Commentaires de films faits par Cellophane
Répliques de films par Cellophane
Commentaires de films appréciés par Cellophane
Répliques de films appréciées par Cellophane
Déjà le visuel est superbe. Entre les combats et les passages dans les différents univers, c’est ultra réjouissant à regarder !
L’histoire est bien sympa à suivre aussi, du début, une intro à la Matrix où il faut expliquer à l’héroïne ce qui se passe, à la fin et les relations entre les multivers…
Le propos général est intéressant et réfléchi…
Et au-delà du drame, de l’action et du visuel, derrière la profondeur de la réflexion, on a pas mal de moments d’humour.
La faille viendrait pour moi du machin noir tournoyant ridicule qui gâche un peu la crédibilité de l’ensemble et la raison du départ, cette recherche et cette méchanceté que je trouve moyennement complètement justifiée.
Ça reste un excellent film.
Je ne comprends pas les haineux qui se déchaînent à reprocher ceci ou cela…
Certes, j’ai eu un peu de mal à me mettre dedans au début parce qu’on est pétri d’habitudes qui nous font comparer ceci et cela, un comédien avec le précédent, l’histoire par rapport à Goscinny (qui a pourtant fait des albums faibles lui aussi…).
Donc il a fallu que je m’habitue à Canet en Astérix, plus en retrait, moins nerveux et colérique, un peu plus mou…
A Commandeur en Abraracourcix (là, j’ai pas réussi mais Lamy en Bonemine est excellente).
A Jonathan Cohen un peu trop présent…
Mais après, quand j’ai accepté les postulats de base, je me suis amusé de plus en plus.
Dommage, il y a certaines blagues qui tombent à plat, les chutes ne sont pas nettes et claires, on sait pas si c’est une blague, si elle est finie ou si elle va mener quelque part…
Mais l’aventure se tient, Lellouche est excellent en Obélix, et comme dans les albums on voyage, il y a des célébrités croquées ici et là, plein de références actuelles et de blagues en arrière-plan, les pirates sont là, les bagarres…
Franchement bien distrayant.
Le postulat de départ s’installe assez rapidement et permet un joli délire pendant ¾ d’heure menant à une résolution qui est un peu simpliste mais cohérente et sympa…
Les comédiens se donnent bien dans le délire, la réalisation est basique mais efficace…
Un film assez réjouissant et une fin sympathiquement délirante.
Ce qui fait que j’ai suivi, peut-être un peu d’un œil.
Ce qui fait que quand des révélations sont arrivées à la fin, j’ai à la fois été surpris par la tournure du film, mais également un poil déstabilisé en me disant que c’était bien barré comme idée…
J’ai pensé à Mother qui m’a fait aussi cet effet, ce côté je suis tranquillement un film et d’un coup, je ne comprends plus bien où je suis.
Assez moyen pour moi…
Il y a pas mal de trucs, dedans…
Des idées, des rebondissements, des surprises, de bons comédiens, des images impressionnantes dans la réalisation…
Pourtant, j’ai trouvé un côté poussif à l’ensemble.
D’abord, poser une situation avec des gens partis sur d’autres planètes, une coalition de trois portails ennemis… qui ne servent strictement à rien. On aurait construit ces clones contre une invasion ou suite à une guerre en prévision de la suivante, ça aurait été pareil. Et j’ai donc mis un petit temps à arrêter d’attendre qu’il y ait un lien avec la présentation…
Un petit côté répétitif aussi, peut-être…
D’abord, parce qu’on suit 4 personnes sur plusieurs années, de manière fluide, compréhensible, claire, et que c’est vachement intéressant.
Ensuite, parce que les comédiens sont tous bon, Pitt, Robbie et tous les autres, jusqu’aux petits rôles.
Aussi parce qu’il y a plein d’idées sympas dans les scènes et beaucoup d’humour.
Enfin parce que la réalisation est magistrale. A l’instar d’un Baz Lurhman, Chazelle n’hésite devant rien, va au bout de ses idées, bien plus que sur LaLaLand qui m’avait déçu au final. C’est flamboyant, c’est fou, la musique emporte le tout et la réalisation, les plans, le dynamisme sont excellents.
Bien sûr, on pense à plein de films en regardant celui-ci, LaLaLand, The Artist, Il était une fois à Hollywood…
Mais ça ne retire en rien la qualité excellente de l’ensemble.
Les comédiens sont bons, Nicholson en tête, mais les autres, jusqu’à la gamine, font parfaitement le job.
La réalisation est impec, rien à redire : chaque plan semble penser pour donner au mieux ce qu’il a à dire, de Nicholson flou à sa fête où il est déconnecté aux plans larges ou serrés à la station-service selon ce qui se passe…
J’aurais pu ne pas être légèrement déçu…
Mais en fait, j’ai vu la première adaptation de 1958, « Ça s'est passé en plein jour »…
Alors d’abord, je savais pas que c’était la même chose et, au fur et à mesure, quand je l’ai compris, j’ai été déçu d’avoir déjà vu l’histoire…
D’autant que je préférais l’ambiance de la première version où le méchant géant était là, avec sa femme castratrice, on comprenait pourquoi il faisait ça, qui il était… Il faisait vraiment flipper. Quand Sean Penn a choisi un danger invisible, anonyme, qu’on ne voit jamais vraiment…
Il en ressort que Nicholson semble s’accrocher inutilement à une chimère, c’est très bien fait, mais dans l’autre version, le danger était réel et donc, plus flippant…
Pas mal quand même.
Mais on est plus dans le thriller que dans l’horreur…
En plus, tout le début ressemble vachement à un remake du premier, jusqu’au couple surpris au lit…
Sauf qu’Isabelle Fuhrman a grandi et se trouve moins impressionnante dans son jeu, et qu’il n’y a plus les surprises que nous réservait le premier et si la femme et son fils sont méchants, il n’y a pas non plus la tension du premier…
Comme il y a également peu de révélation, ça se regarde, mais avec moins de plaisir que le premier…
Ça faisait un peu téléfilm du dimanche aprem mais la qualité restait là… Et puis, on était dans de l’action crédible, le mec qui perd sa femme, la cherche partout, une ambiance s’instaurait, le flic n’était pas bête…
Et puis d’un coup, on bascule dans le Taken du pauvre où, comment le pauvre agent immobilier devient un vrai combattant plein de courage pour aller retrouver sa femme en affrontant des gros méchants…
On perd d’un coup toute crédibilité et on retourne dans la banalité « Bruce Willis », seul contre tous, type banal mais plus fort que tout le monde…
Déçu.
Un propos sérieux avec la Guerre, derrière une histoire et une blessure d’amour vieille de 50 ans, prétexte à faire voyager nos trois vieux à travers la France.
Et je marche – mais c’est pas difficile : dès qu’il y a Pierre Richard, je marche…
N’empêche que Pierre Richard est excellement dans l’excès, Mitchell est parfait en boudeur, Alice Pol campe comme il faut la jeune fille déterminée, Guibet est bon à en faire des tonnes… Reste Giraud avec lequel j’ai moins accroché mais qu’importe, l’ambiance est là, excessive, vive, décalée…
Pas de temps mort et beaucoup d’humour pour une histoire qui se tient bien et se révèle petit à petit, de jolis moments, principalement avec les souvenirs…
Un plaisir de voir ces papys que rien n’effraye et qui n’en font qu’à leur tête !
Au début, j’ai craint que l’histoire s’étale et traîne en longueur mais non, pas du tout ! Aucun temps mort et l’art de traiter les scènes à bon escient, sans les raccourcir.
Ensuite, j’ai craint que, comme beaucoup de Road Movie, ça soit juste une succession de scènes, les unes après les autres, qui auraient pu être n’importe quoi mais non, pas du tout ! Tout est logique et bien pensé, cohérent et utile.
Le film est très drôle, n’hésite pas devant les scènes crues quand c’est nécessaire sans tomber dans la vulgarité gratuite, bourré de bonnes réparties et plein d’humour et de tendresse !
Evidemment, les parents sont parfaits mais c’est finalement une bonne chose : ils devraient tous l’être comme ça !
Excellent moment.
Cela étant, ça reste quand même vachement prévisible, il se passe exactement ce qu’on imagine qu’il va se passer, pas de surprises particulières ou de subtilités, beaucoup de caricature et d’excès et l’impression de voir un condensé de tous les films du genre, de « Les profs » à « Sister Act » en passant par « Le cercle des poètes disparus »…
Pourtant, les comédiens s’en donnent à cœur joie et sont assez réjouissants à suivre, quelques scènes sont assez marrantes et le film parvient à garder une certaine fraîcheur qui fait qu’il n’est finalement pas désagréable à suivre.
Les flashbacks n’entravent en rien la compréhension du film, ne l’alourdissent pas et permettent de bien suivre les deux histoires, procès et vie de Kay.
J’aurais certes aimé qu’on ait un peu plus de procès, parce que là, il passe assez au second plan et les enjeux qu’il présente en sont amoindris, je trouve…
Mais il fait le job tout de même, ce procès, et donne toute satisfaction !
Quant à la vie de Kay, c’est plein de tendresse (avec le patron de la boutique, le premier amoureux), d’injustices qui prennent gentiment aux tripes, de belles images et d’intérêt.
Le tout avec de très bons comédiens (même si Chase en fait un peu trop), la gamine jouant Kya en tête.
Chouette moment.
Mais je retrouve tout ce qui ne m’avait pas plus dans Tomboy et me laisse penser que je ne suis pas sensible à l’univers de la réalisatrice…
Là aussi, on a un sujet prometteur et puis quoi ? La recherche de qui est sa mère ? Oui, mais ça ne va pas loin, ça n’aboutit pas à grand-chose, les scènes s’enchaînent pis c’est fini, voilà tout, pas de message ou de morale ou de surprise ou de (ou alors j’ai pas été assez malin pour comprendre toute la finesse…).
Et puis, là aussi, comme dans Tomboy, des enfants qui jouent de façon quasi neutre, très plate, sans relief et qui ne me donnent pas envie d’aimer, comprendre, m’intéresser à leur personnage…
Bon, j’ai bien aimé l’ambiance mais malgré la brièveté, j’ai trouvé le film le long ; je ne suis pas totalement fait pour les films de la réalisatrice…
Sous des dehors classique (la méchante gamine qui trompe tout le monde et la seule personne qui a compris n’est pas cru), il réserve son petit lot de surprises et de scène prenante…
Les comédiens sont excellents et la gamine qui joue Esther est tout simplement géniale.
Musique, cadrage, lumière, tout est utilisé à bonne escient pour prendre totalement le spectateur et ça marche du tonnerre.
Bon moment.
Les comédiens sont plutôt bons, Fiennes, Taylor-Joy, Hoult… J’ai juste trouvé Judith Light un peu excessive dans son hystérie…
Et puis l’ambiance est très réussie.
Après, diverses choses ont fait que je n’ai pas été époustouflé…
D’abord, la raison de la présence de chaque convive est tellement ténue qu’elle en est presque ridicule… Le comédien, c’est tellement idiot que ça gâche l’ensemble…
Ensuite, il y a quand même un petit côté répétitif dans l’histoire, malgré la progression de l’idée…
Et puis aussi, un manque d’explications… Pourquoi la maison du chef, pourquoi toute la brigade le suit à ce point, pourquoi le garde-côte à part pour nous faire croire des trucs mais y’a pas d’intérêt…
Enfin, j’ai trouvé dommage que le menu ne serve finalement à rien… Squid Game avec des épreuves, ça aurait été pareil… C’est juste un prétexte finalement…
Tous ces petits détails font que le film a moins d’intérêt qu’il ne pourrait en avoir et c’est bien l’ambiance comme les comédiens qui sauvent l’ensemble.
C’est pas inintéressant en soi, parce qu’il y a divers messages, quelques dénonciations gentillettes sur les banques ou les lois, quelques critiques sur la société et la parentalité, des scènes bien décalées et originales, surprenantes, des trucs un peu fou…
Mais s’il y a un lien entre la première et les dernières scènes, tout le reste au milieu est une sorte de succession de sketchs qui ont chacun leur truc à dire mais qui sont tellement déconnectés les uns des autres que j’ai eu du mal…
Oui, il y a une sorte de lien, les parents, la liberté…
Mais il me manque une histoire pour accrocher ; là, on a un truc foutraque, certes très bien fait dans l’idée, mais trop décousu… On aurait pu mettre n’importe quoi que ça aurait été la même chose…
Bien fait mais un poil décevant à mon goût…
On dirait un remake français des Dents de la Mer 1 ET 2 à la suite…
Mais sans humour qui en aurait fait une parodie, sans réel suspense, sans frisson…
Des comédiens qui ne vont ni vers la comédie ni vers le sérieux, ce qui donne un entre-deux assez fade et plat…
Je ne comprends pas l’intérêt de la voix off ni le final avec Kad Merad, là aussi, entre deux loupé…
Pas capté…
D’abord, le rythme… Y’a pas à dire, c’est mou, des scènes s’étirent pour pas grand-chose avec parfois un manque d’intérêt…
Ensuite, c’est vraiment improbable, tout ça (et pourtant, j’ai bien aimé les films de Weber avec Depardieu et Pierre Richard…). Mais là, aucune osmose entre Garcia et Cluzet, on ne comprend pas pourquoi Garcia l’héberge ou ne le dénonce pas au début (quand Depardieu et Richard étaient forcés d’être ensemble), on voit pas bien pourquoi Doria Tillier s’intéresse à ce point à Garcia… Et évidement, Cluzet est assez méga malin pour que le livre de Garcia marche…
Enfin, le ton. Ni drame ni comédie, on oscille entre les deux et c’est bancal : des scènes censées faire rire ne fonctionne pas à cause du réalisme, des scènes dramatiques ne marchent pas à cause de leur traitement humoristique…
Bref, c’est plus long qu’autre chose…
Celui-ci ne me réconcilie pas avec le genre…
Ok, les images et la lumière sont belles, Scamarcio et Garrel son excellent…
Et puis c’est finalement à peu près tout…
Isabelle Huppert ne dégage rien de particulier, l’histoire tourne en rond à nous répéter inlassablement la même chose sur le Caravage que personne n’aime malgré son talent parce qu’il représente du bas-peuple dans ses tableaux de saints…
En plus de quoi la chronologie flash-back nous perd plus qu’elle n’apporte quoi que ce soit puisqu’on se balade sur une dizaine d’année et qu’on me dise qu’on retourne en 1608 ou 1609 ne m’aide pas beaucoup… Comme la période sur laquelle s’étale le film n’est pas longue et qu’il n’y a pas beaucoup de surprises, je ne vois pas bien l’intérêt…
Pour les amateurs du peintre…
Tout est poussé, excessif, caricatural, prévisible… Au point que, même si je suis bon public pour les films feel good, j’ai eu du mal à me plonger dans celui-là…
Tout est assez prévisible mais le film ose aller jusqu’au bout de ses idées avec quelques scènes bien drôles ici et là…
Tous les gamins (comme les adultes) assurent grave leur personnage…
Cool.
Bon, il y a vaguement quelques petits détails qui m’ont un peu titillé…
Le fait que Polloch disparaisse mais que ça passe quasi crème sans qu’on en parle plus que ça à part « On est inquiets… Bon, allez, au boulot ; ça va vous ? »
Et puis, parfois, des trucs un peu pointus que tu ne sais pas ce qu’il faut voir ou écouter… Rarement, mais qui donne le sentiment d’être perdu quelques secondes dans leur VCR, ACR, je ne sais quoi… (par exemple, j’ai pas super bien capté d’où il tirait des coordonnées GPS…).
Mais qu’importe parce que l’ambiance est carrément là, sombre, un poil oppressante quand il le faut, avec une histoire qui avance logiquement et se révèle petit à petit…
Chouette.
Mais ça manque de rythme ou d’enjeu…
L’enlèvement semble quasi un prétexte à faire courir tout le monde sous la pluie pendant des plombes pour distiller des morceaux d’infos qui, au final, se révèlent assez fades et moyennement intéressant…
Il n’y a pas de frisson dans l’histoire et l’ensemble sent plus le fait divers que l’histoire poignante ; dommage.
Alors évidemment, c’est distrayant, ça se suit, c’est dynamique…
Mais on a tous les clichés de la bande improbables qui se réunit pour gagner une compétition et qui, bien sûr, va y arriver, avec tous les clichés de problèmes possibles ou de personnages à caractère…
Strictement rien de neuf mais, en plus, une thématique « e-sport » à laquelle je n’ai pas accroché et l’ensemble m’a bien laissé indifférent…
Autant regarder Pitch Perfect…
Alors, ça a ses quelques inconvénients…
Par exemple, ça tient sur une idée simple et basique, Jugnot veut donner une leçon à ses enfants, qu’est-ce qui se passe ? Trame légère dont on ne dévie pas.
Du coup, pas de surprise, c’est prévisible d’un bout à l’autre.
Mais ça a aussi plein d’avantages…
Les comédiens sont bons dans leur catégorie, Jugnot sait être touchant, Artus drôle, Morel sensible…
Au moins, si la trame est simple, elle est parfaitement utilisé sans qu’on regrette qu’ils n’aient pas abordé un truc ou un autre…
Et puis c’est léger, avec un final qu’on voit venir à des kilomètres mais qui n’empêche pas d’être sympathique…
Il faut savoir se contenter et profiter des choses simples…