Luigi Comencini

Moi qui, habituellement, adore les classiques italiens, je dois avouer que celui-ci m'a un peu déçu. Bien que je n'en garde qu'un souvenir très flou, je ne me suis pas sentie submergée par les émotions. Mise à part la fin, qui m'a quand même fortement touchée, j'ai trouvé le film… Ennuyant est un grand mot mais je veux dire qu'il ne m'a pas passionnée.

J'ai vu ce film il y a très longtemps et qu'une fois mais j'en garde un bon souvenir. Bien joué et intelligent, on prend du plaisir à le voir (mais il ne faut pas s'attendre à une histoire joyeuse...).

Un film... extraordinaire, assurément.

D'une justesse extrême, le film présente un jeune garçon à qui son père lui annonce la mort de sa mère, le priant de ne pas en parler au petit frère. Et si le père pense du fils qu'il est dur et insensible, la vérité est bien que c'est tout le contraire.

Ainsi, au fur et à mesure du film, nous découvrons un enfant triste, mais qui n'ose le montrer à son père. Un enfant plein de bonnes attentions envers son père, ce que celui ci, trop aveugle, ne voit pas. Un enfant qui a besoin d'amour, besoin d'être écouté, besoin de s'affirmer, bref, besoin d'être lui même (et pas un méchant garçon comme le pense son père).

Ce film m'a beaucoup touchée, m'a fait pleurer et c'est peu de le dire.

Dans ce film, le mal-être et la solitude de l'un sont étrangers à l'autre, et cela fait mal.

Que dire enfin? Des acteurs géniaux, que ce soit le père ou encore ses deux enfants, car au delà des paroles, ce sont les expressions du visage, les regards échangés qui en disent long sur les personnages et leurs sentiments.

Un film absolument pas ennuyeux, traitant des blessures de l'enfance.

En somme, magnifique.

N'étant pas familier de l'oeuvre de Johanna Spyri, je ne saurais dire si le réalisateur a respecté suffisamment bien l'oeuvre de l'auteure mais pour le reste, ça donne un petit film qui va bien. J'ai aimé suivre les aventures de la jeune Heidi campée par la jeune Elsbeth Sigmund et son grand-père par le bon Heinrich Gretler, le tout dans les paysages de montagne que la petite fille aime tant.

La partie en ville m'a un peu moins intéressé, j'ai bien compris qu'Heidi ait le mal du pays.

Le film est bon et m'a donné envie de lire l'oeuvre de Johanna Spyri même si je n'en ai plus l'âge depuis longtemps.

Revoir un film que l’on avait aimé il y a 33 ans et le trouver toujours aussi touchant...c’est ça aussi la force du cinéma. Le regretté Comencini nous offrait un film simple, émouvant et qui n’a rien perdu de son pouvoir attractif.

Un dernier épisode des aventures du célèbre curé et de son pas moins célèbre ennemi le maire de Brescello, petite ville d'Italie où les affrontements des deux forts caractères sont bien connus (cinématographiquement).

Encore un bon moment à suivre Fernandel et Gino Cervi se rendre coup pour coup, même s'il y a un peu moins entre les deux pour ce 5ème volet. Il reste quand même bon et je regrette presque que la fin n'ait pas eue de suite, ça aurait donné quelque chose ces deux-là chez les ricains.