Une petite comédie sympathique, mais pas inoubliable. La présence de Jean-Claude Van Damme est un petit plus agréable, malgré que son rôle soit secondaire, mais le fait qu'il s'auto-parodie vaut le coup d'œil (surtout son passage "tatane").

Le film pioche un peu partout ses références, notamment avec le livre "Sa majesté des mouches", la série "The Lost" et le passage où Van Damme se fait attaquer par un tigre m'a fait penser au film "Peur Bleue" où Samuel L. Jackson se fait attaquer par un requin après son pitch sur le courage.

Sinon, dans l'ensemble, le film est correct, mais il manquait un soupçon de folie pour que la sauce prenne réellement.

Légèrement moins drôle que le premier volet, dû à cause de certaines longueurs évitables (ex: la scène où le monstre de Frankenstein est torse nu après avoir testé malencontreusement la cape de Dracula où le silence s'éternise inutilement) et un effet de surprise moindre par rapport à son aîné; cela n'empêche pas néanmoins quelques bonnes crises de fou rire.

Les thèmes abordés que sont les chocs des générations (Mavis et Drac, puis Drac et son père) et le choc des civilisations (Mavis découvrant le monde des humains et la question d'adaptation) sont bien intégrés au métrage avec son lot de scènes comiques (Drac et le téléphone portable, la sécurité pour l'apprentissage de vol pour les jeunes vampires, etc...). Par contre, on sent une cassure lors de l'apparition du grand-père de Mavis, comme si ce passage a été rajouté au dernier moment, car son existence n'était même pas mentionné durant les trois-quarts du film.

Si la fin est extrêmement prévisible, cela nous amène à une scène de tatane bien pêchu, digne d'un Tekken, tout cela mené avec humour.

Le métrage reste donc un cran en-dessous du premier volet, mais reste tout de même agréable à visionner.

Excellent film d'animation qui respecte l'œuvre original tout en y ajoutant sa touche personnelle, notamment à travers quelques références à Kaamelot (la fameuse phrase "C'est pas faux" d'Humérus, doublé justement par Franck Pitiot, l'acteur incarnant Perceval dans la série), à la radio (les trompettes du cirque annonçant la réclame n'est autre que le jingle d'Europe 1 si je ne m'abuse) et au cinéma ("Le seigneur des anneaux" lorsque Panoramix veut protéger la marmite ou encore "King Kong" lorsqu'Obélix grimpe à l'immeuble).

L'humour est mené tambour battant, notamment grâce aux dialogues si caractéristiques d'Alexandre Astier. Si la plupart des doublages sont excellents, surtout celle d'Astérix par l'incomparable Roger Carel, j'émets quelques réserves sur certaines, notamment celle d'Obélix par Guillaume Briat (cela est dût plus au fait que j'ai la voix du regretté Jacques Morel en tête qui avait fait le doublage d'Obélix dans les autres films animés d'Astérix) et de Cubitus, doublé par Elie Semoun (plus une question de goût personnel, car je ne supporte par la voix de crécerelle de l'acteur).

Sinon, dans l'ensemble, c'est du très bon. Comme quoi, les meilleures adaptations d'une bande dessinée sont bien les films d'animations et qu'il est inutile de tenter de faire une adaptation live pour en faire un ratage complet (seul "Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre" d'Alain Chabat est une exception).

En France aussi, on peut faire des bons films d'action. Certes, dans ce métrage, on retrouve un peu les codes des action-movies américains, mais on y retrouve aussi cette patte française si particulière, notamment à travers le côté intimiste des personnages.

Les scènes d'action sont bien réalisés, autant pour les scènes de fusillades que les chorégraphies martiales; d'ailleurs la scène du garage est tourné de telle façon que l'on a l'impression de se retrouver devant un jeu de combat, style Street Fighter.

Franchement, ce film est un très bon divertissement qui casse un peu les codes que l'on retrouve habituellement dans le cinéma français et qui, n'ayons pas peur des mots, peut se targuer d'être au même niveau que les films d'action américain.

Un excellent divertissement qui reprend à merveille les codes des romans originaux, notamment ses vrai-faux jumpscares. Les effets spéciaux sont assez convaincants, les acteurs sont très bons, que ce soit Jack Black en auteur solitaire et grognon, ou le trio de jeunes acteurs (Dylan Minnette, Odeya Rush et Ryan Lee) qui campent de manière réaliste des adolescents normaux. Mais la guest star, c'est bien la marionnette Slappy, personnage inquiétant mais se permettant quelques notes d'humour.

Un bon divertissement des familles, reprenant à merveilles les codes du comics avec une petite pointe d'ironie (on remarque que le réalisateur se permet de se moquer gentiment du héros à certaines occasions).

Billy Zane, malgré son sourire ultra-bright, fait un peu pâle figure face à Treat Williams et James Remar au niveau charisme. On a même droit à une apparition de Cary-Hiroyuki Tagawa en guest-star, qui en impose toujours par sa seule présence.

Les rôles féminins ne sont pas en reste non plus: Kristy Swanson incarne à merveille la femme libérée courageuse, style garçon manqué; et Catherine Zeta-Jones est sublime en femme fatale.

Certains pourraient reprocher le côté kitch de certains passages, ou que Treat Williams cabotine un peu trop; mais je pense que c'est l'effet recherché, vu que le film s'adresse à un large public.

Un métrage agréable à regarder au suspens bien soutenu, faisant de nombreuses références aux films catastrophes des années 70 (incendies, submersion des coursives, etc...), même si cela reste gentillet comparé à ses aînés car on se doute que tout le monde va s'en sortir (film à grand public Inside).

Les acteurs s'en sortent pas mal, même si Jason Patrick a du mal à décrisper tout le long du film et que Willem Dafoe cabotine durant la deuxième moitié du métrage.

Son seul gros soucis, c'est d'avoir le nom Speed dans son titre. Il aurait mieux fallu garder comme titre "Cap sur le danger", au lieu d'être une suite du premier Speed, car le public n'a pas l'effet escompté côté vitesse, mais c'est beaucoup plus banquable pour les producteurs.

Mais bon, cela reste un agréable divertissement.

Moins fou-fou que "Piège mortel à Hawaï", le film reste tout de même un excellent nanar. Le héros tire toujours aussi mal (au pistolet, j'entends bien, car pour le reste, il les fait toute tomber ^^), le scénario n'est qu'un prétexte pour voir les playmates dénudés (Dona Speir et Roberta Vasquez valent le coup d'œil) et certaines situations sont bien coquasses (le tireur dans son side-car, le passage où les agents se font passer pour des agents du téléphone les moins crédibles du monde, les gadgets explosifs, etc...).

Un bon petit film pop-corn. Le scénario est tellement simpliste que l'on s'en moque totalement, les maquillages des monstres sont bien travaillés, on a le droit à des finishers qui sembleraient tout droit sorti d'un Mortal Kombat (décapitation, arrachage de cœur, écartèlement, etc...), l'humour noir est bien sympathique et le pitch de base est tellement débile que cela en devient jouissif.

Seul bémol à ce tableau idyllique, c'est le fait que le film ne soit pas fini: Spoiler(cliquez pour révéler)ce dernier se termine par un Kevin Nash zombifié qui veut affronter le monstre de Frankenstein. Et quid du combat entre Lady Vampire et le Cyclope pour la ceinture de champion poids moyen?

C'est dommage, car tous les ingrédient étaient là pour passer un bon moment entre potes. Mais bon, cela reste tout de même un bon divertissement.

Un bon petit film catastrophe, mais pas aussi poignant que les ténors du genre, comme "La tour infernale". La faute à la menace du virus qui devient obsolète à la moitié du film, mais heureusement compensé par les tentatives d'arrêter le train avant de franchir le fameux pont de Cassandra. On peut noter aussi la gamine je-sais-tout insupportable qui joue au ballon alors que cela mitraille dans le wagon depuis dix minutes, alors que n'importe quel enfant se serait réfugié dans un coin par peur.

Heureusement la distribution est impeccable avec la présence de Burt Lancaster, OJ Simpson, Martin Sheen, Ava Gardner, Richard Harris (qui bizarrement m'a fait pensé à Dave, ne me demandez pas pourquoi) et Sophia Lauren, toujours aussi sublime. Mais n'oublions pas de nommer non plus Lionel Stander, Lee Strasberg et Ann Turkel qui tirent leurs épingles du jeu.

Comme tout film catastrophe, le réalisateur dénonce la connerie humaine, surtout celle des militaires incapable de voir l'évidence même lorsqu'elle est sous leurs yeux; mais celui-ci fait aussi un habile parallélisme avec les trains menant les juifs aux camps de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale (le train plombé, les militaires qui tirent sur ceux qui sortent du train avec ce côté inhumain avec leurs masques à oxygène, le camp qui attendent les voyageurs au-delà du pont et le pays où se déroule l'action - la Pologne).