John Crowley

Un film très émouvant et tellement bien fait !

Je connaissais déjà l'actrice principale pour son rôle de Briony dans Reviens-moi notamment, mais elle joue également très bien dans ce film. Les sentiments d'Eilis sont magnifiquement rendus, ce qui fait d'elle un personnage très touchant.

L'histoire est également joliment racontée, avec de belles images et paysages d'époque, aussi bien pour les Etats-Unis que pour l'Irlande. Spoiler(cliquez pour révéler)Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié la fin du film, quand elle décide de finalement retourner à New York et vivre avec son mari Tony. Elle conseille une jeune irlandaise, qui se rend elle aussi aux Etats-Unis pour la première fois, comme Eilis auparavant. Et ainsi, la jeune fille raconte sa propre expérience. C'est un passage très émouvant, surtout quand elle retrouve son époux qui ne semble pas en croire ses yeux !

Un vrai chef d'oeuvre, rempli d'émotions et de beauté, dans tous les sens du terme !

C’est très bien fait.

Reconstitution, comédien (rien à dire, c’est parfait), cadrage (il y a des scènes, on dirait des tableaux), image, lumière, costume, personnages et caractères…

Mais c’est pas trop mon style de film.

Même Titanic m’avait plus emporté.

Là, on ne craint jamais pour Eilis. On suit sa vie, tranquillement, de petits bonheurs en petites réussites.

Même le choix qu’elle doit faire, donné dans le résumé, arrive très tardivement et ne donne lieu à aucun suspense.

C’est mignon, mais c’est peu enlevé.

Reste que pour le reste, c’est très réussi.

Le thème central de ce film est l'émigration. Celle d'une jeune femme irlandaise qui part de l'autre côté de l'océan, à Brooklyn, pour retrouver une meilleure vie, un meilleur futur pour elle.

Ayant moi-même passé par cette expérience de dépaysement, j'ai trouvé le film très bien exploité, très sensible, avec des situations et des sentiments très réels.

En effet, dans un pays qui n'est pas le notre, nous nous retrouvons d'abord perdus, ressentant un terrible manque de nos amis, de notre famille, de notre chez soi resté derrière. Rien ne semble aller, et on ne rêve que de retourner à la maison. Mais petit à petit l'on prends ses marques, l'on fait des connaissances, des nouvelles amitiés. Des gens qui sont dans la même situation que nous: et cela nous rassemble.

Mais malgré le temps, nous sommes toujours partagés. Jamais entiers. Deux parts de nous même séparées par des frontières.

Je trouve que le film décrit tout cela merveilleusement bien. Il a fait écho en moi.

Bien que le film soit un peu long (environ 2h30), on ne s'ennuie jamais. Il se passe toujours quelque chose, une action du passé ou du présent de Theo. L'intrigue autour de ce tableau, Le Chardonneret, est intéressante et originale. Un tableau qui va emmener les personnages dans des péripéties hautes en action et en émotion.

Un film entraînant et émouvant.

Un beau film, j'ai bien aimé, mais un peu trop contemplatif. Il ne se passe pas grand chose, fin c'est la vie j'ai envie de dire. Cependant, j'ai réussi à m'attacher au personnage principale et son "aventure" reste bonne à suivre.

Une très belle photographie, de bons acteurs, une belle histoire, en somme un joli film!

Bonne adaptation du roman interminable de Donna Tartt. Les scénaristes ont su tailler dans la masse pour rendre le film toujours attractif. La photographie nous offre de bons plans, la b.o. de bons morceaux (un film où l'on peut entendre "cigarette after sex"ne peut pas être mauvais !)...Une belle surprise.

Un film bouleversant et tout en intensité !

Lorsque l’art est le fil rouge de votre vie, à l’origine du plus terrible des drames, mais aussi de la reconstruction qui suit, toujours présent, pour vous aider, comme une canne métaphysique. C’est exactement le cas ici, plus qu’un objet, un tableau, c’est ce qui vous relie à votre passé, qui fait de votre présent une malédiction, autant qu’un souvenir duquel on ne peut se détacher. Insupportable lorsque l’on est enfant de vivre la perte d’un parent, d’autant plus suite à la bêtise, à la monstruosité humaine, un attentat, ni plus, ni moins, qui vous prive de l’être le plus essentiel de votre vie. Et quand personne n’est là pour vous aider, à supporter la tristesse, à vivre avec le chagrin, la culpabilité, que vous êtes livrés à vous-même, l’issue est bien sombre et grandir n’est pas une sinécure. La réalisation de John Crowley est tout simplement sublime, il mêle chaos et espoir brillamment, utilisant un jeu de lumière époustouflant, presque artistique, qui correspond merveilleusement au ton voulu. Visuellement, c’est une petite pépite, maîtrisée d’un bout à l’autre, qui nous offre une vision pour le moins réaliste, de cette vie de traumatismes, tout en sachant sublimer la douleur, la transcender. En ce qui concerne le scénario, c’est clairement son point fort, superbement écrit, j’en ai aimé sa complexité, sa lenteur parfois, celle d’une évolution, d’une vie au fil des années. C’est une histoire rythmée par ses flash-back, des retours essentiels, qui nous fait comprendre cette vie, cette enfance détruite et cet adulte qui ne l’est pas moins, parce que l’on ne peut pas cicatriser de tout, encore moins du pire. Même si l’art représente sa rédemption, ce qui le fait survivre, la solitude est un lourd fardeau, celui de la culpabilité, du mensonge, qui vous ronge plus sûrement que n’importe quoi d’autre. Un récit bouleversant, qui traite des enfances perdues, détruites, maltraitées, de ces rêves brisés à jamais, celui d’une vie heureuse, qui va devoir trouver un autre chemin pour éclore. Quant au casting, il est absolument parfait, Ansel Elgort y est tout simplement magistral, le jeune Oakes Fegley est incroyablement touchant, Nicole Kidman est toujours aussi merveilleuse et j’ai tout particulièrement aimé la présence de Jeffrey Wright.

En bref : Un film bouleversant, celui d’une innocence envolée, un drame qui prend ses sources dans le milieu de l’art, qui évolue grâce à lui, pour le pire, comme pour le meilleur, nous faisant partager une histoire bouleversante, qui pourrait être celle de beaucoup d’autres et qui saura nous toucher en plein cœur, par ses blessures très humaines !

Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2021/04/24/le-chardonneret/

J'ai vu ce film pour un cours de littérature anglophone sur les migrations. J'ai bien aimé les détails symboliques dès le début du film, comme la porte après le passage au bureau d'émigration par exemple, ou tout simplement le rôle précis que chaque personnage joue dans la vie d'Eilis. Ce personnage est au cœur du film et elle est très attachante, on apprend à connaître pas mal de choses sur sa vie. J'ai trouvé que les différences entre Brooklyn et l'Irlande étaient très visibles, autant dans la diversité des personnages que dans la diversité des décors. Les scènes de l'histoire d'amour sont très mignonnes. On s'identifie vraiment à Eilis et on comprend facilement son dilemme, et pour une fois dans un film on a une véritable évolution du personnage principal.

En bref, c'est un film très bien réalisé, avec minutie, qui nous permet d'entrer dans la vie d'une émigrante irlandaise pendant les années 20.

Bouleversant.

ANSEL est incroyable comme toujours mais surtout dans ce rôle, Nicole kidman, je dois l'avouer, et encore une fois remarquable.