Jean-Luc Godard
Réalisateur
Activité et points forts
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Classement dans les cinéthèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 6.15/10Nombre d'évaluations : 94
0 Citations 29 Commentaires sur ses films
Les derniers commentaires sur ses films
Assez bon film. L'esthétique, la lenteur et le peu d'action peuvent rebuter. Le film est intelligemment construit, on comprend peu à peu ce qu'il y a à l'écran. Personnellement, je trouve que la thématique de la dystopie est particulièrement bien exploitée.
Afficher en entierJe n'ai jamais vu un film de ce style, ça me paraît dingue que ce genre de film ont eu un grand succès. Il y a beaucoup de chose à décrypter si ce n'est chaque scène du film mais cela rend le film plus une énigme qu'une histoire intéressante.
Afficher en entierBordel, qu'est-ce qu'on s'em**rde! Le physique de Bardot et la jolie musique (répétée inlassablement pendant TOUT le film, en boucle, et dispersée partout sans aucune cohérence) ne rattrapent rien. C'est creux, c'est vide, il n'y a rien. RIEN. On notera les quelques phrases vaguement philosophiques qui tentent de donner une portée profonde et symbolique à ce navet... sans succès.
Afficher en entierRegardé dans le cadre d'un cours, je n'ai pu comprendre ce film qu'en faisant de larges recherches sur le réalisateur et sur les révolutions de l'époques. A conseiller sur vous vous intéressez à la Nouvelle vague sinon passez votre chemin
Afficher en entierLes films de Godard ne sont jamais aussi bons que lorsque Belmondo apparaît dedans ! Rafraichissant à souhait.
Afficher en entierMagnifiquement réalisé et joué
Afficher en entierCe film composite documente la résistance à la guerre états-unienne au Viêt Nam, en France, aux États-Unis, ailleurs, en exposant la rhétorique impérialiste et la propagande des agresseurs, tout en questionnant la place du discours des réalisateurs dans cette résistance. Un excellent document et une exhortation à la paix, contre la guerre et l'impérialisme, qui se vaut toujours aujourd'hui.
Afficher en entierN'ayant pas lu le livre de Moravia, j'aimerais savoir ce que Godard a gardé, modifié, enlevé dans cette histoire.
D'accord, les femmes et les hommes ne se comprennent pas, ils peuvent discuter éternellement, l'essentiel ne sera jamais dit !
Mais qu'apportent les ruptures de rythmes du montage, la musique larmoyante et répétitive ad nauseam, les répliques parfois incompréhensibles car masquées par le bruit de fond ? Qu'apporte le prétexte de ce film sur l'Odyssée qui semble avoir du mal à aboutir ? Qu'apporte la fin brutale et "arbitraire" pour les personnages de Brigitte Bardot et Jack Palance ? Que vient faire Fritz Lang dans cette galère ? Aucune idée.
En dehors de ça, une belle publicité pour la région de Capri.
Afficher en entierVraiment pas intéressant
Afficher en entierDifficile de le terminer tellement c'est bizarre sans intérêt et parfois hyper vulgaire... dommage
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Jean-Luc Godard
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Studios
Société Nouvelle de Cinématographie (SNC) : 1 film
Imperia Films : 1 film
Dino de Laurentiis Cinematografica : 1 film
Centre National de la Cinématographie (CNC) : 1 film
Les Films Du Losange : 1 film
ARP Sélection : 1 film
Bodega Films : 1 film
Wild Bunch Distribution : 1 film
Biographie
Jean-Luc Godard est né dans une famille de la bourgeoisie franco-suisse. Durant la seconde guerre mondiale, il est naturalisé suisse. Il commence ses études à Lyon avant de retourner à Paris en 1949 où il obtient une maîtrise en Ethnologie à la Sorbonne. C'est à cette époque qu'il rencontre François Truffaut, Jacques Rivette et Eric Rohmer. Avec les deux derniers, il fonde La gazette du cinéma, puis devient critique à Arts et aux Cahiers du cinéma.
En 1954, il fait ses premiers pas derrière la caméra avec son premier court métrage Operation beton. Il faut attendre 1959, pour qu'il réalise son premier long métrage A bout de souffle, un gros succès critique et public, qui sera le film-phare de la Nouvelle Vague. C'est le début d'une série de films où Godard pense le cinéma en réinventant la forme narrative : Une femme est une femme, Le Petit Soldat (censuré car il abordait ouvertement la Guerre d'Algérie, sujet tabou de l'époque), Les Carabiniers, Le Mépris, Pierrot le Fou, Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution et Masculin-Feminin. Il participe également à des films collectifs : Les Plus belles escroqueries du monde et Paris vu par....
Mai 68 : Godard est un militant actif et son cinéma devient un moyen de lutter contre le système (La Chinoise, Week-End). Il prône un cinéma idéaliste qui permettrait au prolétariat d'obtenir les moyens de production et de diffusion. Il part alors à l'étranger (New York, Canada, Cuba, Italie, Prague) où il commence des films qu'il ne terminera pas ou qu'il refusera de voir diffuser (One American Movie, Communication(s), British Sounds, Lotte in Italia). Les années 70 sont celles de l'expérimentation vidéo : Numero deux, Ici et ailleurs, Jean-Luc six fois deux -sur et sous la communication.
En 1980, il revient à un cinéma plus grand public qui attire des acteurs de renom. Il se retrouve sélectionné au festival de Cannes trois fois : Sauve qui peut la vie (1980, avec Isabelle Huppert et Jacques Dutronc), Passion (1982), Detective (1985 avec Johnny Hallyday) et obtient le Lion d'or au Festival de Venise pour Prénom Carmen (qui révèle Maruschka Detmers). Mais ses films continuent à faire scandale : Je vous salue Marie est censuré en France et dans le monde.
Godard fait un retour à l'expérimentation dans les années 90 : JLG/JLG, For Ever Mozart, Histoire(s) du cinéma (une vision filmée et personnelle de l'histoire du cinéma) et Eloge de l'amour, présenté en compétition sur la Croisette en 2001. Le cinéaste y fait son retour trois ans plus tard avec Notre musique, tryptique sur l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis présenté en sélection officielle hors-compétition. C'est la huitième venue de Godard à Cannes.
Au début du XXIème siècle, il apparait dans deux films dans lesquels il joue son propre rôle (Le Fantôme d'Henri Langlois de Jacques Richard (II) et Morceaux de conversations avec Jean-Luc Godard de Alain Fleischer), avant de refaire parler de lui sur la Croisette avec son Film Socialisme, sélectionné dans la section "Un certain regard" 2010.
Agé de plus de quatre-vingt ans, le cinéaste se fait rare dans le paysage cinématographique, mais beaucoup moins dans les allées du Festival de Cannes. Il réalise "3-Désastres", un des trois segments de l'énigmatique 3x3D (2012), qui passe à la loupe la perception de la 3D, présenté en clôture de la 52ème Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2013.
Treize ans après Eloge de l'amour, Jean-Luc Godard fait son grand retour en compétition cannoise en 2014 avec Adieu au Langage, son sixième film à concourir pour la Palme d'or. Il y remporte le Prix du jury ex-aequo avec Mommy de Xavier Dolan. Il revient à Cannes en 2018 avec Le livre d'image, qui obtient une Palme d'or Spéciale.
(Allociné).
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