J'avais adoré Alice au pays des merveilles, mais là... catastrophe! Je pense que ce raté vient surtout du fait que ce ne soit pas Tim Burton qui ait réalisé ce film... c'est dommage, il aurait été nettement mieux, Burton étant un génie...

Wow ! Agréablement surprise par ce film -- en tout cas par la tournure que prennent les événements au fur et à mesure.

Même si ça traîne, c'est lent, c'est aussi incroyablement doux, musical et d'une certaine façon magique. Les plans et la façon dont il est tourné sont vraiment spéciaux, et ce film en vaut le détour rien que pour le visuel.

Les acteurs sont bons dans leurs rôles. Honnêtement, je n'ai jamais vu un film qui seyait aussi bien à Kristen Stewart. Pour moi, elle ne sert qu'à se pogner la lèvre et n'a qu'une expression faciale : elle et neutre. Pourtant, dans ce film, la neutralité convient très bien au scénario, et elle réussit assez efficacement à adopter des expressions émotives, si bien que j'en ai eu les larmes aux yeux -- oui oui !

Bref, j'ai vraiment aimé, je ne m'y attendais pas et je vous le conseille.

Je sais pas pourquoi mais c'est la première fois que dans un film d'action je me suis autant ennuyé et surtout que j'ai réussi à dormir devant. Le film pour moi n'est pas captivant en terme de scénario et même si les scènes d'action et les décors sont bien faits ça ne fait pas tout. Un bon film a besoin d'autre chose que ces artifices qui ne sont finalement que de la poudre aux yeux.

Je suis rarement ressorti a ce point énervé d'une salle de cinéma, Jupiter Ascending est une véritable catastrophe.

Alors oui les effets spéciaux envoie, mais c'est absolument tout ce que le film tente d'accomplir. Et a trop vouloir faire des effets spéciaux et créer un univers futuriste, on fait n'importe quoi.

Pourquoi c'est n'importe quoi ? Premièrement, attardons nous sûr l'héroïne. La jeune fille sans histoire voué a un grand destin, c'est surement l'archétype de personnage le plus utilisé de l'histoire. Mais quelque fois ça marche, je veux pas être mauvaise langue, tiens harry potter est ce genre de héros, et j'adore harry potter !

Pourquoi pour Jupiter ça ne marche pas? Eh bien parce qu'elle ne subit aucune évolution au cours du film. L'avantage de ce type de héros, c'est que les possibilités de développement sont énorme, or, Jupiter ne change pas de tout le putain de film. On voit qu'elle essaie de se donner un genre dans quelques scènes, mais elle reste la même pauvrette nunuche et influençable tout le long du film. Elle se fait constamment balader, et son petit sursaut a la fin n'y fait rien, cette fille n'est pas un personnage interessant, elle est vide, stupide, mais bon c'est Mila, je peux pas en dire plus de mal.

Les autres personnages? Ils sont nombreux, nombreux et insipides je ne parlerai que des principaux, a savoir dans un premier temps Caine.

Et quand je dis Caine, je dis cette putain de romance a deux sous ! Dans quel contexte est-ce que cette idylle est cohérente? Déja que l'attitude de Jupiter fait passer celle de la grognasse de twillight pour de la maturité, et rien, rien, rien ne la fonde. C'est de la romance collégienne, les scènes de baisers sont les plus clichés de l'histoire du cinéma, c'est ridicule, je m'en suis arraché les cheveux de la tête.

Pour les méchants.. bah la fratrie est tout sauf bien travaillé. Le grand méchant avec sa voix de dépressif et son discours blablabla profit blablabla maman blablabla tuez des gens tape sur le système, les autres n’éveille même pas quelconque intérêt.

J'aimerais savoir si il est possible de nos jours de créer de toute pièce un univers de SF fascinant et cohérent. L'univers de Jupiter semble riche, mais bancal, certaines choses paraissent incohérente, ça ne semble jamais tenir debout. Cette impression est renforcé par le fait qu'on ne fait que l'effleuré, et le tout semble finalement bien superficiel.

Alors j'ai la haine contre jupiter ascending, parce que la science fiction est le genre le plus propice aux univers de génie avec l'héroïc fantasy, et que plus personne n'est foutu de les créer ces univers, au point qu'on en est a faire des suites de star wars. Je vais devoir vite visionner Cloud Atlas pour me rabibocher avec les Wachowski..

Qu'on se le dise : ayant adoré le Bon Gros Géant de Roald Dahl (en fait c'est même sûrement l'un de mes livres préférés de lui), je n'étais pas disposée à être tendre avec cette adaptation !

Verdict : Eh bien, si ça manque peut-être un peu de "pétillant", elle reste tout à fait honorable, sans (trop) basculer ni dans le kitsch, ni dans le gnian gnian.

Découvrir une traduction différente de celle du livre était intéressant (la « frambouille » devenue « frétibulle », etc.)

Commençons par LE point fort et la plus grande réussite du film : le BGG lui-même. Réalisé pour moitié en images de synthèse et pour moitié en prise de vue réelle, il est crédible mais surtout, vraiment craquant, drôle et adorable, je n'aurais jamais pu imaginer qu'il me plairait autant. La scène où il se cache dans Londres au début est captivante et constitue sûrement la moment où le spectateur se retrouve réellement plongé dans l'histoire. Par la suite, on découvre le BGG de plus près, c'est amusant et touchant.

A côté de lui, j'ai moins apprécié Sophie et je lui ai trouvé un jeu un peu artificiel.

Visuellement, à peu près tout m'a ravie : l'arrivée au pays des géants (je me demandais comment le « passage » d'un monde à l'autre serait transcris à l'écran), le schnockombre répugnant à souhait, la caverne du BGG et ses bocaux à rêves, les affreux géants anthropophages dormant sous leurs couvertures d'herbe, tout m'a beaucoup plu.

J'aurais aimé que l'on voie davantage le BGG préparer les rêves et les raconter, comme dans le livre.

Une petite liste des divergences par rapport au livre :

- dans l'histoire originale, le BGG n'a pas déjà été ami avec un autre enfant

- cette histoire de « rêve de Sophie » qui illustrerait son désir le plus cher, un ajout assez mystérieux à mes yeux et dont je ne vois pas vraiment l'intérêt

Spoiler(cliquez pour révéler)- la fin, où les géants sont exilés sur une île et non dans une fosse. Ça semble être un détail mais je me souviens avoir été frappée, petite, par la méticulosité avec laquelle Roald Dahl expliquait les dispositions prises pour que les géants ne puissent pas en sortir, même en grimpant les uns sur le dos des autres.

Enfin, détail majeur : dans le livre, le BGG transporte Sophie dans ses oreilles ! Je ne suis pas gênée de cette modification mais l'accent aurait pu être mis davantage sur l'ouïe extraordinaire du BGG, qui est source d'une conversation sérieuse entre Sophie et lui à propos de la souffrance des êtres vivants. C'est d'ailleurs le principal reproche que je ferais à ce film : sous son air fantasque et joyeux, le livre recelait des thèmes plus sérieux, la violence des hommes notamment. Cela est totalement passé sous silence dans le film, qui ne conserve que la partie merveilleuse. Or chez Roald Dahl, elle est d'autant plus marquante qu'elle côtoie la cruauté et la violence. Dommage.

Une bonne adaptation néanmoins, très belle et divertissante.

J'ai un peu de mal à cerner ce film.

D'un côté, on a BGG, un géant totalement adorable avec une personnalité démarquée et un style qui l'est tout autant. C'est un personnage touchant et vraiment très drôle par son côté empoté avec les "hommes de terre". C'est un bon ami, il est adorable et si triste. Du genre à courber l'échine sans rien dire.

De plus, les dessins et décors de ce film sont absolument sublimes. On est à la fois dans du dessin animé moderne et dans de vraies images ce qui donne un rendu plutôt réaliste bien qu'un peu perturbant au début.

L'histoire et sa petite morale sont également très intéressantes et plutôt jolies ponctuées par beaucoup de rire et de douceur. BGG, le géant qui invente tout un tas de mots bizarroïdes ne peut pas ne pas vous arracher ne serait-ce qu'un sourire ! Pour ma part, j'ai bien rit !

En revanche, j'ai trouvé le personnage de Sophie complètement insupportable pendant quasiment la totalité du film. Il semblerait que par moment c'était moins catastrophique mais sinon... ohlala ! La voix : insupportable, et en plus de ça on fait fasse à une gamine gâtée et franchement lourde. Par moment, elle était plutôt sympa et ponctuée de bonnes intentions mais ses manières sont vraiment énervantes.

De plus, l'histoire se veut réaliste avec des images qui le sont mais alors le scénario... Qu'est ce que c'est bidon ! On a connu bien bien mieux chez Disney !

En bref, je suis assez mitigée sur ce film qui d'un côté fait place à un géant attendrissant et beaucoup d'humour et de douceur avec une histoire sympathique mais complètement bidon et avec l'un des personnages principaux étant insupportable par ses manières. Je conclurais en disant que c'est un film sympa mais que Disney nous a habitué à mieux... En revanche, je pense qu'il est idéal pour le jeune public !

Les acteurs, la cinématographie et les costumes étaient extraordinaire, mais l'histoire et les morales étaient très clichés et faciles. Spoiler(cliquez pour révéler)J'ai aimé comment "attendre l'heure du thé" fut expliqué avec le retour dans le passé par exemple!

Rogue One remonte largement le niveau, par rapport à The Force Awakens ! Les acteurs sont vraiment crédibles, l'histoire colle parfaitement au début du quatrième film Star Wars et le scénario nous dévoile une part sombre et cachée de l'Alliance rebelle : comme l'Empire, ils font des choix qui ne sont pas toujours justes. On retrouve de nombreux clins d’œil à Un Nouvel Espoir, notamment des visages connus et l'évocation de personnages-clés pour la suite : aux fans de les déceler !

Connaissant l'histoire du IV, on ne peut que deviner comment Rogue One va s'achever, et pourtant les combats, les décisions et les personnages nous font autant d'effet que si c'étaient de vieux amis, des héros eux aussi.

Bref, un gros OUI pour cette anthologie plus que réussie. En espérant que Disney continue ainsi et ne se sente pas trop pousser des ailes non plus.

Pour moi, Like Crazy est un petit joyau à l'état pur. Des émotions brutes, sincères. Il y a finalement peu de dialogues, et ils sont simples.

Ce qui porte ce film, ce sont les émotions que les acteurs arrivent à nous faire passer, par leur corps, leurs mimiques.

J'ai aimé le côté mélancolique que donne l'axe par lequel Like Crazy est filmé.

J'ai aimé le naturel des scènes, sans artifice.

J'ai aimé être prise dans un grand 8 d'émotions et de sentiments, au rythme de l'histoire.

Histoire qui n'est par ailleurs pas si prévisible que ça. La fin m'a notamment laissée un poil perplexe : est-ce un happy ending ? J'ai envie de le croire, mais leur relation semble complexe quoique forte et pure, et la dernière scène ... je ne sais qu'en penser.

Mais je peux dire que cette romance fait un bien fou, change de celles que j'avais pu voir jusqu'alors.

C'est plein de jeunesse, d'espoir, d'amour et .. de patience.

Film étrange et inclassable qui ne se pose aucune limite, Hick est par excellence ce film auquel on ne peut que très difficilement croire.

De ce fait, j'ai été plus ou moins incapable de m'immerger dans ce film, malgré les bons moments dont il est semé.

Je me doute que ce film n'a été que peu, voire pas, distribué dans les salles car il fait un peu téléfilm en réalité. Ce qui m'intrigue, c'est comment il a réussi à réunir un tel casting!

Car oui, le point fort de ce long-métrage, ce sont ses acteurs. En tête d'affiche nous avons une Luli incarnée par Chloë Moretz, personnage attachant bien que tronqué à cause du scénario. Eddie Redmayne, lui, n'a pas de problème à coller avec son rôle car il est plus ou moins le seul qui tient la route, et son jeu est comme toujours très juste. Enfin, j'en viens à Blake Lively, excellente et touchante à la fois, bien qu'un peu empêtrée dans son personnage qui aurait eu besoin de scènes supplémentaires pour gagner en profondeur (je pense notamment à sa relation avec Angel ou son passé)

Concernant la réalisation elle-même, je n'ai pas grand chose à lui reprocher, elle reste classique et efficace avec un montage cohérent.

Les décors sont typiquement situés dans l'Amérique rurale et instaurent une ambiance plutôt old school assez sympa.

La musique ne m'aura quant à elle laissé aucun souvenir, ce qui n'est ni bon ni mauvais, elle a juste été un fond sonore convenable, sans être essentiel, ce qui est souvent le cas dans ce genre de production.

Non, le problème de ce film reste dans son scénario et le peu de liberté qu'il accorde à ses personnages pour nous laisser les découvrir pleinement.

La situation initiale nous présente une Luli malheureuse et décentrée, ce qui est compréhensible au vu de sa situation familiale. Seulement, lui donner 13 ans était peut-être un peu trop jeune pour coller avec la suite, deux ans de plus n'auraient pas été de trop.

Lorsqu'elle décide de fuir, tout prend une tournure pour le moins irréaliste. Les situations prises indépendamment sont plausibles, c'est leur enchaînement qui coince hélas.

Les personnages sont donc en quelque sorte prisonniers de ce scénario sans fluidité ou réalisme et cela s'en ressent, non pas dans le jeu des acteurs qui est bon, mais dans l'évolution que leur a indiqué le réalisateur.

Hick restera donc un de ces films que l'on oublie vite, agréable à l'oeil pour ses acteurs et décors, mais à regarder sans grande conviction.