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The Lighthouse



Description ajoutée par Spolietan 2023-05-02T07:59:08+02:00

Synopsis

Le jeune Ephraim Winslow embarque pour un phare de la Nouvelle Angleterre où il va passer quatre semaines sous la supervision de Thomas Wake. La cohabitation s’annonce compliquée. Winslow doit s’occuper des tâches ingrates tandis que Wake s’occupe de la partie sympa, la lanterne. Assez rapidement, Winslow est victime d’hallucinations. Il est hanté par une sirène. En prime, il se fait attaquer régulièrement par une mouette borgne. Wake lui défend de riposter, par superstition. Winslow se moque de la mise en garde de Wake et tue la mouette quand même. Le vent ne tarde pas à tourner. Les deux hommes se soûlent mais ne peuvent que constater que la relève ne viendra pas...

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Classement en cinéthèque - 84 spectateurs

réplique

Réplique ajouté par MiddleEarth 2021-11-02T16:34:41+01:00

« Que Neptune te foudroie, Winslow ! OOOOYEZ ! Oyez, Tritons, oyez ! Mugissez, priez notre père, roi de la mer, de remonter des profondeurs, d’une fureur massacrante, avec des vagues noires regorgeant d’écume de sel, pour étouffer cette jeune bouche de boue âcre… pour t’asphyxier, engorger tes organes jusqu’à ce que tu sois bleu et gonflé d’eaux saumâtres et que tu puisse seulement hurler lorsque lui, couronné de coquilles de conques avec une queue glissante à tentacules et une bouche fumante, lèvera son bras diabolique à nageoires, son trident cranté de corail sifflant tel une banshee dans la tempête, et le plongera dans ta gorge pour te faire éclater. Il ne te restera plus d’organe renflé mais un fin lambeau sanglant, un résidu que les harpies et les âmes des marins morts pourront picorer, griffer et manger, avant d’être lapé et avalé par les eaux infinies du redouté empereur lui-même. Oublié de tout homme, de toute époque, oublié de tout dieu ou diable, oublié même de la mer, car toute partie, même infime, de Winslow, même toute parcelle de ton âme, n’est plus Winslow, mais est maintenant la mer elle-même. »

- Thomas Wake, maudissant Ephraim Winslow

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Bande annonce

Vidéo ajoutée par LauraPalmer 2019-12-31T21:39:36+01:00

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par pwachevski 2023-10-26T12:14:50+02:00
Vu aussi

Le film ne manque pas de qualités. D'une part, il s'en dégage une ambiance assez extraordinaire, à la fois très torturée et réellement anxiogène, mais aussi hyper vintage (on a franchement l'impression de voir un vieux film, et pas juste du fait du noir et blanc). D'autre part, l'interprétation est vraiment habitée, Willem Dafoe comme Robert Pattinson sont impressionnants de réalisme et de vérité (j'ai lâché mon 10/10 pour ma notation des acteurs et je le donne pas souvent).

Mais bon, la forme ne fait pas tout, et ne rattrape pas pour ma part un scénario qui ne me parle absolument pas. Ce côté thriller psychologique, où on se perd entre réalité et fiction, ce n'est pas vraiment mon truc de base. Vous ajoutez une ambiance de gardiens de phare aux éructations avinées et un rythme très lent, et vous me perdez, malheureusement.

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Commentaire ajouté par Spolietan 2023-05-12T22:11:29+02:00
Vu aussi

Tout est fait dans ce film pour générer un malaise qui dure. Les images en noir et blanc, la tempête en mer permanente, le froid qu'on imagine, une violence verbale au début et physique plus tard, des oiseaux charognards, des hallucinations, et un mystère qui plane autour des deux personnages. En plus l'histoire se déroule dans un endroit d'où l'on ne peut s'échapper. Il fallait des acteurs de haut niveau pour jouer ces deux rôles, sur ce plan c'est une réussite. Mais on finit sur une scène pas vraiment étonnante, et le malaise ne disparaît pas.

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Commentaire ajouté par Robinou 2022-04-12T12:20:19+02:00
Argent

Un film très mystérieux et sombre même si quelques fois "drôle" étonnamment ... Robert Pattinson et Willem Dafoe incarne très bien leurs personnages

La lumière est extrêmement bien maîtrisé, j'ai hâte de voir d'autres films de Robert Eggers Spoiler(cliquez pour révéler) ce réalisateur rend les oiseaux si diabolique dans ses films

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Commentaire ajouté par RyasOlea 2020-06-30T18:45:48+02:00
Diamant

Un phare et deux gardiens pour le garder. Voilà l'histoire simple mais néanmoins efficace que propose Robert Eggers dans son second long-métrage, The Lighthouse. La narration peut donc sembler un peu nu et vide au premier abord, mais un spectateur avisé saura mieux que s'en tenir à cela et sentira la psychologie sous-jacente qui se dégage derrière ce format peu commun, carré et en noir et blanc.

Car ce choix est déjà un parti pris : les nuances froides, les paysages moroses et mouillés, la lumière et les ombres, un champ rétrécit où les personnages sont d'ores et déjà prisonniers d'eux-même et de leur solitude. C'est ce qu'induit ce plan regard camera présentant les deux acteurs en début de film. Un jeune homme à l'air sombre -Ephrain Winslow interprété par Robert Patinson, et un vieil homme dont le visage est mangé par le barbe et les années -Thomas Wake joué par Willem Dafoe, nous font face. Mais que regardent les deux personnages si gravement ? Ni plus ni moins que le bateau qui s'éloigne, qui les laisse là, à l'air de les abandonner à leurs destin, pour cinq longues semaines.

Le duo est un des plus étrange, alternant entre abus de pouvoir venant du plus âgé, un début d'amitié houleuse, pour revenir à une haine des plus féroce de la part du jeune homme, effleurant à certain moment une relation ambigu qui se réduit à d'autre à une relation père-fils toxique. Dafoe joue sans aucun mal ce personnage grossier, portant une allure de folie, rappelant parfois un certain capitaine Achab, à la différence que son obsession n'est pas un cachalot mais la lumière du phare, source de toutes les tensions.

A première vue nous entrons dans une routine où nous suivons les journées de Winslow composées de ses rudes tâches et de ses repas tendu avec son supérieur qui se font de plus en plus arrosés. Mais cette routine semble être interrompu de temps à autre par les hallucinations du jeune homme -une tentacule mystérieuse en haut du phare, une sirène tentatrice mais hurlante... La folie ne fait que monter crescendo après que Winslow, visiblement à bout, massacre de manière brutale une des mouettes, qui de la même manière que Wake, le tourmentait. La caméra monte alors le long du phare : le vent tourne. Après cela il n'est plus possible de distinguer qui est réellement fou, qui dit la vérité, qui manipule... « Qui va dénoncer qui ? » dira le vieux gardien. La paranoïa, comme un aboutissement de cette solitude difficile et glacée, est donc de la partie, se développant entre les deux personnages, contaminant le spectateur qui essaie de comprendre les liens complexes qui les unis.

Dans ce cadre des plus pesant, s'ajoute une musique sourde et dissonante, évocatrice des bruit récurrents du phare qu'on retrouve en arrière fond. De cette ambiance singulière, ressort l'horreur psychologique qu'on semble finalement entendre dans les dissonances et les sons trop bruyants pour être agréable. Elle se retrouve évidemment visuellement, dans des plans en contre plongée qui grandissent les figures, font ressortir les traits des personnages exacerbés par le travail et la boisson, qui se surplombent successivement l'un et l'autre pour s'accuser, déballer des discours théâtrale et grandiloquent soutenus par le bruit de l'orage, mais ce qui les surplombent surtout, c'est leur propre ombre qui s'étend, immense, derrière eux sur les murs et le plafond. Et cela soulève une question bien connue : qui est le monstre ici ? Winslow, du vrai nom de Thomas, qui fuit son passé et qui est d'une stabilité douteuse, ou Wake qui semble prendre un malin plaisir à rendre fou son compagnon ?

A cette paranoïa croissante vient se mêler les superstitions des marins. Le motif de la sirène, qui revient sous forme de petite statuette de bois -maudite d'après les dire de Winslow, mais aussi sous les traits d'une belle jeune femme mais qui prends des airs cauchemardesques dans les hallucinations du jeune homme. Mais la plus forte, qui semble être la cause de tous leurs malheurs pour la suite du film, est celle du crime de la mouette. En aucun cas celles-ci ne doivent être embêtées ou tuées car en elle réside l'âme des marins mort en mer. Malgré cet avertissement de Dafoe, on verra le personnage de Patinson frapper encore et encore l'oiseau contre la roche comme un vulgaire torchon. On en revient à cette scène qui fait pivot dans le récit et marque comme une réelle césure, car elle insinue finalement que derrière la folie, quelque chose de réellement surnaturel se cache sur l’île, plus précisément en haut du phare même.

Et cela n'est pas sans rappeler le premier film de Robert Eggers, mystérieux et s'inscrivant dans le genre de l'horreur, The Witch. Il avait bien été acclamé par la critique, renouvelant le genre et ne s'appuyant pas sur une suite de Jumpscare pour terrifier son publique. De la même manière que The Lighthouse, toute l'horreur réside dans l'incertitude, la tension, l'image et les relations qui se dégradent progressivement pour céder place à la paranoïa. On retrouve cette volonté de s'inscrire dans un cadre d'époque où les personnages sont guidés par leur foi et leur croyance, frôlant l’ignorance, portant en eux les idées typiques et arrêtés de leur siècle. Eggers joue cependant sur ses superstitions pour construire ses films et offrir une histoire effroyable qui vous laisser pantois.

Dans la lignée des superstitions marines, les tentacules gluantes et les références directes à la mythologie grecque sont bien présentes. Wake, invoque dans un monologue tonitruant et grandiose Neptune -en soit Poséidon pour les grecques qui étaient de plus grands navigateurs que les romains- pour maudire son second de ne pas aimer sa cuisine et Winslow l'associera par la suite à cette divinité marine. Mais c'est surtout le mythe de Prométhée qui saute aux yeux. La lumière du phare qui est l'équivalent du feu des hommes et de la représentation de la connaissance dans le mythe, devient ici obsession et désir sexuelle pour les deux hommes -ce qui va de pair avec la solitude éprouvée, le plus vieux gardant le plus jeune éloigné de lumière surnaturelle. Et c'est dans une fin des plus effroyables où les rapports de force s'inversent, que les mouettes, grands tourments de la première moitié du film pour Winslow, reviennent à la fin du film le tourmenter une nouvelle fois, comme Prométhée après son vol.

On notera d'ailleurs l'inspiration picturale de certains plans, comme à la gravure Hypnose de Sascha Schneider ou aux peintures représentant Prométhée sur son rocher se faisant manger le foi par l'aigle de Jupiter. Mais en bon cinéphile, on remarquera aussi du Hitchcock, à commencer par le récit lui-même qui peut prendre des airs de McGuffin et où l'horreur se développe dans la psychologie même du personnage. Néanmoins ce sont les gros plans sur les yeux -sur un œil- qui revient frapper, qui en même temps de créer une tension palpable, effraie le spectateur : qui observe qui ? Un certain goût pour la hauteur aussi, toujours très hitckcokien. Le phare s'y prête bien après tout : on y monte sans arrêt depuis l'intérieur, Winslow est toujours renvoyé en bas par Wake, on les y voit depuis le haut dans une beuverie de masculinité toxique... Mais aussi depuis l'extérieur, lorsque la caméra remonte lentement le phare après l'explosion de colère du jeune homme sur la mouette, une nouvelle fois on y descend depuis le point de vue de Winslow qui repeint les briques porté par Wake... qui le laissera tomber. Le format carré, 1.19:1, qui, on pourrait le croire dans un premiers temps serait plus prône à casser l'espace et à ne pas pouvoir exprimer ce jeu, retranscrit en fait assez bien la verticalité du phare et permet des montées et descentes fluides tout en restant dans une atmosphère étouffante. Ce jeu des grandeurs se retranscrit aussi dans les vue en contres-plongés sur les personnages, ici pour souligner la domination et les relations de pouvoir.

The Lighthouse est donc un film dérangeant, autant que son aîné The Witch, par une narration simple qui tourne à la psychose malsaine, qui laisse nombres de questions en suspens mais qui nous laisse toutes les clés d'y répondre par nous-même. Qu'est-ce qui est vrai ? Qui dit la vérité ? Qui n'est pas fou ? A nous de décider.

(Pardonnez mon orthographe aléatoire)

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Commentaire ajouté par LauraPalmer 2019-12-31T21:35:23+01:00
Vu aussi

Un bon film, perturbant et angoissant à souhait!

Tout y est pour créer une ambiance anxiogène:

La mer déchainée, furieuse, filmée en noir et blanc.

L'esthétique est en effet très belle et sert bien le propos du film, le tout est froid, humide, glaçant.

La solitude et l'isolement sont également très bien mises en image, l'interprétation des acteurs aide également beaucoup.

Spoiler(cliquez pour révéler)Arrive ensuite la folie, très bien abordée (qui est fou? l'un, l'autre, les deux? Sont-ils réellement fous?).

Bref, un film à voir si vous êtes amateurs de huis clos et d'horreur basée sur l'ambiance et la mise en scène.

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