En 12 minutes, très belle ambiance glauque et très beau personnage de psychopathe. J'adore la musique mi-jungle mi-électro... Au niveau de l'image, bons cadrages et des jeux réussis sur les ombres, ça annonce un peu le "Dracula" de Coppola... En 24 minutes, au minimum un psychopathe de plus (possiblement trois voire même quatre), et de beaux jeux sur la lumière rouge... À 40 minutes, très glauque scène de la baignoire.

On peut trouver que ce film manque de cohérence, mais il n'en reste pas moins impressionnant et assez flippant; les passages avec le crocodile sont généralement réussis. Sa faiblesse, c'est l'intrigue qui ne ménage pas assez de suspence à mon sens, mais on est dans du glauque du début à la fin, ça, c'est réussi. Pas un chef-d'œuvre, mais j'aime bien quand même !

Ce n'est pas un film qui fait rêver, étant donné qu'il évoque une période de répression, mais c'est un très beau documentaire, ou plutôt, un "docudrama", sur l'histoire de la condition gay dans un pays dont on ne parle pas tant que ça : la Suisse, après la deuxième guerre mondiale. L'idée d'intercaler les scènes "reconstituées" (avec un très bon casting et un très bon jeu des acteurs) et les témoignages directs de Ernst et Röbi est excellente, et produit un film prenant, même si plusieurs moments sont durs pour les personnages. Un très beau complément à "Paragraphe 175", en tout cas ! Et quel plaisir d'entendre parler le suisse allemand !

L'ambiance est chouette, les images splendides, j'ai adoré la séquence de séduction de Thor,

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j'ai souffert que ce ne soit qu'un rêve, mais franchement, le scénario est totalement décousu ! Dommage, les acteurs méritaient mieux.

On a fait tout un battage autour de ce film, en faisant de lui la réalisation la plus sulfureuse et donc la plus célèbre de Pasolini... Du coup, j'ai longtemps hésité à le regarder, craignant de ne pas être "prête"... Cruelle déception lorsque je l'ai enfin visionné, il m'a paru complètement niais, plat et ennuyeux.

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D'accord, les maîtres forcent leurs esclaves à se balader à quatre pattes et à poil, d'accord, ils leur font bouffer des lames de rasoir, OK, il sont eux-mêmes prêts à bouffer leurs excréments – effectivement, ils donnent une belle image de la déchéance humaine, et tout ça au milieu des récits plus ou moins scatologiques de la bonne femme à moitié dingue qui les accompagne... Le tout dans un climat complètement plat. Pas la moindre petite once d'érotisme. C'est peut-être trash, mais est-ce vraiment sadique ? Je me le demande encore. En tout cas, faudra vraiment être convaincant pour me donner envie de le revoir !!!

Je repars sur mon idée de base : pour une initiation au SM qui tienne la route, c'est "La Secrétaire" qu'il faut regarder.

Alors, soyons précis : il s'agit de l'adaptation animée du manga d'Osamu Tezuka (le créateur d'Astro le petit robot), qui s'est lui-même inspiré du film de Fritz Lang. Évidemment, entre la première version et celle-ci, il y a eu quelques changements, mais l'ambiance est à peu près conservée et garde son efficacité... Cette version n'est pas indispensable à 100%, mais elle fait passer un bon moment !

Bon, c'est une grosse production... En la regardant, je n'ai pu m'empêcher d'y retrouver une petite ambiance "Seigneur des Anneaux"... Plans d'ensemble qui prennent aux tripes, travellings vertigineux, grands sentiments de loyauté envers la patrie, la famille... Le réalisme historique ne me convainc pas trop, le côté "épopée", un peu plus. En tout cas, Brad Pitt en Achille, ça fait vraiment grosse blague. Les autres, d'accord, mais lui, non, décidément, ce n'est pas sérieux ! Le rôle des dieux est totalement passé sous silence; les batailles sont impressionnantes, mais s'agit-il d'une bonne représentation de la guerre de Troie ?

Enfin, c'est toujours un peu le même problème avec ces adaptations de textes archi-connus, de toute manière : elles ont du mal à être parfaitement crédibles.

Ha ha ! C'est un bon film, Jack Nicholson est bien dans son élément dans cet asile de fous; le scénario présente parfois des faiblesses dans le rythme, dues au cadre psychiatrique, mais Nicholson insuffle une belle énergie dans tout ça, ainsi qu'un beau bazar... Certains passages sont carrément jubilatoires, mais d'autres font également très bien ressortir le caractère infantilisant, perverti, cruel et finalement débilitant du traitement réservé aux "malades". Pas forcément toujours facile, La fin est atroce, mais bon, très bon, sur le sujet !

Le doublage des images par la narration en voix-off est un peu spécial, je suppose que l'idée est de créer une distance... c'est un peu conceptuel mais pas mal !

Ah... L'homme artificiel... sa découverte de ses congénères "naturels", de leur bêtise, et de leur sens moral tordu... Vaste thème... On est dans le mythe de Frankenstein revisité... avec un Edward touchant par moments, certes, mais un peu trop rêveur et "fragile" à mon goût. Comme toujours, l'univers de Tim Burton a quelque chose de féérique et de fascinant, les images sont belles à leur manière, et le côté gothique reste magnifique... Mais après, toute la réflexion sur la bêtise humaine, la morale, la différence, bien qu'importante, me paraît tout de même un peu surfaite. Pour moi, c'est un film qui se distingue par ses très beaux côtés féérique et artistique, mais dont le fond manque un peu d'originalité.

Ah... le jeu de Schwarzy... tout en finesse et en subtilité... Remarquez que le scénario le met bien en valeur : un gars s'active sur une pelleteuse, gros éclair bleu, la pelleteuse s'arrête, Schwarzy, à poil, se lève d'on ne sait quelles décombres... Grosses ficelles, quand vous nous tenez... Bref... L'ambiance et la musique sont chouettes, mais le jeu des acteurs et l'intrigue principale, c'est pas ça !