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En réalité, ce film est un chef d'oeuvre mettant en opposition le monde des vivants, triste et assujetti à des conventions sociales qui étouffent les gens, et le monde des morts, coloré et joyeux car libéré desdites conventions. Et c'est sans doute là toute l'originalité du film, car faire apparaître le monde des morts comme un endroit joyeux va à l'encontre de tous les clichés actuels sur la mort. La critique des conventions sociales, de l'argent, de l'aristocratie est bien là, et elle est bien faite. Les personnages sont très "cartoonés" et caricaturaux, mais le message passe bien : Victor et Victoria (un petit brin d'humour sans doute) sont des êtres tristes et assoiffés de liberté et d'amour car étouffés par des parents tyranniques et intéressés (par l'argent le plus souvent, et aussi par l'image qu'ils renvoient à la bonne société).
J'adore cette réalisation, car Tim Burton a choisi l'image par image, ce qui est assez étonnant alors que nous disposons aujourd'hui de l'image de synthèse. Pourtant, ça passe très bien, le déroulement de l'histoire est fluide, je dirais même que le charme du film en est encore augmenté. Le tout forme un petit conte sur la vie et la mort, sur les conventions sociales qui nous entravent et sur la nécessité de vivre sa vie et de trouver l'amour. On a même droit à quelques chansons qui sont, je trouve, très réussies et entraînante. J'adore !
Les Noces funèbres
Avant toute chose, il faut savoir que j’adore Tim Burton, un de mes réalisateurs préférés, et ai regardé presque tous ses films à ce jour. J’adore réellement ce bonhomme, bizarre et excentrique, au style extravagant caractéristique, atypique et gothique, étrange et décalé, absurde et fou, que j’adule depuis que je suis toute petite suite à mon incongrue découverte de Charlie et la Chocolaterie, et j’étais extrêmement enthousiaste à l’idée d’assister à une séance de son nouveau film, tout comme je l’avais été lors de la sortie de Big Eyes avant celui-ci, que j’avais apprécié.
Par ailleurs, je tiens à préciser que je n’ai pas lu le livre éponyme, alors je n’établirai aucune comparaison entre l’œuvre littéraire et l’adaptation cinématographique, et me baserai uniquement sur ce que j’ai vu dans la suite de mon commentaire.
Tout d’abord, j’ai été enchantée de me plonger à nouveau dans son univers bariolé et déjanté, le véritable univers de Burton, qui comme le décrivent parfaitement tous les commentaires précédant le mien, s’apparente à celui de ses débuts, où se côtoient féérie lumineuse et fantastique sombre et glauque, légèrement angoissant et très drôle (humour noir !), qui me plaît énormément. En effet, j’ai été ravie d’observer que Burton use de manière arbitraire des codes de l’horreur dans ce film, et regrette qu’il n’ait pas davantage insisté sur cet aspect frémissant, pourtant l’essence-même de son cinéma burtonesque, du moins c’est ainsi que je le perçois, et l’ai toujours perçu.
Cependant, j’ai adoré les scènes où Tim laisse carte blanche à Burton, notamment lors des séquences de Jake et de son grand-père où il s’exprime, des enfants particuliers dont les pouvoirs se dévoilent et se déploient, et plus encore lorsque Barron est présent à l’écran, et généralement les Sépulcreux. J’ai également adoré leur design, et l’extrapole au film entier, ses effets spéciaux étant maîtrisés et beaux, mais saturant le visuel, naturellement conséquent et magnifique : il n’était pas essentiel d’y en rajouter à foison.
Le scénario est assez original dans ce qu’il narre, tel un conte, mais pas au niveau des thématiques qu’il aborde ni dans sa construction, que l’on ne peut pas critiquer, puisqu’il est issu d’un roman et aurait été analysé et réprouvé en amont.
Les personnages qu’il met en scène sont agréables et amusants dans leur genre, mais la majorité d’entre eux n’est pas développée : en somme, il n’y a que Jake, son grand-père, Miss Peregrine, Emma (je suis décidemment partout), Enoch et Barron que l’on retient, et je trouve déplorable le fait que les autres n’aient pas été creusés et approfondis, et seulement survolés. Ils sont fades et dépourvus de personnalité, interchangeable. Or, parmi ceux qui sont travaillés, le mot désignant certainement une réalité démesurée, des inégalités subsistent et je maintiens une réserve sur le personnage de Jake, qui n’est pas intéressant alors qu’il s’agit du principal ! Un comble.
Néanmoins, il faut tout de même prendre en compte la durée du film : en deux heures pleines, il se doit d’introduire, d’iconiser et de traiter une intrigue vaste et un nombre important de personnages. On peut le dire sans l’exagérer, que Burton s’en tire avec les honneurs. Son film est très bien réalisé, s’avère crédible même si prévisible sur toute la longueur, et se déroule en un rythme soutenu, effréné. De plus, et je le répète, il adapte un best-seller. En soi, il aurait alors fallu que le film dure plus longtemps afin que son tout soit complet et achevé, mais tenant en deux heures, le contrat est rempli et le pari réussi, d’autant plus que le film n’est pas destiné à un public âgé ni jeunot.
Mais, et c’est le drame, voilà le plus gros problème de Miss Peregrine, selon moi, et qui n’est pas en accord avec le ton qu’il adopte, ni avec Burton : le film se révèle cliché et niais à maintes reprises, Burton ne m’ayant jamais habituée à cela, dont l’amer constat m’a surprise, dans le mauvais sens du terme. J’accepte que le film s’adresse aux adolescents et reprenne les péripéties d’un livre, avec ce que cela implique et comporte, mais en toute franchise, je crois que Burton aurait dû mieux adapter ces passages, qui cassent purement et simplement son style, et ne lui correspondent pas, de mon point de vue. La romance est ridicule et de trop.
Enfin, Eva Green est impeccable, que ce soit sa coiffure, son maquillage ou son tailleur coupé et serré, et campe à merveille le rôle de Miss Peregrine. Elle l’incarne à n’en point douter, et quelle classe lorsqu’elle fume sa pipe. Je vénère Samuel L. Jackson, qui s’en donne à cœur joie en Barron aux cheveux et yeux blancs, et déblatère de longues tirades empreintes de gravité et de bouffonnerie à la fois, quant aux enfants, ils ne sont pas bons, ce qui tend à me faire réfléchir et en déduire que Burton n’en attendait pas d’eux ce qu’il pouvait se permettre d’attendre des autres acteurs, comme les deux premiers. Le grand-père, le père, Emma et Enoch sont plus ou moins quelconques, mais Asa Butterfield est affligeant : s’il est très bon dans Hugo Cabret sous la direction de Martin Scorsese, il est mauvais dans Miss Peregrine, son incompétence étant flagrante. J’ai vu le film en VF, ce qui ne joue pas non plus en sa faveur, étant donné qu’elle est aussi défectueuse que lui, et dessert son jeu, mais pas que le sien.
Je ne me souviens d'aucun autre figurant.
En conclusion, Miss Peregrine et les Enfants Particuliers est un condensé d’excellents comme de médiocres éléments, que j’ai adorés ou détestés, et je conserve un avis partagé de ce film, perdurant après visionnage.
PS : la bande-son est tour à tour inspirée (j’aime beaucoup le groupe Florence + The Machine), et anodine, banale et insipide, car alternant entre des chansons modernes et des musiques à la sonorité orchestrale.
Re-PS : Tim s’essaie à la caméo, et nous en réalise une furtive lors de la bataille finale typiquement burtonesque, absolument géniale.
Miss Peregrine et les enfants particuliers
Big Eyes
C'est le genre de film dans lequel il ne faut pas chercher de sens, au risque de briser la magie. Il faut juste se laisser porter par la poésie de l'histoire et la justesses des relations entre les personnages (relations père/fils, relations amicales et relation amoureuse) et alors on y verra une fable très étrange mais très agréable. L'un des meilleurs film de ce réalisateur, peut-être même le meilleur.
Big Fish
L'Étrange Noël de monsieur Jack
L'histoire est prenante, l'animation est magnifique, les chansons envoûtantes, les décors sublimes, les personnages parfaitement travaillés, l'histoire prenante, la réalisation parfaite...
Vous avez compris ou il faut que je continue ? Ce film est un chef-d'oeuvre.
L'Étrange Noël de monsieur Jack
Big Eyes
Sleepy Hollow : La Légende du cavalier sans tête
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street
Les personnages sont fascinants, et l'intrigue tout simplement excellente.
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street
En un mot, c'est une catastrophe.
Même le parallèle Jane Eyre ne fonctionne pas.
On s'ennui, on ne rit pas, l'histoire et les personnages sont catastrophique...
En conclusion, fuyez ce navet !
Dark Shadows
Big Eyes
Charlie et la chocolaterie
Charlie et la chocolaterie
C'est mon premier Tim Burton, j'avais vraiment hâte de découvrir l'univers accrocheur de cet homme, et encore plus si Johnny Deep en faisait parti, j'ai donc regardé Dark Shadows.
C'est une merveille. Bien que le début soit un peu incroyable, on rentre rapidement dans l'histoire, et même si c'est bourré de clichés sur les vampires, j'ai adoré !
Je ne m'attendais pas à un déroulement tel que celui ci, quand on regarde d'un peu plus près, c'est une vie banale qu'on retrouverais dans des romans fantastiques, mais la manière dont Tim Burton réalise son film est tellement stupéfiante que ça change complètement la vision des choses.
Pour commencer, les acteurs sont parfaits. Hormis Johnny Deep, je dois dire que celle qui m'a le plus surprise est l'actrice Chloë Grace Moretz dans le role de Carolyn Stoddard. Sa façon de jouer était vraiment incroyable, et les révélations sur son personnage à la fin confirme une impression de démence vis à vis d'elle.
Je ne vais pas m'étaler sur tous les acteurs et leur personnages, car ils sont tous parfaits et que de toute manière ils sont tous aussi bons interprètes.
La trame globale du film reste basée sur une histoire d'amour, donc romance obligée, mais rien de nais ou de cucu, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer et qu'on arrive à la fin dans une sorte de brouillard...on est tellement rentré et plongé dans les évènements qu'on ne se rend pas compte que le film arrive pratiquement à sa fin.
Et la fin. On aurait pu s'y attendre, mais encore une fois, quelque chose de prévisible et malgré tout inattendu.
Une réalisation à la perfection, et une merveille du cinéma.
Dark Shadows