A ceux qui nous ont offensés

J’étais parti à fond, dans ce film.

Des comédiens parfaits, Fassbender en tête avec une énergie contenu, une intériorité parfaite. Les autres aussi, très bons, mais moins subtils…

Et puis la situation, ces gens qui vivent en autarcie, les voitures à fond, le casse… Suspense, tension, on sent que tout peut arriver.

Y compris – et surtout – entre le père et le fils (voire même entre le père et n’importe qui…).

Et puis, alors que c’est prometteur, ça part en eau de boudin sur la fin. Quelque chose de mièvre, sans but particulier, qui laisse s’interroger sur tout le reste du film, en se demandant pourquoi tout ça ?

Dommage, cette fin fade, parce que jusqu’aux 4/5ème, c’est très fort.

L'indéniable talent de Fassbender fait encore une fois mouche dans cette oeuvre. Mais comment fait-il pour s'approprier avec autant de force chacun de ses personnages ? Sans surenchère inutile, le scénario arrive facilement à nous toucher et le bon moment de cinéma passé devant ce film nous prouve que l'on peut atteindre de bons résultats en s'entourant de personnes talentueuses.

A ceux qui nous ont offensé...

Eh bien je suis allez le voir à cause de Michael Fassbender, comme d'habitude. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'époustouflant, je constate que j'ai bien fait.

Le film n'était pas mauvais en soi, pas de mon point de vue, mais à part de la répugnance envers Cole tant ce personnage fait tout pour se l'attirer : il raconte des connerie sur des vérités basiques comme le fait que la terre est ronde alors qu'il se borne à dire qu'elle est plate. Il pourris la vie de son fils et utilise ses enfants contre lui pour mieux le manipuler afin de le garder sous sa coupe. Il fait preuve d'un désintérêt total pour lesdits enfants même à leur disparition et franchement il a une dégaine de gros cochon. Et j'en passe mais cela suffit à exprimer mon dégoût pour lui.

Chad joué par Michael n'arrive clairement pas à se sortir de l'emprise de son père. Illettré, vivant dans une caravane, un frère déjà en prison à cause de Cole et faisant des casses pour lui, j'ai eu du mal à comprendre ce qui le retenait de se barrer mais au final, j'ai compris que c'est ancré depuis longtemps en lui et que Cole effraie ceux qui désirent aider son fils pour le laisser dans la merde.

Si ce film a dégagé un truc, je dirai la nécessité non négligeable de l'éducation qui, si elle fait défaut, peut permettre la manipulation mentale facilement, un bourrage de crâne et un amoncellement de connerie qui en plus de ternir la réputation si celui qui nous contrôle est un enfoiré, nous ruine la vie aussi.

Chad semble le comprendre vers la fin vu la tournure du film, et bien qu'elle ne soit pas épique, ce n'est pas plus mal je dirai.

Fin voilà, un film plutôt tranquille. Mention spécial pour les courses poursuite et horreur total pour la mort de Brutus.