Lynne Ramsay
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Note moyenne : 7.76/10Nombre d'évaluations : 68
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Les derniers commentaires sur ses films
![We need to talk about Kevin](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/1/mod11/we_need_to_talk_about_kevin-1030-264-432.jpg)
Une petite pépite!
Tout d'abord une bande son parfaite, ensuite des acteurs excellents et s'ajoute à ça un montage parfait! Le spectateur se perd dans le fil du récit tout comme la mère!
J'ai tout simplement adoré!
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Quel film. Son sujet est extrêmement perturbant. On se demande qu'est ce qui a déclenché cette haine chez cet enfant. Mais pourquoi déteste t'il autant l'autre? Et encore maintenant j'ai du mal à le comprendre.
En tout cas ce film est très bien réalisé. Il est même psychédélique. Il nous entraine dans le monde détruit de cette mère qui essaye de se reconstruire mais qui, malgré tout, a beaucoup de mal. On sens le mal-être dans ce film. Le réalisateur joue avec la couleur rouge afin de nous faire comprendre que le sang est impliqué. Le réalisateur montre aussi l'évolution de la passion de ce jeune garçon.
Je vous conseille vivement ce film, il ne laisse pas indemne, j'ai même du mal à écrire une critique correcte et constructive. Donc c'est à vous de juger.
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J'ai lu le livre avant de regarder le film, et je suis déçue du film même si je l'ai bien aimé. Il y a beaucoup plus d'émotion dans le livre, plein de détails qui nous permettent de mieux comprendre Kévin et Eva.
Mais encore,le réalisateur a enlevé pas mal de choses et n'a gardé que les plus importante, ça enlève tellement à l'oeuvre de Lionel Shriver.
Cependant ce film met bien en valeur le fait qu'une maman aimera toujours son enfant parfois même malgré le fait qu'il lui enlève tout ce qu'elle possède.
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Un film dérangeant, empreint d'une forte atmosphère malsaine.
Il n'y a au final pas tant de dialogues que ça, le réalisateur a beaucoup misé sur l'ambiance, la couleur rouge que l'on retrouve souvent, les expressions faciales/le comportement des personnages ..
Une histoire familiale déchirante qui viendra vous heurter au plus profond.
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C'est rare que je pense ça, mais j'ai trouvé le film nettement meilleur que le livre. L'adaptation a vraiment réussi à garder la puissance émotionnelle de l'histoire tout en gommant les défauts. Je vais pas vous refaire la critique du livre, allez la lire sur Booknode si ça vous intéresse, mais en gros, le livre était à mon gout trop bavard et alourdit par une construction sous forme de lettres envoyée par Eva à son mari. L'un dans l'autre, ça rendait l'histoire pas forcément passionnante, par moments improbable Spoiler(cliquez pour révéler)(notamment toutes les scènes dans la petite enfance de Kevin, où sur des dizaines de pages on nous expliquait qu'un bébé de quelques mois était consciemment insupportable avec sa mère et charmant avec son père. Ok. Quelqu'un y croit dans la salle ? Non. C'est bien ce que je pensais.) et à d'autres moments sans surprise Spoiler(cliquez pour révéler)(si la tuerie dans le lycée ne constitue pas un gros suspense, dans le livre comme dans le film, la mort du père et de la fille doit par contre être une vraie surprise. Ratée dans le livre, car sous-entendu avec trop de lourdeur à plusieurs reprises).
A coté de ça, le film est lui au contraire très silencieux, et du coup beaucoup plus saisissant à mon sens. Énormément de choses sont transmises aux spectateurs par du non-verbal. A travers le jeu sans faille de Tilda Swinton, auquel tient bien tête Ezra Miller dans la seconde partie du film. Mais aussi à travers la réalisation, que j'ai trouvé par moment "cronenbergienne" (ça se dit ?). Cette obsession pour la couleur rouge, qui apparait je crois sur tous les plans du film, et qui colle si bien à l'histoire, est très troublante. Ça donne vraiment une ambiance très particulière au film, gênante, un peu glauque même. Cette couleur est utilisée exactement de la même façon dans Faux-Semblants.
C'est sûr que des coupures énormes ont été faites dans l'intrigue originale, mais j'ai trouvé qu'elles avaient été faites avec une grande intelligence. Permettant de compresser les émotions et le demi-million de questions qu'on peut se poser en voyant cette relation mère-fils des plus atypiques, sans jamais dénaturer l'esprit du livre.
Après, je ne vous déconseille pas le livre pour autant, justement parce qu'il est nettement plus détaillé. Cela dit, je pense qu'il vaut mieux voir le film puis lire le livre que l'inverse. De façon à capter d'abord l'essentiel de l'histoire, puis de vous plonger dans les méandres de cette relation si cela vous intéresse. Plutôt que d'être submergé de détails avant de connaitre les tenants et aboutissants de l'intrigue.
Afficher en entier![A Beautiful Day](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/134/mod11/a_beautiful_day-134322-264-432.jpg)
Je dois avouer avoir été un peu biaisé par les trailers qui annonçaient un espèce de mix entre Drive et Taxi Driver. Du coup, de façon totalement idiote, j'ai entamé le visionnage en ayant ces deux références en tête. Sauf qu'au final, les similitudes restent assez peu nombreuses.
Le film est long à démarrer. Les comparaisons aux oeuvres citées plus haut m'ont laissées un goût un peu amer vis à vis de ce début; en effet, on est dans l'ost très synthé, personnage solitaire à la Drive/Taxi Driver, mais ça donne une impression de sous-produit, une tentative de créer une oeuvre marquante dans le style mais sans poser sa propre marque. Le scénario est prévisible, les flash-back un peu redondants. C'est plaisant mais un peu bancal, on se demande où la réalisatrice veut en venir.
Et bien elle en vient nulle part à vrai dire. Le film a assez peu de fond. Alors pourquoi je l'ai en argent ? La deuxième partie. Le scénario reste prévisible, mais la mise en scène fait preuve d'une inspiration assez monstrueuse. Certains passages, pourtant lents, sont à couper le souffle. Une scène particulièrement brillante fait penser à Shining. Une autre, portée par l'ost de Jonny Greenwood, est absolument magnifique : émouvante et avec un flair artistique sans nom. Prix du ticket validé en l'espace de 2 minutes.
La psychologie du personnage principal s'approfondit. La lenteur et l'évidence des débuts finissent par payer dans un dernier acte vraiment scotchant.
Ah et bien évidemment, superbe prestation de Joaquin Phoenix. Bref, malgré le scénario vu et revu, on a là un film au départ tout juste honnête qui finit par tirer son épingle du jeu. Je pense même qu'il doit se bonifier avec un second visionnage.
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Superbe prestation de Joachim Phoenix...Scénario plus que classique. Belle performance de la réalisatrice qui nous fait pénétrer dans la tête du personnage principal...on arrive à ressentir comme lui et personnellement j'en suis ressortie tourmentée...à voir peut être une 2sde fois avec cette fois, un oeil de spectateur.
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Ce film n'est pas excellent, il est meilleur que ça !!
C'est typiquement le genre de film qui est particulièrement dérangeant car vous ne savez pas de quel côté vous placer : Qui est à blâmer ? Kevin ? Eva ?
Mais ce film pose aussi des questions assez philosophiques en arrière plan si on y est sensible.
Le décor et cette manière de jouer sur le rouge associés au jeu des acteurs rendent le film particulièrement bouleversant.
Je le conseille vivement mais pas après une dure journée de travail ni si vous souhaitez vous détendre !!
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Que ce film obtienne le prix d'interprétation masculine au festival de Cannes, ok mais qu'il obtienne également le prix du scénario...Un manque évident d'originalité plombe l'oeuvre et l'on se surprend quelques fois à trouver le temps long malgré la réalisation ( irréprochable), la musique (merci "Drive") et les éclaboussures de sang régulières nous sortant de notre léthargie.
Afficher en entier![A Beautiful Day](https://cdn1.cinenode.com/movie_poster/134/mod11/a_beautiful_day-134322-264-432.jpg)
J'ai apprécié le long shot concentré sur Joaquin à la fin du film dans le restaurent. Car Joaquin nous a prouvé encore une fois qu'il est capable de non seulement jouer un rôle, mais de devenir ce rôle. Il peut pleurer sur commande sans montage vidéo (pas besoin de gouttes pour les yeux pour faire semblant qu'il a pleuré, IL peut pleurer).
Si ce n'aurait pas été de Joaquin, je n'aurais pas écouté ce film et j'ai réussis à l'écouter jusqu'à la fin parce qu'en fait tout le long nous sommes proche de son personnage et il est pratiquement la seule source digne de divertissement.
C'est un film lent et long. Il y a peu de dialogue d'ailleurs (dommage pour moi, j'adore la voix de Joaquin.. je ne saurais expliquer pertinemment pourquoi, mais il a une voix qui lui appartient à lui seul et elle est énigmatique).
L'on suit en fait un homme avec des traumatises antérieures dont je n'ai pas trop su comprendre leurs origines. Un homme brisé et triste. Parfait pour être incarné par Phoenix.
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Dédicaces de Lynne Ramsay
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Diaphana Distribution : 1 film
Diaphana Films : 1 film
Alliance Atlantis Motion Picture Production : 1 film
BBC Films : 1 film
SND : 1 film
Biographie
Née à Glasgow le 5 décembre 1969, elle est diplômée de la National Film and Television School en 1995. Son court métrage de fin d'études, Small Deaths, remporte le Prix du Jury à Cannes en 1996. Son deuxième court métrage, Kill the Day, remporte le Prix Spécial du Jury au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand en 1997, et son troisième court métrage, Gasman, remporte le Prix du meilleur court métrage au BAFTA Scotland en 1998.
En 1999, Lynne Ramsay réalise son premier long métrage, Ratcatcher, qui est présenté au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard. Bien accueilli par la critique, ce film remporte plusieurs prix dont le Carl Foreman Award (meilleur espoir britannique) à la 53e cérémonie des BAFTA Awards et le Sutherland Trophy au Festival du film de Londres.
En 2002, Lynne Ramsay réalise son deuxième long métrage Morvern Callar qui est présenté au Festival de Cannes. Elle y remporte le prix C.I.C.A.E. et le Prix de la jeunesse du film étranger.
Envisagée dans un premier temps pour réaliser l'adaptation du roman La Nostalgie de l'ange d'Alice Sebold, elle doit quitter le projet en 2004. Son projet suivant est l'adaptation du roman de Lionel Shriver We Need to Talk About Kevin, lauréat du Prix Orange pour la fiction en 2005.
En 2007, elle est classée 12e du classement des 40 meilleurs réalisateurs actuels selon The Guardian. En 2011, elle présente en compétition au 64e Festival de Cannes We Need to Talk about Kevin.
En 2013, son court-métrage Swimmer est sélectionné à Cannes dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs. Elle est, la même année, membre du jury du 66e Festival de Cannes, présidé par Steven Spielberg.
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