Commentaires de films faits par marycoton
Répliques de films par marycoton
Commentaires de films appréciés par marycoton
Répliques de films appréciées par marycoton
Comme il a rapatrié certains des comédiens avec lesquels il collabore dans la série, ça donne un "Asterix et Obelix" sauce Kaamelott, ce qui n'est pas fait pour me déplaire.
J'ai beaucoup ri! L'humour d'Astier et celui d'Asterix et Obelix se marient bien! Ça donnne un film, rythmé et très drôle! On sent aussi, un film plutôt engagé, plus peut-être que les autres Asterix. Une légère critique du monde dans lequel nous vivons, ou en tout cas de ce que nous en avons fait. (Légère parce que la critique n'est pas révolutionnaire).
Un film très réussi!
Antoine, interprété par Gustave Kervern, change de vie. De la vie trépidante de musicien, il passe à celle, routinière, d'un gardien d'immeuble. Antoine est dépressif, insomniaque, et prend de la drogue.
Il rencontre Mathilde, dont le rôle est campé par Catherine Deneuve. Jeune retraitée, Mathilde est l'une des habitantes de l'immeuble dans lequel va travailler Antoine. Insomniaque, et dépressive, Mathilde semble perdre pied peu à peu.
C'est sur ce fond de morosité que va se dérouler ce film, qui n'est pourtant pas triste... puisqu'il est ponctué de petites touches d'humour.
Je ne sais pas trop quoi dire de ce film. Je n'ai pas adoré; pas détesté non plus. Cette histoire d'amitié naissante entre cet homme et cette femme est intéressante; parce que finalement, c'est leur mal être qui les rapproche, mais les personnages sont tellement dans la réserve, que rien n'est abordé avec profondeur. On reste en surface des choses et ça, ça m'a ennuyée.
Je m'étais imaginé que le film allait être centré sur les personnages joués par Robert Pattinson et Mia Wasikowska; qu'il raconterait comment ces deux jeunes allaient essayer de pénétrer dans la sphère Hollywoodienne, en passant par quelques désillusions... etc
Mais pas du tout... En fait, David Cronenberg concentre son histoire sur une famille de pseudo stars; dont les membres sont tous plus névrosés les uns que les autres; et qui au fil de l'histoire vont nous révéler leurs secrets de famille: une accumulation de révélations toutes très tirées par les cheveux, qui confèrent au film un grand manque de réalisme et de crédibilité.
Quel est le rapport avec Hollywood???? Non, parce qu'on peut transposer cette histoire dans n'importe quel milieu, et ça fonctionne aussi! Hollywood n'est pas responsable des névroses, et des comportements déviants de ces personnages: ils sont juste bons à enfermer; et ce qu'ils évoluent dans le star système ou au fin fond d'une ferme du Texas!
C'est vraiment dommage que le sujet soit traité de cette façon ou alors qu'on ait prêté l'intention de le traiter à David Cronenberg. Je trouve également dommage que le personnage campé par R. Pattinson ne soit pas plus exploité; qu'on ne sache pas ce qu'il pense de ce milieu... J'ai l'impression qu'il sert de passe-plat. Par contre, les personnages d'Agatha ( Mia Wasikowska) et de Havana Segrand (Julian Moore); et la relation que ces deux femmes ont, sont des aspects plutôt intéressants du film. De plus, on ne peut qu'admirer la prestation des deux femmes.
Comme je le disais, ce film est une grosse déception. Il restera dans les annales, oui, mais seulement pour le mauvais souvenir qu'il me laisse.
En plus, de m'avoir déçue, ce film m'a mise mal à l'aise; j'avais hâte de voir le générique de fin arriver.
J'ai pourtant trouvé ce film très drôle, très bien écrit et réalisé, engagé et courageux.
C'est sûr que l'humour de ce film est loin d'être subtil, mais on a passé un vrai bon moment.
Le visionnage de ce film a été une torture!
Même si elle nous en dit peu sur les personnages de son film, elle aborde pourtant de nombreux sujets et brosse un portrait sociétal percutant et intéressant:
*des ados un peu déboussolés qui brûlent la vie par les deux bouts, qui se prennent pour des adultes, alors qu'ils ont encore cruellement besoin de l'attention de leurs parents car ils ne sont encore que des enfants.
* des adultes absents, blasés, dépassés (d'ailleurs, on ne les entend pas ou peu dans le film, on ne fait que les apercevoir...); ou alors des adultes qui déconnent encore plus que les ados...
Tout ceci n'est que suggéré...
Plutôt un bon film donc...
Et puis j'ai trouvé Emma Roberts et Nat Wolff assez captivants...
On suit le quotidien de 4 éducateurs qui s'occupent de jeunes ados placés en foyer; des enfants à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, et qui ont vécus des horreurs qu'aucun enfant ne devrait vivre.
Cela dit le film est surtout centré sur Grace, l'une des éducatrices, qui a bien du mal à s'appliquer à elle-même les conseils qu'elle prodigue à ses petits protégés.
On ne peut s'empêcher de s'attacher à tout ce petit monde; les ados pour qui la vie a déjà été bien trop cruelle, et les éducs qui font en sorte qu'elle leur soit bien plus douce, mais qui sont confrontés quotidiennement à des situations difficiles.
Un très bon moment pour moi; un film tout en émotion...
Sauf qu'avec du recul je suis un peu moins emballée. En y réfléchissant, ce film est bourré de défauts. Rien à redire sur l'histoire principale; celle de l'adoption d'Aleksei; de la relation difficile entre la mère et l'enfant... L'angle choisi par Valérie Lemercier, de dire que l'adoption ce n'est pas facile et pas tout beau tout rose dès le début, est intéressant. J'ai également beaucoup aimé l'humour provoquant de ce film.
Ce qui me gêne ce sont les petites histoires qui gravitent autour du récit principal, qui n'apportent strictement rien! On a l'impression que la réalisatrice a essayé de remplir son film avec ce qu'elle pouvait.
Au final, on reste en surface; rien n'est approfondi, rien ne va au bout.
Autre petit truc gênant: on fait des bonds dans le temps, comme ça sans prévenir, d'un coup. C'est un peu au spectateur de deviner... Dommage, l'histoire principale était suffisante!
On retrouve donc ces deux idiots 20 ans après... et c'est comme si on retrouvait 2 connaissances après quelques années sans nouvelles. Pour le coup c'est une vraie suite, on a vraiment l'impression de reprendre le court de l'histoire; et ça c'est appréciable et plutôt bien fait de la part des frères Farrelly.
Ils sont restés très cohérents, je trouve. Ils n'ont pas essayé de changer l'âme du film initial; ce qui arrive parfois dans certaines suites. Le 2 acteurs sont très bons.
Les gags s'enchaînent bien (ils vont loin parfois...) ; "l'intrigue" est bien menée au bout, et au final on a passé 1h30 à bien se marrer!!!!!
*son esthétique
*les thèmes abordés
*le jeu des deux actrices principales, Kirsten Stewart et Juliette Binoche.
L'hypnotique Juliette Binoche joue donc le rôle de Maria, une actrice reconnue qui accepte de rejouer la pièce de théâtre qui l'a fait connaître, "Le serpent". Mais cette fois-ci, elle n'interprète pas le rôle de la jeune assistante (Sigrid) qui séduit sa patronne (Helena); mais celui de la patronne séduite et manipulée par sa jeune assistante. Chose difficile tant Maria méprise Helena, ses faiblesses, son côté dépressif...
Kirsten Stewart est quant à elle, Valentine, l'assistante de Maria. Les deux femmes sont très proches et ont une réelle complicité, une relation presque ambigüe.
Valentine aide Maria à travailler, répéter son rôle. Sa vision de la pièce est différente de celle de Maria, ce qui va compliquer leur relation.
C'est assez intéressant de voir le travail de préparation auquel doivent sans doute se tenir les comédiens avant le tournage d'un film ou les répétitions d'une pièce.
Dans son film, Assayas aborde également le thème du temps qui passe, difficile à vivre en temps général, mais encore plus dans le milieu dans lequel évolue Maria.
Finalement, tous les rôles, tous les personnages s'imbriquent les uns dans les autres (Maria et Valentine, Maria et Jo-ann Ellis qui joue le personnage de Sigrid dans la pièce), et sont le reflet de la relation entre Sigrid et Helena.
Bref, un film riche et intéressant. Des paysages sublimes. Juliette Binoche et Kirsten Stewart merveilleuse dans leurs rôle.
Les parents, touchants, sur les visages desquels on peut lire de la fierté et de l'émotion à l'attention de leurs enfants.
Et puis l'institutrice. Cette femme n'est que douceur: dans sa voix, les traits de son visage, sa façon de s'adresser à ses élèves ou aux parents, sa patience... Tout chez cette femme respire la douceur et la bienveillance. Elle est tolérante, les pousse à débattre, à s'interroger, de manière respectueuse et intelligente.
Un super documentaire qui aborde des thèmes intéressants, et qui m'a fait verser ma petite larme, évidemment...