Sympathique et assez drôle, ce film nous fait passer un bon moment, et même s'il est assez prévisible sur à peu près tous les éléments du film, ce n'est pas une comédie chiante comme j'en ai déjà vu, c'est même dynamique, parfois original, on ne s'ennuie pas et à la fin, je ne me suis pas dit que je venais de perdre 1h30 de ma vie !

L'adaptation cinématographique d'un roman mais interprétée de manière théâtrale : le rendu est époustouflant. Je l'ai adoré dès les premiers instants. L'histoire est très belle, cette femme, Anna, se bat pour son amour contre toute une société, elle se meurt, se déchire avec son mari pour finalement le retrouver et le perdre à nouveau, elle rencontre quelqu'un, tout va si vite, elle s'enflamme, elle aime sans mesure, elle finit par se consumer d'amour. Que dire de plus, si ce n'est que c'est tragique et en même temps si magnifique...

L'émotion est à son apogée, elle est puissante, elle atteint le comble du stress, les évènements qui s'enchainent provoquant plusieurs sentiments à la fois. L'histoire nous est racontée à travers une sorte de pièce de théâtre et j'ai trouvé cet aspect très original et surtout magnifiquement représenté. La mise en scène est parfaite. Les décors sont tous plus magiques les uns que les autres, ils subliment la Russie et sa capitale Moscou. Les costumes également sont à couper le souffle, les musiques sont belles, envoutantes...

Que dire des acteurs, si ce n'est qu'ils sont excellents. Keira Knightley n'a jamais été aussi belle, aussi juste, aussi émouvante, aussi magnifique. Jude Law est impressionnant et incarne un personnage à la noblesse d'âme sans égale. L'amant d'Anna est très beau, il est lui aussi noble à sa façon... Tous les personnages ont un charme bien à eux et rendent le film encore plus beau qu'il ne l'est déjà. Il faut vraiment voir ce film, je vous le conseille vivement!

On vous dit « Captain Fantastic » et immédiatement vous pensez « ça y est, encore un film de super-héros ».

Il n'en est rien, « Captain Fantastic » c'est l'histoire d'une famille fantastique, d'une aventure rocambolesque et d'un moment merveilleux dans la salle de cinéma.

Porté par un casting rafraîchissant, le film n'a aucun mal à nous faire sourire et pleurer, chaque enfant sait nous attendrir et Viggo Mortensen livre une performance remarquable.

Traitant du sujet tabou qu'est l'éducation, le long-métrage ne porte jamais de jugement et c'est là toute sa force. Se délestant du poids d'une leçon de morale à donner, il se contente de délivrer son histoire et de nous laisser libre de décider ce que nous allons en retirer. Et, pour sûr, on ne repart pas la tête vide.

Beaucoup retrouveront à redire sur la manière dont est présenté le mode de vie initial de cette famille, tout comme la fin probablement. Peut-être que ces personnes prennent au pied de la lettre le scénario et ne voient pas que ce n'est qu'une possibilité, que d'autres s'ouvrent derrière, que leur vie existait avant et continue après. Le spectateur n'entrevoit qu'un passage éclair d'un monde qui le touche, d'une manière ou d'une autre. Les personnages apportent tous des critiques différentes sur bien des sujets, ils les exposent sans jamais les imposer, tout comme ils choisissent leur chemin sans concerter qui que ce soit.

Jamais ennuyeux ni prétentieux, parfois décalé et osé, c'est un film qui donne simplement envie de vivre, de voyager, de partager, d'aimer. Parce que ses personnages sont tous touchants à leur façon, que c'est à la fois un drame et un road-trip enthousiasmant, et que même si certaines idées nous heurtent, elles ne nous forcent jamais à juger.

« Captain Fantastic » ne présente rien pour acquis, il fait sourire, pleurer, rire, il fait ressentir avant de faire réfléchir. En cela, il s'agit d'un beau film.

Mitigé. D’un côté, le film est super bien fait et je suis pleinement d’accord sur un paquet de truc. D’un autre, j’ai trouvé le Captain extrémiste. Etre contre la société, d’accord mais le training de malade me paraît excessif, comme la vie parfaitement solitaire – alors que le film est basé sur des familles regroupées dans des endroits retranchés. Captain exclut donc volontairement des enfants du monde, les empêchant de se socialiser, en leur faisant faire du sport de malade… Et si le film montre tout de même cette prise de conscience, la conclusion un peu amer que j’en tire est qu’il avait tort et que la société la rattrapé à juste titre. Message que je n’avais pas forcément envie d’entendre – j’aurais largement préféré, à l’instar du Cercle des Poètes Disparus, que Captain ouvre des consciences plutôt qu’il se fasse avoir au final… Même si, là encore, je ne suis pas complètement convaincu par le message du film. Captain fait de ses enfants des révoltés. S’il leur apprend à discuter de leurs opinions, ça ne se fait quasiment jamais dans le film et il n’y a jamais une remise en cause de ses opinions dictées de façon on ne peut plus dictatoriale… Et qui sont, dénigrement de la société actuelle sans apporter de solution et amour des armes comme des combats rapprochés (qu’on se demande à quoi ça sert s’ils vivent entre eux…). Bref, là encore, j’aurais aimé que le message soit plus positif – on peut apprendre des choses aux enfants si on le leur fait comprendre (bref passage sur les amendements américains) et on peut vivre collégialement sans se faire bouffer par les sociétés de consommation. Sauf que là, on a une simple démonstration de régression avec chasse du cerf (sans même s’excuser de sa mort comme dans certains films où les indiens remercie l’animal pour la nourriture qu’il leur offre) et folie enfantine qui n’inquiète personne (nan parce que le ou la psychopathe de 5 ans dissèque quand même des animaux sans que ça gêne qui que ce soit…). Le message ne me semble pas des plus positifs… Ce n’est pas un autre mode de vie qui est proposé mais un retour à une sorte de sauvagerie intelligente… Les seuls avantages, c’est que le film est bien mené pendant tout ce temps et qu’il y a tout de même de quoi réfléchir sur la surconsommation et les enfants qui n’apprenne plus rien…

Avant de rentrer dans le vif du sujet je tiens à préciser que n'ayant pas (encore) lu les livres je n'avais pas d'attentes ou d'exigences particulières, ni d'éléments de comparaisons...Je vais aussi essayer de ne pas trop m'étaler pour ne pas spoiler...Alors pour commencer les personnages : j'ai trouvé que les enfants particuliers étaient vraiment attachants, certains sont plus présents que d'autres à l'écran mais ils sont tous vraiment attachants et forment une super équipe à veiller les uns sur les autres :) Et Eva Green est juste incroyable en Miss Peregrine elle a tellement de classe, j'adore son style, et on sent vraiment son attachement aux enfants...Ensuite, les décors sont magnifiques et les effets spéciaux sont géniaux, rien à dire. Et la musique...J'adore ! Parfaite !

En conclusion je vous recommande donc vraiment ce film qui nous fais voyager, et c'est le cas de le dire, dans un univers vraiment "particulier" (sans blague !) et fantastique et Tim Burton a vraiment réussi à nous y plonger dès le début (encore une fois aucune comparaison avec le livre) et on retrouve vraiment le style d'histoire qu'il aime ;)

Errrk.

J'ai mis liste de bronze parce que le film m'a diverti, que je trouve les chorégraphies plutôt sympa et qu'il y a quelques embryons de bonnes idées.

Mais c'est vachement foiré quand même. Tout d'abord le film ne digère absolument pas ses influences, Matrix en ce qui concerne le visuel, et notamment 1984 et autres romans dystopique sur l'univers et l'histoire. Le mélange des deux aurait pu être sympa, et en ce qui concerne l’esthétique c'est plutôt bien gaulé (même si c'est impersonnel au possible, influence non digérées comme je le dis plus haut) , mais la dystopie est foirée, incohérente et plutôt conne.

Supprimer les émotions. Oui sauf que non, ce plan de maintient de la paix et plutôt con et mal justifié, c'est dénué de subtilité a outrance.

Christian Bale est totalement grillé dès qu'il commence a ressentir des trucs, c'est impossible de ne pas le remarquer, son collègue ressent bizarrement des trucs tout le temps, le dénouement est extrêmement mal gaulé.. Y a rien qui se tient, et il en ressort au final un film d'une artificialité assez dommageable, même si agréable a visionner.

Difficile de s'attacher à des personnages (et donc au film) aussi détestables, ce qui met le spectateur dans une position d'inconfort. Un sentiment de mal-être règne et l'on ignore si l'on continue de regarder par dégoût, par curiosité...

Attention, ce film est un doublon.

Le lien de la véritable suite d'Alice Au Pays des Merveilles de Tim Burton est celui-ci : http://cinenode.com/film/19909/alice-au-pays-des-merveilles-2---alice-a-travers-le-mirroir

Le titre comporte une faute d'orthographe grossière qui sera corrigée mais d'ici-là, pensez bien à le rajouter dans votre cinéthèque à la place de celui-ci car ce dernier sera supprimé. De plus, ce n'est pas Tim Burton qui l'a réalisé mais bien James Bobin.

Un film différent, qui sort des sentiers battus. Il ne surprend à aucun moment, dès le début on sait comment ça va plus ou moins se finir. Pourtant tout est très beau, très juste, très simple.

Il y a tout de même quelque chose qui surprend : c'est l'idée de base du film, assez inédite. Le scénario est tout simple et pourtant on ne veut tellement pas y songer à cette idée qu'elle en devient surprenante (et glaciale). Surprenante dans sa cruauté, dans son horreur. Ce film arrive à nous faire partager le désarroi des personnages, leur désespoir, leur peur et aussi leur joie. Le bonheur est un des thèmes les plus importants de ce film, l'espoir aussi. L'espoir qui naît du désespoir. Le bonheur combattant la fatalité. L'amour qui existe grâce à la peur.

C'est tout simple mais c'est diablement efficace. On se sent concerné par les deux personnages principaux, on se met à leur place notamment grâce à la réalisation intelligente de David Mackenzie. L'histoire d'amour n'est pas d'une folle originalité mais on y croit grâce aux deux acteurs (Eva Green, Ewan McGregor) très convaincants.

Des films futuristes on a en tous vu. Dans ce genre de films nous sommes, la plupart du temps, spectateur d'un monde en ruine et de l'Homme luttant contre la démolition de ce monde. On remarquera que les humains gagnent souvent. Nous aimons nous voir gagner, nous rassurer en nous disant que nous sommes les plus forts. Ce qui fait de Perfect Sense un film différent c'est qu'il montre l'Homme en ruine, l'Homme impuissant, l'Homme comme on n'a pas envie de l'imaginer et que finalement il n'y a pas toujours de solution pour combattre, qu'on ne peut pas toujours gagner mais qu'on peut s'accommoder aux conditions, tout simplement vivre.

J'ai beaucoup aimé ce film qui dès les premières images m'a captivé. Je me suis laissée emporter, m'imaginant à la place des deux protagonistes. On ne tombe jamais dans le pathos, on ne s’apitoie jamais sur les personnages, ce film nous fait voir une réalité plausible à travers le couple de Michael et Susan mais pas que : on voit aussi les conséquences sur le monde entier.

J'ai eu un avis assez mitigé sur ce film... Je pense que le premier facteur à avouer est que je ne suis pas une grande fan du genre. Ce fait n'a pas vraiment joué en sa faveur... mais j'ai essayer de le regarder sans aprioris.

L'idée du huit clos dans lequel se déroule l'intrigue m'a plu ; il donne l'occasion aux relations entre les personnages de s'éclore sans contraintes. L'esthétique très froide et simple m'a moins touché, mais il s'agit plus d'une question de goût personnelle. Elle permettait en tout cas de placer le cadre du lieu au second plan, au profit des interactions.

L'humanisation progressive d'Ava était également très bien rendu, avec la robe et la perruque qu'elle enfilait, par exemple.

Du côté de ce qui m'a moins plu, citons les rapports de forces tronqués dès le début. L'infériorité et le mépris que subit Caleb m'a tout de suite alerté que quelque chose de louche se déroulerait entre les deux protagonistes...

Peut-être est-ce du au fait que j'ai déjà vu des films sur ce thème, mais j'avais déjà, au bout d'une demi-heure de film, pu prévoir certains des éléments de l'intrigue : Spoiler(cliquez pour révéler)la volonté d'Ava de s'échapper, un destin tragique pour le concepteur, le fait que la japonaise soit un robot, qu'il y en a eu d'autre avant....

C'est à la foi la preuve que le réalisateur et moi étions sur la même longueur d'ondes, ce qui est positif, mais qu'il a également échouer à me surprendre...

Enfin, ce qui m'a le plus déranger était un détail : cette impression de voyeurisme, surgissant lors des observations nocturnes d'Ava par Caleb. Le fait qu'il l'épis quand elle enlève sa robe, et ne la regarde pas comme un sujet d'expérience mais comme une femme, l'humanise. Mais cela donne à la scène une impression de voyeurisme, auquel participe le spectateur grâce à la mise en scène, qui se répétera et, en tout cas, me met mal à l'aise...