Un bon petit nanar que l'on retiendra surtout pour ses acteurs secondaires, car Louis Mandylor avec son air de chien battu tout au long du film n'est pas franchement terrible. Non, c'est surtout pour Danny Trejo qui cabotine comme pas deux en promoteur véreux érotomane, Ken Shamrock qui est très impressionnant tout en muscle, Lee Reherman en combattant et homme d'affaire (oui, on peut combiner les deux ^^ ) et Bobbie Blackford pour l'atout charme que l'on retiendra surtout.

Au niveau nanar, on a tout ce qu'il faut: un méchant très méchant, des combats à la pelle, des plans nichons, des personnages haut en couleur (notamment l'as de l'informatique avec son cache œil ou encore le lutteur qui se prend pour un envoyé de dieu), des situations complétement idiotes (le champion qui tue le frère du héros sans savoir que c'était son frère, et le héros qui veut venger la mort de son frère et qui en fin de compte ne le fait pas sans explication. Si on m'avait parlé de puce qui contrôle l'esprit, cela aurait expliqué beaucoup de choses, mais pas un mot là-dessus alors qu'il y avait l'élément qu'il fallait) et la scène finale à mourir de rire (les mercenaires qui ne savent pas tenir une arme ni viser, les lutteurs qui tirent en faisant des grimaces pas possible, etc...).

Le scénario est très classique dans sa forme, mais ses scènes de combats sont fantastiques (l'affrontement contre les loubards, la première rencontre avec le grand-père où le héros n'arrive pas à l'atteindre, la scène d'entraînement avec son entraîneuse, etc...). Brandon Gaines a un petit air de Jackie Chan par certaines de ses mimiques (notamment le combat contre les voyous où il se fait mal en donnant un coup de boule), et on retrouve avec plaisir Keith Vitali (poilant dans son rôle de méchant) et Kelly Galant (TC 2000 et Talons of the Eagle), une habituée des nanars mais qui mérite pourtant mieux car elle a du talent la mignonne, dommage que le métrage ne montre pas tous l'étendue de ses talents (je parle en tant que combattante, vous pensiez à quoi, bande de débauchés ^^ ; quoique la scène de drague lors du test d'aptitude est assez émoustillante.).

Bref, un très bon divertissement.

Pas le meilleur de la saga Karaté Tiger malgré la présence de Matthias Hues qui est ici malheureusement sous-exploité. Le héros est un irresponsable (au lieu d'emmener son ami à l'hôpital, il l'emmène chez lui pour qu'il meure le lendemain) et manque un peu de charisme.

Par contre, j'ai bien apprécié le running gag du client mécontent qui revient donner une leçon au héros avec de plus en plus de comparses à chacune de ses visites et qui repart après s'être bien fait rosser.

Quelques combats bien foutus (notamment celui du nigérien contre le thaïlandais) malheureusement contrebalancé par quelques ellipses d'autres combats (j'aurais bien aimé voir la confrontation entre la thaïlandaise et l'hispano-américain) et le combat final assez bâclé alors qu'il commençait bien pourtant.

A noter quelques passages désopilants comme le prêtre sortant un flingue pour calmer les belligérants; je n'ai plus compté le nombre de fois où Martin Kove tenait un verre/un mug/une bière dans sa main, et la scène finale où Brittney Powell donne un pain au gars qui bascule son mari alors qu'elle lui avait fait promettre de ne plus se battre.

Ce film est aussi connu comme étant le sixième volet de la saga des Karaté Tiger, ou American Karaté Tiger chez les Allemands.

Un bon petit nanar qui utilise les poncifs du genre tel que le concierge qui est en fait un as du kickboxing, le lycée remplie de voyou, le jeune héros qui apprend à se battre pour se défendre et conquérir la petite amie du vilain garçon, le méchant senseï très méchant (Patrick Kilpatrick qui est un petit peu trop théâtral), des combats clandestins, le sidecick rigolo, la cougar, les vilains garçons qui prennent partis pour le concierge lors du combat final et décident de devenir de gentils garçons, etc... Bref, un bon petit divertissement.

Personnellement, j'adore la prestation de Brion James en proviseur zélé, cela le change des rôles de méchant qu'il a l'habitude d'incarner.

Ce film est aussi connu aussi sous le nom de No retreat, no surrender 5 (ou Karaté Tiger 5 en Europe).

Un film qui commençait fortement comme un nanar (les éclairs à l'intérieur du dojo pour montrer la confrontation lors du championnat, la façon dont le héros s'adresse aux moines Shaolin, etc...), mais c'est lorsque le héros se fait raser le crâne en étant admis chez les moines pour poursuivre son entraînement que le film change de ton et devient plus un film de série B à la trame classique mais sympathique (d'un côté le héros apprend les préceptes des moines et devient un autre homme; et de l'autre, il fait connaitre à ses camarades les loisirs de son pays). On retrouve même dans ce film quelques têtes connues comme Daniel Dae Kim (la série Lost), Kim Chan et Henry O.

Ce film est aussi connu aussi sous le nom de No retreat, no surrender 4 (ou Karaté Tiger 4 en Europe),

Au fur et à mesure de la saga, je trouve que le jeu d'acteur de Loren Avedon s'améliore depuis le second volet des Karaté Tiger même si ce n'est pas encore parfait, et Billy Blanks n'est pas trop mal dans le rôle du méchant (par contre, ses mimiques faciaux pour montrer qu'il est méchant/pas content est un poil exagéré).

Le film se permet un petit clin d’œil à l'opus précédent lorsque le héros visionne une VHS (avec cette petite phrase amusante "C'est un film de Bruce Lee sans Bruce Lee "; référence aussi au premier Karaté Tiger?); et cite les grands artistes martiaux des films d'actions (Van Damme, Chuck Norris et Jackie Chan: Le trio gagnant!).

Sinon, dans l'ensemble, cela reste un bon action movie.

Un très bon divertissement, à la fois pour ses scènes de combat, mais aussi pour ses passages comiques (notamment les deux faux combats, l'un entre Will et ses potes du club de Karaté dans le bar et l'autre entre Will et son frère où ce dernier fait des mimiques à mourir de rire).

On note quelques fois des invraisemblances, comme ses deux passages où Will est blessé (la première fois par un coup de machettes à l'épaule et la seconde fois par un tir de pistolet), mais ne semble pas s'en rendre compte lorsqu'il combat; où encore le père qui arrive à surprendre son collègue et à menotter son jeune second sur un arbre 3 mètres plus loin et le bâillonner en même pas 10 secondes, mais se fait surprendre par les hommes de Franco. D'ailleurs on ne saura jamais pour quelle cause Franco et ses hommes combattent.

C'est de l'or en barre ce film. Les chorégraphies sont toutes excellentes lors des combats, même si on note une petite baisse de vitesse lorsque Loren Avedon affronte Matthias Hues (en même temps, ils n'ont pas la même carrure, ce qui explique cette petite baisse de rythme); et même si Cynthia Rothrock ne joue qu'un second rôle, elle aura droit à sa part de tatanes.

Mais il est vrai que le clou du spectacle reste tout de même Max Thayer dans son rôle de baroudeur à la cool et Matthias Hues qui semble s'amuser dans son rôle de méchant soviétique (il suffit de voir le passage de la toupie humaine).

Un excellent film qui sent bon les action movie des années 80.

Un film surtout connu pour être les débuts d'un certain Jean-Claude Van Damme (avec un accent russe à mourir de rire). L'histoire en elle-même est très basique, même si on a le droit à une scène d'entraînement complètement irréaliste avec le fantôme de Bruce Lee (incarné par Tai Chung Kim).

Pas un film exceptionnel, mais il y a de quoi se fendre la poire entre potes pour son côté nanar.