour le couple donc d'y croire, puis de se confronter à la réalité de l'évolution de leur couple. De coup de gueule en réconciliation, on ne peut que craindre tout du long pour l'avenir de cette histoire qui paraissait si belle. Linklater et les acteurs saisissent parfaitement tout ce qu'il faut pour rendre cette histoire des plus réalistes, et ce même si on reste sur une oeuvre de cinéma. Il peut être compréhensible de moins apprécier cet opus, mais pour ma part, il me semble cloturer parfaitement sa trilogie avec ses hauts, ses bas, ses doutes et ses moments de lumiéres. Une des plus belles qui existe !
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Parfois, un pitch ne suffit pas. Ici, Richard Linklater nous raconte l'histoire du jeune Mason et de sa famille. Sur 12 ans...
Mais qu'est ce qui différencie Boyhood de la masse des films du genre ? Eh bien parcque Linklater a filmé pendant 12 ans tout simplement. Les mêmes acteurs, qu'il a rassemblé durant ces 12 ans régulièrement, histoire de donner du réalisme à l'ensemble. Le résultat est d'autant plus prenant. On y croit jusqu'au bout et on s'inquiéte pour cette famille quand ça va mal, on est heureux quand ça va mieux. C'est simple, c'est vivant et c'est une bouffée d'air frais. Les 2h46 passent à toute vitesse, on ne s'ennuie pas et le film transcende l'expérience qu'on aurait pu craindre qu'il soit. Une vraie réussite presque totale !
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Jake débarque à l'université pour sa premiére année et s'installe dans la maison qu'il va partager avec le reste de sa nouvelle équipe de baseball...
Difficile de parler de pitch, le film, plutôt que de se tourner vers une histoire, va plutôt raconter l'histoire de cette équipe avant la reprise des cours. Et notamment leurs envies d'adolescent, et donc forcément les filles. On pourrait croire qu'on va s'ennuyer pendant 2h mais Linklater raconter en partie sa propre histoire à travers ce film et donc il y a un vrai sentiment de réalité en regardant Everybody Wants Some !!!, qui choisit également sa BO en fonction, dans les années 80. Que ce soit dans la couleur, la mise en scéne, les attitudes et l'esthétique générale, on s'y croirait et on se plonge sans probléme dans cette petite chronique trés "linklaterienne" !
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3 hommes qui ont servis dans la même unité se retrouvent à la mort du fils de l'un d'eux, tué au combat. Ils vont accepter de l'accompagner aux funérailles...
C'est ainsi que débute ce road movie porté par un trio de haute volée : Steve Carrell, Bryan cranston et Laurence Fishburne : Une équipequi parvient à retranscrire ce sentiment de retrouvailles, les directions différentes qui ont été prises, mais également la camaderie qui va revenir tout doucement. Classique dans la forme, sacrément bien travaillé dans le fond, Last Flag Flying n'est pas aussi triste qu'on pourrait le croire et rappelle au passage qu'une vie, même si elle est parfois courte, peut trés bien être tout autant satisfaisante. Le résultat est trés "Linklater" dans l'âme, laissant la place à un rythme se déroulant sans se précipiter, rendant le tout encore plus touchant...
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Bernadette a disparu. Sa fille décide alors de la rechercher et découvre qui elle était vraiment, architexte agoraphobe, anxieuse, et mal à l'aise dans la société...
Loin du thriller ou du drame étouffant, Bernadette a disparu et un film qui cherche surtout à rappeler que nous ne sommes pas forcément responsable de nos émotions, et qu'il faut parfois allez chercher les malaises plus loin. Cate Blanchette incarne ici à la perfection cette Bernadette a disparu et qui s'est elle même perdu. Son, mari, sa fille, sa voisine, ses connaissances vont tous se demander ce qu'il advient et finir par le découvrir, et donc pouvoir essayer de l'aider. C'est un film plus lumineux qu'il n'y parait qui ressort ainsi, Linklater choisissant de lui adapter son style. Le tout fonctionne parfaitement et il est regrettable que le film ne soit pas sorti en salle chez nous, se contentant d'une sortie rapide en VoD. Un rien décevant au vu du résultat.
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Bien qu’on parle trop peu de lui, attendre une nouvelle sortie de Linklater peut se comprendre. Avec ce film, il retourne à la rotoscopie…
Un enfant vivant prés d’une centre de la NASA, dans lequel son pére a un petit boulot, suit de prés l’évolution de la conquête spatiale alors que l’homme s’approche de la Lune !
La rotoscopie, ce sont ses tournages en live qui sont ensuite passé et détouré en animation. Le rendu, aussi spécial soit-il n’est pas pour me déplaire. Ici, il est au service d’une histoire nostalgique, Linklater semblant souvent raconter son histoire tant il y met du coeur. S’il y a beaucoup de voix off (plus de la moitié du film, c’est pour mieux nous faire vivre les sentiments, ambitions et envie que le jeune héros de ce film peut avoir en lui. L’envie d’un monde meilleur. Le contraste avec la réalité est saisissant et rend d’autant plus beau cet hommage à cette époque, et au programme Apollo, qui aura fait croire, espérer que tout était possible.
Linklater est définitivement un grand, qui sait mêler expérimentation et émotion. Alors si le style, la rotoscopie, est maintenant connu, il n’en demeure pas moins que le mélange entre passé, documentaire, documenteur, fiction, le tout mêlé à l’aimation, donne au produit final une saveur assez unique et fait de cet Apolle 10 1/2 un des films les plus surprenants vu sur Netflix ces derniers temps. Et un des meilleurs.
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Gary Johnson est prof de philo est de psycho, mais également agent infiltré pour la police. Quand on cherche à arrêter un commanditaire de meurtre, il se fait passer pour un tueur à gage... jusqu'au jour où il tombe amoureux de la commanditaire...
Inspiré de l'histoire vraie de Gary Johnson, mais largement romancé (Rien ne prouve par exmeple qu'il y ait eu une romance), Richard Linklater cherche ici, et réussit, à rendre hommage à cet agent qui a mené à 70 arrestations. Avec l'aide de Glen Powell au scénario, il propose ici un film divertissant, amusant, et franhcement réussit sur une figure américaine qui aura marqué aprés la parution d'un article sur son histoire. Ainsi, on trouve ici tous les éléments du sympathique biopic qui assume de ne pas être totalement fidéle à la réalité. Le résultat est des plus plaisant et l'hommage aurait surement été apprécié par le personnage qu'il l'a inspiré !
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Un très bon film, je ne suis pas fan de la fin mais globalement il est sympa
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Richard Linklater
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Castle Rock Entertainment : 2 films
Detour Filmproduction : 2 films
Diaphana Distribution : 2 films
Metropolitan film : 2 films
Columbia Pictures Corporation : 1 film
CTV International : 1 film
Warner Bros France : 1 film
Paramount Pictures : 1 film
Biographie
Après des études universitaires à Houston, Richard Linklater s'installe à Austin où il fonde au milieu des années 80 l'Austin Film Society, école de cinéma destinée aux cinéphiles de la région. Au sein de l'établissement, il en profite pour faire ses gammes de cinéaste et réalise le court-métrage It's impossible to learn to plow by reading books.
En 1991, Richard Linklater réalise le long-métrage Slacker, coup de projecteur sur une journée de la jeunesse texane dont il se donne également la vedette. Après ce coup d'essai salué à Sundance, il confirme deux ans plus tard avec Génération Rebelle, où il poursuit l'étude de la jeunesse américaine et creuse un peu plus le sillon d'un cinéma très attaché aux relations humaines entre les personnages.
Avec la comédie romantique Before sunrise, portée par Ethan Hawke et Julie Delpy et couronnée du Prix de la mise en scène à Berlin, Richard Linklater connaît la consécration. Il change alors de registre avec le western Le Gang des Newton puis avec l'expérimental Waking life, qui mêle dessin, peinture et prises de vues réelles.
En 2003, Richard Linklater revient à un cinéma plus classique : il réalise la comédie Rock academy, interprétée par Jack Black, avant de retrouver les personnages de Before sunrise dans une suite intitulée Before sunset.
En 2006, Richard Linklater joue à nouveau avec les effets visuels en réalisant A Scanner Darkly l'adaptation du roman futuriste de Philip K. Dick Substance mort. Dans ce film mélangeant animation et prises de vue réelles, le réalisateur met en scène, entre autres, Keanu Reeves et Winona Ryder en personnages mi réels, mi virtuels avant de tourner la même année Fast Food Nation, un drame satyrique sur les fast food.
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