Ruben Östlund

Bon…

Ben voilà un film qui m’est passé un peu au-dessus – à vouloir aborder l’Art moderne dont le sens échappe aux gens, le réalisateur a réussi son film dans le même sens : l’ensemble m’a échappé.

D’abord, j’ai pesté sur les lenteurs qui m’ont semblé inutile. A quoi ça sert de le faire conduire des plombes, de rester quinze secondes en plan fixe sur des gens qui dansent, de faire des pauses de 4 secondes entre chaque phrase (non, non, ça ne sert pas à instaurer une ambiance à mon goût…)

Et combien de fois, j’ai cherché pourquoi… Pourquoi cette femme a un singe ? D’ailleurs, pourquoi cette fille, à quoi elle sert, qu’est-ce qu’elle devient ? Et que devient la capote ? A quoi ça sert de lui mettre des filles qui sont pas là et hop, apparaissent soudainement pour ne plus partir ? Pourquoi caser un syndrome de la Tourette pendant un discours et puis c’est tout ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi plein de trucs ?

Surtout, pourquoi un tel assemblage ?

Le film fait une critique assez bonne des créateurs de buzz. Alors pourquoi ne pas se contenter de ça : un film sur la fatuité du buzz, mis en rapport avec l’Art ?

Ou alors, « l’artiste interviewé » au début qui ne se laisse pas faire lors du repas, avec cet homme animal… Le créateur qui ne comprend pas la création, les gens qui prônent la liberté d’expression et l’entraide mais ne l’appliquent pas… Voilà quelque chose sur lequel on aurait pu faire le film…

Voir même ce vol de portable, le gamin des immeubles, la peur de l’autre sans réelle raison, c’était un bon thème…

Mais à vouloir parler de tous ces thèmes et d’autres encore, j’ai trouvé qu’aucun n’était totalement abouti et que tous se délayaient les uns sur les autres, noyant l’ensemble…

Pas convaincu.

Une mise en scène irréprochable. Des scènes d'anthologie (aah, le diner de gala interrompu par...), d'autres qui s'étirent en longueur, dérangeantes jusqu'au malaise. Un véritable jeu de massacre où toute la race humaine, toute classe confondue, est éclaboussée. Personne n'en sort indemne, le spectateur non plus. Cependant, la longueur (2h20) ne joue pas en sa faveur. Et bizarrement, ce film, Palme d'Or 2017 méritée, devient un digne représentant de l'art moderne, style dont il ne cesse de se moquer. Le serpent se mord la queue...

Détonnant!

La scène du dîner joue bien sûr pour beaucoup dans l’attribution de la note, mais ce film reste à voir malgré cette façon de filmer tout en lenteur.

On se pose beaucoup de questions, et il n’en sera que meilleur à revoir.

Un film qui questionne sur le rôle de la femme et de l'homme au sein du couple et de la famille.

Je ne sais pas trop ce que je viens de voir. Malaisant de bout en bout (c'est fait exprès, et c'est bien fait pour le coup).

Pas sûre d'avoir aimé, mais en tous cas ce film ne laisse pas indifférent. Dérangeant par moments, brillant à d'autres (la scène du dîner du capitaine m'a fait forte impression, j'en ai eu le mal de mer), le film est desservi par ses clichés simplistes, attendus, et par des personnages unidimensionnels.

Ce film est malaisant du début à la fin. On est gêné pour les personnages. Certes, l'histoire et la psychologie sont intéressants mais c'est désagréable à regarder. Et en plus, ce film est long (2h27) ! Je comprends que ce film ait gagné un prix car il ne laisse pas indifférent...

Comprends pas…

Ok, le film n’est pas mauvais mais… Il ne raconte pas grand-chose dans ses trois actes…

Le premier « critique » vaguement le monde de la mode dans son intro de 10 minutes, sans que ça serve pour la suite, la fille au restaurant pourrait être héritière, comédienne ou fille à papa que ça serait pareil…

Aucun intérêt de leur métier non plus pour l’acte II qui s’étire vachement sans raison – si la tempête est marrante, j’ai pas compris où le réalisateur voulait en venir avec son capitaine bizarre à part pour qu’il soit bizarre… Et la critique des riches est méga faible, juste esquissé.

Quant à l’acte III, c’est du méga déjà vu sans une once d’originalité ni, là non plus, d’intérêt (ni aux métiers du début ni en soi…(ça aurait été amusant qu’on découvre qu’Abigail sait tout depuis le début)).

Un acte III qui s’étire, lui aussi, pour finir en eau de boudin sans aucun intérêt et une fin ouverte où le réalisateur ne fait absolument pas son job de compteur d’histoire. C’est au spectateur de répondre non pas à une question mais une dizaine, où, pourquoi, que va-t-il advenir, les autres, etc. Comme si on avait arraché les dix dernières pages du bouquin…

Bien joué, efficace mais bien trop long pour un film qui ne raconte rien.

Un film avec une réflexion interessante, devant lequel on ne s'ennuie pas

Un film très intéressant qui joue avec la gêne dans les trois actes. Il tire vers le burlesque ce qui le rend inoubliable.

Je le trouve très pertinent car les personnages, les décors et les dialogues sont très bien choisis.

Une vraie pépite !