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Insensibles
Réalisateur
- Juan carlos Medina (Réalisateur)
Thèmes principaux du film
Insensibles
réplique
"Je ne te connaitrai jamais. Je ne connaitrai jamais ton nom. Mais je t'ai regardé dans les yeux, comme mon père a regardé dans les miens."
Afficher en entierBande annonce
Commentaires récents
Un bon film, qui alterne les évènements passés et présents à un bon rythme, les années qui défilent et montrent plusieurs moments de l'histoire sont clairement énoncées et fluides, la musique est plutôt réussie je trouve (celle du générique, notamment, est très belle)... Les passages avec les enfants sont intéressants et m'ont fait sourire à plusieurs moments, trembler à d'autres, voire lâché une petite larme.
Là ou j'hésite à dire si le film a été maladroit ou au contraire très bien géré, c'est que je n'ai pas vu le lien entre les deux histoires avant très tard. Cependant, l'histoire présente avait moins d'intérêt à mes yeux.
Un point négatif?
La. vf. est. horrible. Et impossible de trouver autre chose sur internet. Empruntez le dvd plutôt. Vraiment.
Ah, et la fin m'a un peu déçue. Mais pas suffisamment pour ne pas m'émouvoir, tout de même.
Bref, un beau film.
Afficher en entierIl faut savoir que j’adore le cinéma hispanique et plus précisément encore ses thrillers, exceptionnels et originaux. Si Ouvre Les Yeux est à mon sens la quintessence de la maîtrise de ce genre conservée par les Espagnols se l’appropriant depuis toujours, j’avais bien aimé Regression, autre thriller du même réalisateur, et ai apprécié Insensibles dans une moindre mesure, que je considère comme un bon film d’épouvante-horreur, bien qu’il me rappelle inconsciemment au bon souvenir d’un thriller.
Le thème principal des enfants insensibles à la douleur est une fois de plus original dans le paysage du cinéma international, car je ne me souviens pas l’avoir déjà vu traité ni même un tant soit peu abordé dans un autre film, et je le trouve intéressant et très bien exploité ici : Spoiler(cliquez pour révéler)en effet, les enfants sont insensibles à la douleur et ce fait, cette « maladie » de cause inconnue, a pour conséquences la mise en quarantaine des enfants, les « protégeant » des autres et d’eux-mêmes, puis leur permutation en objets d’expérience scientifique menée par un médecin allemand juif désirant les étudier et leur apprendre le monde, puisqu’ils ne peuvent être guéris ni sauvés. Survient la guerre. Ce thème est donc employé sous différents angles, dans un premier temps familial au sein du petit village, incarcéré à l’hôpital puis éclaté lors de la guerre civile en Espagne.
Le scénario est bien écrit et efficace, l’intrigue jouant sur deux tableaux, mais s’avère classique et la révélation finale prévisible. Les acteurs sont bons, du moins les adultes, car les enfants, du fait de leur jeune âge, se débrouillent comme ils peuvent pour paraître crédibles à l’écran, bien qu’ils ne m’aient en aucun cas choquée outre-mesure si leur jeu était approximatif parfois, car je ne pense pas qu’ils soient excessivement mauvais dans ce film.
Enfin, la musique est sympathique et j’ai adoré la réalisation, sensible et insensible à la fois. La manière de filmer, les mouvements de caméra sont précis, parfois tremblants mais justifiés, et les images sont belles, sombres, mais dont les couleurs tranchent la noirceur appliquée au visuel avec un bon goût certain. Il est indéniable que le réalisateur ait du style, un style particulier et une patte caractéristique qu’il appose sur son œuvre comme étant la sienne, et je compte visionner un autre de ses films s’il en a réalisés plusieurs, car sa filmographie m’intrigue, ayant piqué ma curiosité.
Seulement voilà, je n’ai pas été touchée par ce film dont l’émotion est aux abonnés absents, l’ensemble étant peut-être trop froid. La narration alternant entre le présent et le passé par intermédiaire de flash-backs est peu recherchée et je ne l’ai pas aimée parce que je déteste ce mode de fonctionnement même s’il a quelque utilité ici et pas des moindres, à savoir la pose du contexte historique des années 30-60 et celui de notre époque actuelle, tout en instaurant une tension malsaine montant en puissance tout du long, à l’image du suspens que tend à entretenir le film jusqu’à la fin, aspects réussis. Par ailleurs, sa lenteur est également nécessaire à la création de cette ambiance et notre immersion dans cette atmosphère glauque et pesante, assez dérangeante somme toute, sachant qu’elle ne m’a pas gênée, au contraire.
Afficher en entierL'histoire aurait pu être intéressante, mais je me suis un peu ennuyée. L'ambiance est glauque (enfants se mangeant entre eux) et j'ai trouvé que c'était vraiment trop lent.
Afficher en entierCe film est magnifique!! le contexte historique est intéressant et bien mis en place.
L'insensibilité à la douleur existe vraiment et je trouve que le fait de montrer des maladies qu'aujourd'hui nous considérons comme normales ne l'étaient pas il y à quelques années.
Le lien passé/présent est bien utilisé et les personnages sont attachants.
J'ai été tenue en haleine tout le long du film mais il est vrai que la fin me laisse une émotion forte, j'espère qu'il y en aura deuxième!
Clairement un de mes films préférés!!
Afficher en entierCe film est étrange mais très beau. J'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'histoire.
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Évaluations
Editeurs
Les chiffres
spectateurs | 75 |
Commentaires | 6 |
répliques | 1 |
Evaluations | 17 |
Note globale | 6.88 / 10 |
Synopsis
A la veille de la guerre civile espagnole, un groupe d’enfants insensibles à la douleur est interné dans un hôpital au cœur des Pyrénées.
De nos jours, David Martel, brillant neurochirurgien, doit retrouver ses parents biologiques pour procéder à une greffe indispensable à sa survie. Dans cette quête vitale, il va ranimer les fantômes de son pays et se confronter au funeste destin des enfants insensibles.
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