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Othello
Réalisateur
- Orson Welles (Réalisateur)
Thèmes principaux du film
Othello
réplique
Othello : Maintenant, pour toujours, adieu l'esprit tranquille ! Adieu, plaisir. Adieu, mes troupes empanachées, et les grandes guerres qui font de l'ambition une vertu ! Adieu ! Adieu mon coursier hennissant, et la trompette stridente, le stimulant tambour et le fifre perçant. La bannière royale, et toute la beauté, l'orgueil, la pompe et l'attirail de la gloire guerrière. Et vous, instruments de guerre dont les gorges rudes tonnent comme celles de Jupiter, adieu ! Othello le grand guerrier n'est plus.
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Honnêtement, "Othello" n'est pas franchement ma pièce de Shakespeare préférée. Je lui préfère de très loin "Roméo et Juliette" ou "Macbeth". Néanmoins j'étais curieuse de découvrir son adaptation par Orson Welles, assez souvent présentée comme étant un chef d'œuvre, et récompensée d'une palme d'or à Cannes. Alors, réputation méritée ? Je pense que oui, bien que sur certains aspects, ce film m'ait déplu.
Tout d'abord, ce qui m'a frappé avec ce film, c'est sa relative modernité. Certes, sorti en 1952 et en noir et blanc, mais au niveau des costumes, des décors, de la mise en scène, de la qualité de l'image, du son et de la musique, clairement, le film ne fait pas son age. Tout pourrait encore fonctionner aujourd'hui, et tout particulièrement la mise en scène que j'ai juste adorée. Je pense notamment à la toute première scène du film, qui m'a vraiment marquée par sa perfection visuelle et par les émotions qui s'en dégagent. Je pense également au très bon jeu sur les ombres et les lumières proposé tout le long du film.
Ensuite, j'ai trouvé l'adaptation de la pièce convaincante. On arrive à la fois à respecter l'œuvre de Shakespeare, dans les dialogues notamment, et à s'en éloigner suffisamment pour ne pas donner l'impression d'avoir seulement une pièce de théâtre filmée. C'est pas du tout un film "figé", enfermé dans un nombre de lieux restreints, dû au contrainte du théâtre. C'est au contraire un film très vivant, avec de nombreux décors différents et pas mal de scènes tournées en extérieure.
Pour finir, j'ai tout simplement trouvé ce film distrayant. Rythme endiablé et intrigue intéréssante, on peut difficilement demander mieux.
Par contre, il y a un truc que j'ai pas du tout aimé, et c'est lié a ce coté distrayant... C'est que j'ai trouvé que tout allais trop vite. Beaucoup d'ellipses dans la première partie et des explications parfois un peu minimalistes. Honnêtement, je sais pas ce que quelqu'un qui n'a jamais lu le livre va comprendre à ce film, mais probablement pas tout ce qu'il devrait normalement comprendre, car il m'a semblé un peu dur de saisir les subtilités de l'intrigue.
De plus, le casting m'a semblé sans grande envergure. Orson Welles s'est attribué le rôle principal, et il a bien fait, car c'est à peu près la seule personne qui a du charisme dans ce film. Dans le rôle de Desdemona, Suzanne Cloutier m'a semblé vraiment mauvaise. Pour moi, elle n'a rien apporté au personnage. Elle est mignonne, elle est bien coiffée, elle porte de jolies robes et elle sourit tout le temps, et c'est tout. On aurait je pense mérité une actrice avec plus d'épaisseur. Et les seconds rôles, ben c'est bien simple, je trouve qu'absolument aucun acteur ne sort du lot. Ils sont tous plus quelconque les uns que les autres.
Au final, j'ai une opinion quand même très positive, ne serait-ce pour la qualité de la réalisation. Après, j'ai quand même deux gros défauts à déploré. Du coup, ça ne dépassera pas la liste argent.
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Editeurs
Les chiffres
spectateurs | 18 |
Commentaires | 1 |
répliques | 1 |
Evaluations | 2 |
Note globale | 7 / 10 |
Synopsis
À Venise, les succès militaires du général Othello, dit le maure, et son mariage avec la belle Desdémona, fille du sénateur Barbantio, suscitent à la fois l'admiration et la jalousie. Iago, fidèle lieutenant d'Othello, va semer le doute dans l'esprit de son général quant à la fidélité de son épouse. Cupide, Iago ne cherche qu'à assouvir son ambition, et tente de parvenir à ses fins en manipulant adroitement chaque personnage.
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