On retrouve Louis Gosset Jr. dans ce film qui est un lien direct avec les deux premiers volets de la saga des Aigles de fer, car le personnage de Doug Masters est de retour (Jason Cadieux reprend le rôle de Jason Gedrick) grâce à une petite pirouette scénaristiques (pour ceux qui ont vu le second volet, son avion était descendu par un russe au début du film). Grâce à une bande de jeunes à problème, ils vont tenter d'empêcher une attaque bactériologique mené par des militaires renégats. Ces jeunes sont un poil plus réaliste dans leurs réactions que ceux du premier volet (mention spéciale à Joanne Vannicola, la plus rebelle du lot) ayant chacun une spécialité qui lui est propre qui leur sera d'une grande utilité (notamment la crackeuse en informatique).

Pas grand chose à redire sur ce film de série B classique, mais efficace. Notons tout de même le personnage du sergent Osgood (incarné par Jason Blicker) qui pourrait passer inaperçu si il n'avait la fâcheuse tendance à hurler à chaque fois qu'il a la parole, ce qui donne envie de rire à chacune de ses apparitions.

Cet Aigle de Fer est multiculturel en terme d'acteurs: on y retrouve un allemand (Horst Buchholz), deux anglais (Paul Freeman, le méchant archéologue dans le premier Indiana Jones, et Christopher Cazenove) et un japonais (Sonny Chiba, l'unique). On y retrouve aussi Louis Gossett Jr. qui reprend son rôle de Chappy, mais aussi des têtes connues comme Mitchell Ryan (un habitué des rôles de méchant) et Rob Estes (Les dessous de Palm Beach).

L'histoire est vraiment sympas et Rachel McLish est sublime. Cette dernière est à la fois sexy et dangereuse: une véritable Rambo au féminin; il suffit de la voir supprimer ses geôliers avec ses chaînes ou mitrailler les gardes avec deux fusils d'assaut; cela vaut son pesant de cacahuètes. Mais c'est surtout la dernière demi-heure la plus palpitante entre les affrontements des vieux coucous contre des chasseurs (avec une petite note d'humour avec le renversement de l'appareil à coup d'ailes) et les affrontements au sol entre les trafiquants et les prisonniers (même le comic relief aura son moment de gloire). On notera tout de même quelque passage un peu trop gros pour être honnête, notamment la cloche d'église qui arrive pile-poil sur la tronche d'un des méchants; mais cela reste tout de même un très bon divertissement.

Meilleur que le premier. Plus logique dans sa narration et aussi un peu plus "réaliste" (ici, pas d'adolescent surdoué, mais de vrais pilotes chevronnés). On retrouve Louis Gossett Jr. avec son déhanché des fesses (même si il a pris du poids le bougre) pour le même rôle que le film précédent. Même si la trame est classique dans son genre (le rapprochement entre l'U.R.S.S. et les États-Unis contre un ennemi commun avec des hommes ayant des caractères et des styles de vie différents), avec ses grands poncifs habituels (les équipes sont des bras cassés ou ayant un lourd passif, la confrontation entre les deux meilleurs pilotes de chaque camps et la grande histoire d'amour entre la tête brûlée américaine et la pilote russe); cela se laisse regarder avec grand plaisir. Au niveau des combats, à part les chars qui font un peu jouet, on a le droit à de chouettes ballets aériens plus nombreux et plus palpitants que le premier volet.

Un film sympa, même si cela sent fort le pro-américanisme (et j'ai même l'impression de voir un film de propagande pour s'inscrire dans l'armée de l'air). Les jeunes dans le film sont un peu irresponsables où ils sont prêt à risquer leurs vie pour des courses idiotes, mais les adultes ne sont pas en reste lorsqu'ils laissent rentrer des adolescents dans des lieux interdits au public et laisse passer des secrets militaires (je veux bien admettre que ce sont tous des fils et des filles de militaires, mais tout de même!). On a le droit à des scènes totalement irréalistes comme le héros qui est plus doués que tous les autres pilotes ennemis alors qu'il n'a participé qu'à des simulations aériennes ou des explosions spectaculaires juste avec un tir de mitraillettes.

Bon, si on accepte ces cas de figure (classique dans les films des années 80 où toutes vraisemblances sont jetés aux oubliettes), cela reste un bon divertissement. A noter la prestation de Louis Gossett Jr. qui apporte une certaine candeur au film dans son rôle de colonel qui veut aider le jeune héros à sauver son père, mais aussi des rôles secondaires dont on a déjà vu la frimousse quelque part comme David Suchet, Larry B. Scott, Max Thayer ou Michael Cavanaugh.

Dernier volet de la saga Best of the best où Tommy Lee doit affronter cette fois-ci des mafieux russes. Pas grand chose à redire sur cet action-movie lambda, à part la présence de quelques têtes connues (Chris Lemmon, Paul Gleason, Art LaFleur et Sven-Ole Thorsen) et quelques scènes qui m'ont bien fait rire comme les coups de tatane sur les ampoules (utiliser les interrupteurs, c'est surfait ^^), des explosions bien ringardes, des méchants russes bien stéréotypés, et une scène de combat mélangeant arts martiaux et escrime. A noter tout de même un générique de fin bien sympathique où l'on voit Phillip Rhee démontrer tout son talent dans les arts martiaux, et tout cela au ralenti.

Du groupe du départ, on ne retrouve plus que Tommy Lee (Phillip Rhee) qui doit affronter un groupuscule d'extrême droite armée jusqu'aux dents. Si le début se déroule comme un film d'action de série B classique (avec tout de même une scène humoristique où le héros habillé en clown tatane 4 gugus avec ses gros souliers), la dernière demi-heure a son lot de scènes nanardes avec explosions à outrances, le héros qui arrive à allonger 3 gars qui le poursuivaient en moto d'un seul coup de pied sauté, un missile qui arrive à passer à travers un bus sans le faire exploser et un bâtiment qui explose en envoyant une porte sur la tronche d'un méchant avec un effet 3D. Au niveau scènes de combat, il n'y a rien à redire; Phillip Rhee reste dans la performance des autres volets de la saga.

Le premier volet semblait avoir bien fonctionné au box-office pour qu'une suite sorte juste après. Après les combats officiels, place aux combats illégaux. On retrouve donc nos trois têtes d'affiche (Chris Penn, Eric Roberts et Phillip Rhee) contre l'impressionnant Ralf Moeller; mais c'est surtout le duo Eric Roberts et Phillip Rhee qui feront l'intégralité du film (Chris Penn sera évacué en moins d'une demi-heure). On y retrouver aussi quelques têtes connues comme Sonny Landham (l'indien dans Prédator) ou Meg Foster pour la touche féminine.

Au moins, le film garde un lien avec le premier volet, notamment grâce à l'interview de Dae Han voulant faire découvrir la culture coréennes aux américains; personnage qui donnera un petit coup de main à la fin du film.

Bon, il faut l'avouer, tous le côté action sera tenue par le personnage incarnée par Phillip Rhee (Eric Roberts se contentera de la partie dramatique, même si il donnera quelques mandales de temps à autres) et face à Ralf Moeller, cela vaut le coup d’œil.

Le film ne joue pas sur les combats (qui se dérouleront qu'à la dernière demi-heure), mais plus sur les personnages et leur entraînement pour accéder aux championnats d'art martiaux. On y retrouve tous les poncifs du genre: d'un côté, les Coréens qui sont représentés comme de véritable bêtes sans cœur dont l'un possède un cache-oeil du plus bel effet pour m bien montrer que c'est le plus dangereux, et de l'autre on a tous les stéréotypes de l'américain multiculturel. On y retrouve un véritable cow-boy macho et raciste (Chris Penn), un bouddhiste (John Dye), un latino (David Agresta), un ancien champion veuf ayant une prothèse à l'épaule (Eric Roberts qui n'a pas encore les cheveux grisonnants et possédant une sacré coupe de cheveux) et un professeur d'arts martiaux d'origine asiatique (Phillip Rhee); bref, une véritable équipe de bras cassée menée par James Earl Jones. On a le droit au thème de la vengeance (Tommy Lee doit affronter le champion de la Corée qui a tué son frère lors d'une compétition), la comparaison entre l'entraînement des deux nations (à la dure pour la Corée à coup de battes dans les rotules et footing dans la neige, et à la cool pour les Américains avec méditation et entraînement classique) et enfin la confrontation finale dont tout l'intérêt se jouera sur Chris Penn, Eric Roberts et Phillip Rhee.

Pour les combats, ne vous attendez pas à une surenchère, car ils sont courts et réalistes comme dans un championnat classique avec son règlement et même si les coups sont peu nombreux, on voit que cela laisse des traces (ecchymose et traces de sang).

Même si les stéréotypes sont bien présent au début du film (et peuvent paraître nanar par moment), ils seront totalement balayé à la fin où le réalisateur (Robert Radler) veut montrer qu'il n'y a pas de méchants, qu'il faut regarder au-delà des apparences et qu'il n'y a ni vainqueur, ni vaincu (la scène finale est très belle, même si un peu trop larmoyante).

Une petite comédie gentillette, mais pas transcendante non plus. Contrairement à ce que le titre laisserait penser, ce n'est pas une comédie dans le style Y a-t-il un flic? ou Y a-t-il un pilote dans l'avion? Mais plutôt une comédie classique. Ce n'est pas à se tordre de rire, mais fait plutôt sourire.

Un peu déçu par la prestation de Christopher Walken, qui fait pourtant partie de mes acteurs préférés. C'est peut-être le fait que je m'attendais à autre chose de sa part, plus dans le style des films d'Abel Ferrara tout en écornant un petit peu son image. Ici, il joue plus le rôle d'un second; et vu sa prestance, je m'attendais à mieux; sans compter que sa doublure française n'est pas terrible (ce n'est pas celle que j'ai l'habitude d'entendre).

Un divertissement honnête qui reprend un partie de l'univers de World of Warcraft tout en s'éloignant afin d'avoir son identité propre, et se rapprochait ainsi d'une histoire à la Donjons & Dragons. Les effets spéciaux et certains décors sont un peu à la ramasse, plus au fait d'un manque de moyens plutôt qu'autre chose; mais l'histoire tient la route et les acteurs sont convaincants. Les maquillages ne sont pas trop mal réalisés pour un film de cet acabit (un peu cheapos, certes; mais le réalisateur ne doit pas avoir le même budget que Peter Jackson) même si on regrette que les lentilles pour l'Elfe sont un poil exagéré. De plus, les chorégraphies pour les joutes à l'arme blanche sont très bien réalisés.

On suit avec plaisir ce groupe de trois héros n'ayant rien en commun (Une chasseuse de prime Elfe, un paladin humain et un Orcs), mais qui sont obligés de faire cause commune pour accomplir leurs destins (l'un veut se défaire d'une malédiction, un autre veut éviter le réveil d'un Dieu ancien et le dernier veut se venger de sa horde). De plus, voir un Orc faire partie des gentils est assez rare pour le signaler.