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Sara Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère juive veuve et fantasque, elle vit dans l’espoir obsessionnel d’être un jour invité sur le plateau de son émission de télévision préférée. C’est dans cette perspective qu’elle suit un régime draconien, afin d’entrer dans la robe qu’elle portera, lorsque le grand soir sera venu. Son fils Harry est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son copain Tyrone, ils noient leur quotidien dans d’infantiles visions du paradis terrestre. En quête d’une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus, dans l’angoisse et l’autodestruction…
Cela faisait une éternité que je devais voir "Requiem For a Dream". En effet, je connaissais la musique et le thème principale de mon enfance mais n'arrivais pas à sauter le pas. Pardonnez-moi ; on ne m'en avait pas dit du bien.
Ce requiem est une poésie d'émotions.
On assiste avec horreur à la lente chute des personnages, aux symptômes de leur décadence. Le stress y est introduit par les images, les gros plans et la musique... qui accompagnent ce chaos jusqu'à son irrémédiable fin arrivant comme un horrible bouquet final. C'est le drame psychologique par excellence.
Je dis donc chapeau bas aux acteurs et bravo pour le tout ; on sent qu'on ne se contente pas de nous sortir le simple et ordinaire : "La drogue c'est mal".
Peu à peu on découvre quatre personnages réalistes, pleins de qualités comme de défauts. J'aie haï - en passant par le dealer obnubilé par le sexe - jusqu'aux médecins véreux, devenus incompétents.
Spoiler(cliquez pour révéler) Au passage "Médecin" : ton travail c'est soigner. Arnaquer, abuser de ta patiente, laisser un gamin perdre son bras sous le prétexte que ce qu'il consomme te dégoute : rien de tout ça ne fait partie de ton contrat. Voilà, c'est dit et ça fait du bien !
Au final, je crois que c'est le film le plus marquant qu'il m'ait été donné de voir ; je ne l'oublierai jamais. Il m'a donné l'envie de lire le livre dont il est l'adaptation.
Une descente aux Enfers. C'est le récit d'une déchéance, d'une tragédie commune et bouleversante.
Dans la spirale de l'addiction, et de la folie, du malheur qui en découle et qui impacte tous les proches, comme une nécrose. Ou l'héroïne dans les veines.
Ce n'est pas un film à suspense car la fin, on la devine aisément. Non, c'est un film d'instant, d'intensité, qui monte en crescendo, pour se finir en une apothéose de douleur.
Les choix de cadrage, les passages accélérés, les flashs imprécis et les illusions des personnages s'accordent au rythme de plus en plus virevoltant de la musique, ici magistrale.
Celle-ci ne joue pas le rôle de figuration, elle EST le cœur qui bat la mesure. Elle donne le ton, le rythme, nous fait ressentir toute l'intensité, l'urgence du moment.
C'est elle ce Requiem. Le rêve, c'est le rêve d'avenir et de bonheur qui s'envole.
Film tellement percutant, troublant, mais oh si bien réalisé, ce qui lui a valu sa place en or à mes yeux. Je ne le regarderais pas à nouveau une seconde fois, car j'ai eu de la difficulté à regarder certaines scènes (ce qui était probablement le but).
Ce qui marque ce film, ce sont tous les petits détails. C'est très bien réalisé et il a son style vraiment propre. La musique lancinante tout au long du film. Les close shots. Les images rapides. Les plans coupés. Les flashbacks. On peut vraiment sentir la détresse des personnages et leur descente aux enfers plus le film avance. Le film nous donne une bonne vision de la thématique de la dépendance de toutes sortes, particulièrement les drogues. C'est fou comment la misère peut toucher les gens. Les dialogues sont bons. Les acteurs sont excellents dans leur rôle ou tout simplement pour nous rendre inconfortables.
Je n'avais pas revu ce film depuis de nombreuses années, et il m'a fait plus d'effet qu'à l'époque (et j'étais déjà adulte), comme si les années passant ne permettaient pas de se blinder suffisamment contre certaines images ou situations. Il faut dire que les scènes sont d'un réalisme surprenant, avec ces inexorables descentes aux enfers pour les principaux personnages, comme suite à des enchaînements de décisions de vie. Les acteurs sont d'une authenticité saisissante. Côté image, tout est fait pour provoquer un choc: des couleurs et éclairages gênants, clignotements, abus de plans de cadrage décalés, accompagnements de bruits ou paroles désagréables. Le travail de montage est énorme. La musique lancinante de ce film culte est elle-même devenue culte. A n'en pas douter, je resterai encore de nombreuses années avant de revisionner ce film, car il génère un malaise qui ne disparaît pas vite. Il faut cependant l'avoir vu au moins une fois dans sa vie car c'est une alerte contre des dangers trop faciles à approcher.
Ce film m'a beaucoup perturbée, je ne me sentais pas très bien après le visionnage... La vérité c'est qu'il n'y a pas de filtre avec ce film, c'est la vraie vie, brute, sans artifice, avec tout ce que la drogue apporte de mauvais... âmes sensibles s'abstenir !
C’est vraiment un film qui donne le cafard pendant plusieurs jours mais on adore bizarrement .. cela dit je le place en tête pourtant c pas le genre de film que l’on regarde en boucle sinon on fini en dépression pour sure ... une bonne mise en garde contre l’addiction à la drogue qui peut détruire n’importe quel vie à n’importe quel âge à regarder en prévention
Une descente aux Enfers. C'est le récit d'une déchéance, d'une tragédie commune et bouleversante.
Dans la spirale de l'addiction, et de la folie, du malheur qui en découle et qui impacte tous les proches, comme une nécrose. Ou l'héroïne dans les veines.
Ce n'est pas un film à suspense car la fin, on la devine aisément. Non, c'est un film d'instant, d'intensité, qui monte en crescendo, pour se finir en une apothéose de douleur.
Les choix de cadrage, les passages accélérés, les flashs imprécis et les illusions des personnages s'accordent au rythme de plus en plus virevoltant de la musique, ici magistrale.
Celle-ci ne joue pas le rôle de figuration, elle EST le cœur qui bat la mesure. Elle donne le ton, le rythme, nous fait ressentir toute l'intensité, l'urgence du moment.
C'est elle ce Requiem. Le rêve, c'est le rêve d'avenir et de bonheur qui s'envole.
un film bouleversant qui dénonce les dangers de la drogue et des médicaments
ce film est un précurseur de l'affaire médiator
je ne conseil pas ce film aux dépressifs
les protagonistes sont incroyable Jared Leto
Marlon Wayans qui ajoute des petites touche comique nécessaire au film pour ne pas tomber complètement "in the Darkness"
Jennifer Connelly très convaincante .. trop convaincante
Un vieux film et ça se voit, mais un thème qui est toujours d'actualité malheureusement.
On sent qu'il est vieux à la manière dont il a été tourné mais ça donne une ambiance bien particulière qui nous envoûte jusqu'à la fin du film où on se dit non, ils vont pas aller jusque là ? Non, il va s'en sortir ? Non, pas comme ça ?
Je n'ai pas senti le temps passer, on se laisse apé par son écran et on vit avec les personnages et puis on sort de là et on se dit que la drogue c'est une belle merde quand même ! (et la TV, les programmes de divertissement aussi en passant)
Synopsis
Sara Goldfarb vit seule à Coney Island. Mère juive veuve et fantasque, elle vit dans l’espoir obsessionnel d’être un jour invité sur le plateau de son émission de télévision préférée. C’est dans cette perspective qu’elle suit un régime draconien, afin d’entrer dans la robe qu’elle portera, lorsque le grand soir sera venu. Son fils Harry est dépendant à la drogue. Avec sa petite amie Marion et son copain Tyrone, ils noient leur quotidien dans d’infantiles visions du paradis terrestre. En quête d’une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus, dans l’angoisse et l’autodestruction…
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