On passe un excellent moment en visionnant ce métrage. Déjà, le générique du début, semblable à ceux de la Panthère Rose, nous mets tout de suite dans l'ambiance: on est ici pour rigoler un bon coup, et cela est fait de manière intelligente. Ceux qui ont apprécié la série d'animation Batman de Bruce Timm seront en terrain conquis car le style visuel est similaire (d'ailleurs ce dernier est ici le scénariste). Côté humour, on y trouve un peu de tout: l'humour grivois (le passage entre Nightwing et Harley Quinn et que Nightwing sort cette phrase à Batman "Ne me dis pas que tu ne t'ais jamais tapé de super-vilaines" m'a fait éclater de rire), l'humour référentiel (les onomatopées lors de la bagarre dans le repaire des brigands fait explicitement référence à la série Batman avec Adam West) et le comique de situation (l'apparition de la créature des marais tel un Deux Ex Machina avec les arbres qui s'écartent, les animaux qui s'en vont et la lumière qui illumine son apparition, pour en fin de compte ne rien faire, au grand dam de Nightwing et Harley Quinn). Mais il y en a tellement qu'il serait inutile de tous les référencer.

Ce métrage d'animation, prévu pour un public adulte principalement, est surtout là pour faire rire; et en cela c'est une réussite.

Un très bon polar qui flirte facilement avec le style Sherlock Holmes, notamment grâce à l'interprétation de Lau Ching-Wan qui est impeccable. Personnellement, je ne peux que faire la comparaison avec le Sherlock Holmes de Guy Ritchie (en même temps la Jacquette du DVD fait une citation du Hollywood Reporter qui en fait de même), mais la version de Law Chi-Leung est plus proche de l'esprit du détective de Conan Doyle que celle de Ritchie qui misait plus sur l'action que la réflexion. Cela n'empêchera pas quelques scènes de gunfight que mettra en valeur Nicholas Tse, mais cela ne phagocyte pas l'enquête en elle-même. Le seul reproche que je pourrais lui faire, c'est le twist final qui, à mon avis, n'était pas nécessaire.

Quoiqu'il en soit, le déroulement de l'enquête et sa résolution est vraiment prenante, et tout amateur de Sherlock Holmes devrait ajouter ce métrage à sa filmographie.

Un peu en-dessous du premier volet (on est en terrain connu, l'effet de surprise n'est plus), cette suite reste du même acabit au niveau humour. On y rajoute quelques références au premier volet (le dentifrice, le dictaphone, la marche au ralenti), mais on change aussi quelques situations (Kurt, le dragueur se fait doubler par Nick au niveau relation sexuelle).

On retrouve donc avec plaisir Nick, le plus sensé, et ses deux potes toujours aussi abruti dans leurs mésaventures, même si le personnage de Dale est un peu énervant dans le rôle de l'éternel inquiet (on a envie par moment de lui donner ders baffes pour qu'il se calme). Mais Chris Pine arrive presque à les éclipser avec son énergie communicative.

Le McGuffin du "pote de douche" n'est pas la meilleure idée pour amorcer le film, mais tout change lors de la mise en œuvre du kidnapping où tout s'enchaine à un rythme effréné avec ses nombreux retournements de situations. Et alors là, on enchaîne les crises de fou rire.

Un film de série B agréable à visionner. Le méchant est charismatique avec un bon background (par moment il m'a fait penser à Ed Harris dans The Rock pour les intentions, jusqu'à cela parte un peu en cacahuète vers la fin), les rôles secondaires font correctement leurs boulots et Kimberly Oja est convaincante en héroïne malgré elle. Par contre, le rôle d'Ice T est anecdotique, un peu comme Steven Seagal dans Ultime décision (d'ailleurs l'approche du groupe antiterroriste est similaire. Fred Olen Ray s'en serait-il inspiré?) même si son temps d'écran est plus conséquent et participe un peu à l'action.

D'ailleurs il est amusant de noter que le véritable héros (en l'occurrence héroïne) n'est autre que Kimberly Oja et que cette dernière n'apparaît même pas dans la bande annonce (Ice T est plus banquable à ce niveau-là). Ce qui est dommage, parce qu'elle est beaucoup plus convaincante, et plus charismatique, qu'Ice T et que ce dernier oublie par moment qu'il est blessé à la jambe, sans compter son manque de jeu d'acteur où on à l'impression qu'il est venu là juste pour le chèque.

Sinon, dans l'ensemble, cela reste un très bon divertissement malgré quelques incohérences (la façon dont il libère Sykes du fourgon un peu extrême sans que ce dernier n'ai de grosses blessures, le coup de l'assemblage du pistolet ou comment meubler le film pour qu'il dure un peu plus longtemps pour rien en fin de compte). Le scénario est classique mais efficace, les personnages sont charismatiques (sauf Ice T) et on a le droit à quelques moments de tensions bien placés.

Un excellent kung-fu comédie qui, étrangement pour une production asiatique, fait de nombreuses références au cinéma américain (notamment la fameuse scène de Shining dans l'asile) et aux cartoons (l'humour très Tex Avery, ou encore la scène de poursuite entre la proprio et le héros qui est un décalque réussit de la poursuite entre bip bip et coyote).

On dirait un mélange réussit entre un cartoon (l'humour décalé) et un manga (les scènes de combat proche d'un shonen) en version live.

Un petit film de série B sympathique, mais pas exceptionnel non plus, à cause notamment des jeux d'acteur passable pour certains et un doublage français moyen. Par contre les amateurs de GTA seront ravis de voir une adaptation non officielle de ce jeu (l'affichage des missions, le héros qui va d'un endroit à l'autre en voiture pour accomplit ses différentes missions, etc...), sans compter que l'actrice principale Fernanda Urrejola ne laissera pas indifférent le public masculin, surtout lorsqu'elle lance son regard de braise.

Un film sans grande prétention qui est un mélange entre "La Momie" (la version avec Brendan Fraser), d'ailleurs Jonathan Hyde y joue aussi dedans, et "Indiana Jones".

Même si les effets spéciaux sont ratés, et qu'on note quelques longueurs, cela reste tout de même un très bon divertissement, notamment grâce à ses interprètes (Casper Van Dien , Jonathan Hyde, Leonor Varela pour les rôles principaux; mais aussi Steven Waddington, Niko Nicotera, Suvarchala Narayanan et Patrick Toomey pour les rôles secondaires). Par contre, le rôle de Malcolm McDowell est anecdotique (il reste toujours assis au même endroit) et ne sert pas à grand chose.

Une comédie sympathique, beaucoup moins vulgaire que ce que j'imaginais, surtout comparé à la série des American Pie.

Si de prime abord, le héros incarné par Steve Carell a l'air un peu à côté de la plaque comparé aux standards d'aujourd'hui (sa collectionnite de figurines, le fait qu'il aillé au travail au vélo et qu'il retire l'une de ses roues comme système d'antivol, et bien sûr le fat qu'il soit puceau à son âge), on se rend compte au fur et à mesure de ce métrage qu'il est beaucoup plus censé que ses collègues de travail. Entre l'un qui trompe sa femme car il manque de confiance en lui, le deuxième qui a du mal à se remettre d'une séparation, et le troisième qui n'a pas encore abordé l'objet de ses fantasmes (et je ne parle même pas de sa supérieure hiérarchique qui lance des invitations à peine voilée pour combler son manque de sexe); on se rend compte que les conseils qu'ils préconisent au héros sont complétement abracadabrant sur la façon d'aborder une femme et rendent ainsi le personnage plus sensé dans sa démarche.

L'intelligence du film, en plus de son humour grivois mais pas vulgaire (le passage du collègue pakistanais qui utilise les différentes expressions sur la façon de "tremper le biscuit" est un exemple très représentatif), c'est de montrer l'évolution du personnage sur la manière de suivre les conseils de ses collègues tout en gardant son style si particulier; ce qui fait qu'il ne suit pas bêtement leurs conseils, mais il réfléchit sur la manière d'aborder les femmes, se rendant compte du ridicule des conseils si il les avait suivi aveuglément, et par la même, lui faire reprendre confiance en lui. On le voit lorsqu'il commence à prendre du grade dans son travail, sur la façon qu'il a de combattre sa timidité, et sur le fait qu'il devient irrésistible auprès de la gente féminine sans qu'il s'en rende compte lui-même (la libraire, sa patronne et la fameuse mère célibataire).

En même temps, j'ai l'impression que le message du réalisateur est de montrer que le sexe n'est pas un aboutissement pour être heureux en couple, que sans amour véritable, le sexe ne vaut pas tripette et nous rend pathétique si on ne se borne qu'à cela.

En conclusion, ce film pourrait plus facilement être catalogué comme une comédie romantique que comme une comédie grivoise (l'histoire d'amour entre Andy et Trish est vraiment très touchante) et la fin est vraiment bien trouvé en transformant le film en comédie musicale pour montrer la béatitude du personnage (et prouve par la même occasion que Steve Carell est un très bon chanteur, merci d'ailleurs à la VF d'avoir laissé ce passage en VO).

Un film au scénario bien ficelé, jouant aussi sur le thème de l'apparence, ce qui fait que l'on doute constamment sur qui tire réellement les ficelles. Un excellent film d'arnaque très prenant.

Une excellente comédie très rafraichissante. Les acteurs sont très bons (Eddy Murphy nous fait du Eddy Murphy comme à son habitude mais sans exagération, Ben Stiller est très sobre dans son rôle et cela lui va très bien, et Téa Leoni est attachante en femme flic intègre), le background des différents personnages secondaires est sympathique et l'humour et bien dosé.

On peut noter tout de même une incohérence vers la dernière demie-heure du film:

Spoiler(cliquez pour révéler)La voiture sur l'ascenseur alors qu'en théorie, si je ne me trompe, un ascenseur ne doit pas dépasser un certain poids sous risque d'ennui technique, or il y a quatre personnes dans l'ascenseur, trois au-dessus avec une voiture en or tenue perpendiculairement (?!) et un chien. Là on dépasse allégrement le poids autorisé, sans compter que le plafond de cet ascenseur est vachement solide pour supporter tout ce poids. Mais bon, en même temps, dès qu'il est question de la fameuse voiture, tout est incohérence jusqu'à la fin.

Mais bon, acceptons cette incohérence pour ce McGuffin, sinon, cela reste tout de même un très bon divertissement, grâce à l'interprétation des acteurs. Seul bémol que je peux lui reprocher, en plus de l'incohérence citée, c'est la fin un peu abrupte. Heureusement les bonus des fins alternatives permettent de ne pas rester sur sa fin, si je peux me permettre.