Flash-back à répétition, musique jazzy pratiquement non-stop, absence totale d’émotion, personnages peu attachants...difficile de rentrer totalement dans ce film tant l’on reste hermétique à ce que l’on voit à l’écran. La déception est grande...

Un mélange de Rosemary’s baby, de Suspiria, de l’exorciste...tout ce gloubi-boulga donne un film au parfum de déjà vu mille fois. Rien de surprenant, rien de neuf, pas même un petit frisson d’effroi dans le dos . Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Sur le thème de l’homosexualité caché, on a sans doute déjà tout vu. Et bien, il faut croire que non puisque ce film arrive à nous toucher en plein cœur. La simplicité du scénario, la qualité de l’interprétation, l’émotion permanente...tout est là pour nous émouvoir, et ça fonctionne...

Une cinquantaine de saynètes s’enchaînent sans aucun rapport entre elles. Un kaléidoscope de la population islandaise se forme. Mais l’exercice atteint vite ses limites...

La fantaisie de Donzelli peut rendre des films tout à fait enchanteurs ou complètement irritants. Ici, nous avons malheureusement droit à la deuxième possibilité. Son scénario , à trop vouloir être fantaisiste ,devient agaçant, ses personnages énervants....le tout donne un film pour bobo qui nous passe complètement à côté.

Une grosse bestiole toute rouge passe son temps à se battre avec d’autres bestioles d’une autre couleur. C’est à peu près tout ce que l’on peut retenir de ce film. Pour le reste ( originalité, émotion ...) , on repassera.

Un film qui, malgré la froideur de sa mise en scène, de son scénario ( c’est une histoire vraie ) arrive à nous bouleverser. Les interprètes nous sont méconnus mais leurs visages semblent laisser une trace indélébile dans notre mémoire. A découvrir sans hésiter.

Deux histoires aux atmosphères différentes se mélangent pour nous ennuyer à mourir, ça tombe bien pour un film sur le vaudou. Les acteurs ,notamment les ados, sont inaudibles et jouent comme des pieds, les scènes avec les zombis sont filmés dans le noir...pour résumer, on ne voit rien et on ne comprend pas les dialogues ...

Le prétentieux Tarantino inspire d’autres réalisateurs en panne d’idée. Pour preuve, ce film avec des dialogues à rallonge entrecoupés de scènes violentes, des personnages dont aucun n’est clean . On ajoute ici des dialogues crus, de l’humour souvent raté, un côté pop qui semble étrangement daté...

Avec un tel sujet, le spectateur est en droit à s’attendre à une grande avalanche d’émotion. Que nenni ! Un scénario attendu, une interprétation approximative, des personnages peu attachants...l’avalanche se transforme en averse bien froide.

Un film sensible qui prouve une énième fois que le cinéma indépendant américain peut être plus fort que celui des grosses majors. Les interprètes sont étonnants de naturel, la bo en adéquation, les moments de calme bouleversant. A découvrir.

Un film prenant sur un scandale sanitaire réel. Même si l’œuvre ne possède rien de vraiment original ( enquête, témoins désespérés, manifestants avec pancartes devant les tribunaux...), le sujet possède une telle force que l’on fait l’impasse sur les bémols, notamment sa durée. A vous donner des sueurs froides dès que l’on ouvre un robinet...

Relatant le procès de sept opposants à la guerre du Vietnam, ce film est passionnant. Débutant avec des soupçons de comédie, il plonge peu à peu dans le drame ( too much sur les dernières scènes , cinéma américain oblige ). Plusieurs réalisateurs ont été tentés par le sujet sans que cela n'aboutisse ( dont Spielberg), le procès est peu à peu tombé dans l'oubli. Aujourd'hui, il possède une résonance actuelle étonnante.

Une adaptation réussie du roman de Jack London. Le réalisateur ne se contente pas d’une adaptation linéaire et classique, il ajoute sa griffe, se permet d’incruster des images d’archives, des musiques anachroniques... l’ensemble ramassant plusieurs récompenses et divers prix partout où il est présenté. Agréable à suivre.

Alors que ce film semble prometteur d’ émotions, il s’avère qu’aucune d’entre elles n’arrivent à parvenir à nous toucher. Bourré de clichés et de scènes attendues, ce film n’arrive jamais à surprendre le spectateur. Magimel en fait des caisses, sa partenaire tire la tronche, les deux passent toutes leurs scènes à s’engueuler...mieux vaut revoir Girl, œuvre hautement plus réussie.

La réalisatrice tente une adaptation moderne mais en vain, tout paraît toc. La musique moderne devient vite saoulante, la lecture de lettres en voix off trop nombreuses , les gros plans injustifiés, l’histoire d’amour morne...l’ennui finit par s’installer sur les genoux du spectateur, l’empêchant de voir complètement ce qu’il se passe sur l’écran.

Voilà encore une fois une adaptation cinématographique ratée. Tiré d’un roman devenu référence dans le thriller, le scénario n’arrive en rien à sa hauteur, tout semble décousu. Le suspens espéré est présent mais l’ambiance poisseuse est inexistante. Dommage...

Jessica chastain s’offre un rôle à la Nikita et cela lui convient bien. Les scènes d’action sont plutôt réussies, le scénario même sans véritable surprise tient debout, la réalisation est efficace...mais alors d’où vient ce petit manque de je ne sais quoi pour être complètement satisfait ?

Ce film d’animation est une vraie splendeur pour les yeux du spectateur. Ses lignes claires, ses tons pastels, sa douceur permanente en font une bulle de fraîcheur, un moment de grâce permanent qui se rapproche plus de l’art que la majorité des films de la même catégorie.

Les premières scènes font craindre le pire. Une armada de fesses trémoussantes, de seins ballotants, de dialogues vulgaires...où est donc le scénario ??...puis, peu à peu, l’intrigue se met en place et nous sommes surpris de l’intérêt que l’on porte à l’ensemble. La patience paye.

Le cinéma allemand , ou du moins les films exportés hors de ses frontières, ne fait généralement pas dans la légèreté . Un drame réaliste tendu, émouvant et parfaitement interprété. La réalisation, froide et discrète, amplifie le sentiment de malaise

Datant de plus d’une trentaine d’années, ce film n’a rien perdu de son originalité, de sa modernité, son humour et de sa caricature du monde. Le plaisir de spectateur est toujours intact.

Ce film n’est pas, comme on pourrait facilement le penser, un documentaire sur l’espace naturel de la Cordillère des Andes . C’est bien plus un doc historique sur le Chili et sa politique. L’ensemble est passionnant, instructif et réussi.

Film d’espionnage ne rime pas forcément avec action. Certes, quelques scènes de tension jalonnent ce film mais le propos est plus psychologique. Il faut quelques minutes d’adaptation pour comprendre la mécanique du scénario qui peut paraître assez confus au départ. Pas facile donc d’apprecier un film quand parfois on n’y comprend que dalle.

Ken Loach poursuit son exploration du prolétariat et comme toujours, il manie le sujet avec brio. Les interprètes sont impressionnant de naturel, l’émotion ne nous quitte jamais, les scènes fortes s’enchaînent...Attention toutefois à ne pas regarder deux films de suite de ce réalisateur sous peine de dépression...

Comédie iconique du cinéma français des années 70, ce film n’a rien perdu de son dynamisme (marque de fabrique de son réalisateur). Le plaisir est toujours là, le personnage de Deneuve toujours aussi insupportable et l’ocean toujours aussi photogénique.