Commentaires de films faits par Wolfenshun
Répliques de films par Wolfenshun
Commentaires de films appréciés par Wolfenshun
Répliques de films appréciées par Wolfenshun
On y retrouve quelques têtes connus, comme Isaac Hayes, Meg Foster, George Takei (qui nous fait un petit clin d’œil à Star Trek avec son fameux "Jim, téléportation"), Julie Newmar (la Catwoman du Batman des années 60 qui se permet aussi un clin d’œil à son rôle mythique) et tant d'autres.
Les maquillages sont très bien réalisés (Andrew Divoff est méconnaissable en extra-terrestre reptilien Red Eye) et les acteurs sont tous excellents, mais il faut surtout en retenir deux qui crèvent l'écran: Carel Struycken en croque-mort qui est toujours présent lors d'un décès avec son don de voyance et Musetta Vander, véritable nymphomane lubrique bisexuel tout de cuir vêtue qui manie aussi bien le fouet que les répliques cinglantes.
Au niveau humour, tout est bon, que ce soit au niveau des dialogues (notamment la technique de drague de l'androïde Stell Barr avec l'indien Buteo qui est toute en "finesse"), des personnages (les hommes de main de Red Eye entre l'abruti de service et l'hispanique qui nous la fait toréador) et du comique de situation (le croque-mort qui se fait une partie de solitaire pendant le combat final, la partie de Bingo durant l'oraison funèbre, etc...).
On y retrouve aussi avec plaisir les poncifs du western (la bagarre dans le saloon, le duel au soleil, etc...) réaménagé à la sauce SF. Et le résultat se marie très bien.
Un excellent film que je vous recommande chaudement.
Au niveau du jeu des acteurs, ce n'est pas mieux loti non plus: les compagnons de Sinbad font plus figuration qu'autres choses et certains sont ridicules (mention spéciale au viking), Alessandra Martines ne semble pas être dans son rôle. Mais le pompon revient surtout à Lou Ferrigno et John Steiner.
Sinbad avec Lou Ferrigno, c'est un mélange un peu raté entre Hercule et les contes des milles et une nuits: on a tous l'image de Sinbad comme un héros rusé utilisant sa souplesse et un sabre lors de confrontation avec ses adversaires. Oubliez tout cela: il jette son arme (ou la perd dès le début) pour utiliser ses poings et ses muscles. Je ne parle même pas de ses expressions du visage lorsqu'il s'adresse à Jaffar après chaque victoire en le menaçant du doigt: c'est à mourir de rire
Quand à John Steiner: c'est un festival de cabotinage. D'ailleurs, c'est un peu grâce à lui que je ne me suis pas endormi d'ennui en visionnant le film. Chacune de ses apparitions est un régal, dès la première fois qu'on le voit, on sent que l'on va s'amuser avec ce personnage entre ses mimiques, ses yeux exorbités et ses dialogues hallucinants. D'ailleurs le passage le plus drôle, c'est au moment où Soukra lui demande si il a pris ses médicaments lorsqu'il lui annonce ses desseins maléfiques.
Bref, si le film était un peu plus long et plus logique dans sa construction, il aurait remonté un petit peu dans mon estime; mais là, ce n'est qu'un énorme gâchis.
D'ailleurs, le site de Nanarland résume très bien les galères de ce film: http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-sinbad-sinbad.html
Au niveau humour, il faut être assez bon public, car certains passages sont assez grossiers dans leurs démarches, tandis que d'autres fonctionnent assez biens.
Lorsque je démontrais que le troisième film avait des anachronismes, ici on est en plein dedans avec son château du Moyen-Âge et ses inventions dignes de Léonard de Vinci.
Lorsque je considérais que le fait de mettre Ron Perlman en tête d'affiche ne servait pas à grand chose pour son peu de présence à l'écran, alors qu'est-ce qu'on peut dire sur ce film où Lou Ferrigno, Roy "Big Country" Nelson et Royce Gracie ont des rôles qui durent même pas cinq minutes.
C'est simple, j'ai l'impression de me retrouver à regarder un épisode de la série "Hercule" (la version avec Kevin Sorbo) entre ses décors en carton-pâte, son humour enfantin (le passage du travestissement par exemple) et ses scènes de bagarres surréalistes.
Malgré les défauts que je viens de citer ici, j'ai bien aimé le film: Tout d'abord, j'adore la série Hercule pour ses exagérations, alors ici, cela ne me dérange pas, bien au contraire. Ellen Hollman allie charme et humour, sans compter ses implications physiques lors des combats, notamment son altercation face à la catcheuse Eve Torres, un régal pour les yeux. On peut noter ici les nombreuses références à Indiana Jones (la première partie est un décalque du premier Indiana Jones lorsque ce dernier récupère l'idole en or, ou encore le passage des épreuves pour récupérer la couronne qui est un copié/collé de La dernière Croisade). De plus, on sent la bonne humeur qui émane de ce film où l'on peut apercevoir ici et là quelques têtes connues comme Rutger Hauer et Don "The Dragon" Wilson (à ce sujet, jeter un œil au bêtisier où ils font référence à une de ces fameuses sagas "Loué soit la série des Bloodfist" ^^)
Un très bon divertissement en somme.
Par contre, bonjour les anachronismes: Dans "La Momie", au début de l'histoire d'Imhotep, l'action se déroule en 1290 avant Jésus-Christ; dans "Le retour de la Momie", l'histoire relatant les pérégrinations du Roi Scorpion se déroule en 3067 avant Jésus-Christ; et l'Empire Romain débute en 27 avant Jésus-Christ. Alors pourquoi l'armée de Talus possède les armures des soldats romains?? Il y a certaines libertés historiques que l'on peut se permettre ou que l'on ne fait pas attention; mais quand j'ai vu ça, cela m'a interloqué.
Victor Webster s'en sort pas trop mal en reprenant le rôle-titre de Dwayne Johnson, je ne vois pas trop l'intérêt de mettre Ron Perlman en haut de l'affiche pour son taux de présence minimaliste dans le film (pas plus de cinq minutes environ); mais celui qui fait le sel de ce film, c'est l'interprétation de Billy Zane qui cabotine à souhait.
C'est simple, après une petite demi-heure un peu poussive, c'est au moment où Billy Zane apparaît que l'on commence à s'amuser en regardant le film.
D'ailleurs, je me demande même si on ne peut pas le considérer comme un nanar: entre Billy Zane qui semble être en total roue libre (surtout vers la fin avec la fameuse scène de séduction de la princesse et la course-poursuite en char), des ninjas et les anachronismes, il y a de quoi faire. On sourit plus à ces passages qu'aux scènes humoristiques à proprement-parler.
Sinon, j'ai l'impression que le réalisateur a un peu copié sur une scène film Mortal Kombat lors de l'invocation des guerriers disparus (dont l'un des guerriers est incarné par le catcheur Dave Bautista); même si, malheureusement, les scènes de combat avec eux sont sous-exploités.
Les seuls points positifs que l'on pourrait retenir de ce film sont les décors, ainsi que le jeu d'acteur de Simon Quarterman et de Tom Wu qui ajoutent une pincée d'humour dont le film avait bien besoin pour éviter aux spectateurs de s'endormir.
D'ailleurs, par moment, il me fait penser à un dérivé de Conan (la version "Conan le destructeur") par son humour bon enfant, son sidekick énervant mais rigolo, ses exagérations (les flèches qui font valdinguer les adversaires au-delà de toutes vraisemblances), de belles donzelles (Kelly Hu et Sherri Howard, miam!), des confrontations bien musclés (Dwayne Johnson et le regretté Michael Clarke Duncan font correctement leurs jobs) et même l'ingrédient du gamin qui donne un coup de main au héros. Bref, un bon blockbuster destiné à toute la famille.
Ici, on est loin du demi-dieu, mais plutôt d'un homme possédant une force impressionnante qui attire l'attention des puissants et dont on affuble d'origine divine pour marquer les esprits du peuple et ceux de ses adversaires dans un monde où l'obscurantisme religieux reste ancré dans les mentalités.
Bon, en même temps, ce n'est pas un film d'auteur, mais un bon gros blockbuster possédant quelques failles au niveau des vraisemblances historiques, notamment certains termes utilisés. Mais l'idée est intéressante et novateur.
Côté acteurs, tout le monde fait correctement son boulot, autant pour Dwayne Johnson qui incarne bien le personnage d'Hercule avec son charisme habituel; mais les autres acteurs n'en déméritent pas moins, notamment Ian McShane et Rufus Sewell qui percent l'écran.
On niveau des décors et des effets spéciaux, on sent à plein nez que c'est du CGI, mais ça passe, même si les décors font trop cartes postales.
En ce qui concerne les passages de bastons et d'humour, cela reste dans la norme des films de cet acabit: on en a pour notre argent.
Bref, on obtient un bon divertissement.
_ la façon dont Marino s'empare de la lance: lui et ses complices sont poursuivis par la police, ils sont entourés d'objets d'arts, il a une mallette rempli de diamants; mais non, il prend bien son temps pour admirer la lance avant de la voler alors qu'elle n'a rien de spécial pour lui. Bref, un MacGuffin mal utilisé
_ Les nombreuses références au père de Buster, mais qui ne sont pas plus développé que cela; ce qui fait qu'on se demande quel est son intérêt
_ La scène de filature qui traîne en longueur et qui ne sert à rien.
De plus, je trouve que Keifer Sutherland n'est pas terrible dans son rôle. Lou Dimaond Phillips, malgré un jeu d'acteur monolithique constant, apporte une certaine prestance. Mais il faut surtout retenir la performance de Robert Knepper, toujours aussi convaincant dans son rôle de méchant.
Bref, c'est un film qui n'est pas inoubliable, seul la course-poursuite en voiture est le seul passage digne d'intérêt.
Les passages chantés sont tous excellents, surtout le duel d'impros et le passage final.
Un film à regarder, et surtout à écouter, pour se sentir bien.
Tout d'abord le méchant en lui-même manque totalement de charisme. Comme le dit Tony Stark, ce n'est qu'un adolescent qui mérite une punition. De plus, ses raisons de s'attaquer à Iron Man, malgré ses explications, manque de clarté.
Ensuite, les passages de contemplation qui sont plus des longueurs inutiles qu'autre chose. Autant dans Ghost in the Shell, ces passages de contemplations étaient bien placés et avaient une signification; autant ici, ils n'apportent rien et n'ont aucune raison d'être.
Pourquoi n'ont-ils pas pris les doubleurs officiels du film pour la VF? Après tout, ce film d'animation fait référence au premier Iron Man (on peut même dire que c'est sa suite directe) et des Avengers (les prémices même avec la présence du SHIELD).
Autre point décevant, c'est l'utilisation des personnages de Nick Fury, de Natasha et d'Hawkeye qui font plus office de figurations, et je ne parle même pas du Punisher qui est quasiment anecdotique (et c'est fort dommage d'ailleurs!)
Bref, je peux m'étendre longtemps sur ces défauts (et je ne parle pas non plus de certains passages un peu trop énorme pour que cela passe, malgré que ce soit un film d'animation et de super-héros; il y a des limites quand-même), mais franchement ce film d'animation avait du potentiel avec son idée de base et ses personnages.
Dommage!
En vrac, on peut citer des doublages totalement à côté de la plaque, George States qui cabotine à chacune de ses apparitions, des passages hallucinants (ex: les deux gars qui semblent sous extasies se disputant sur une K7 de Pamela Anderson pendant que la femme-serpent se transforme), des passages qui ne servent à rien tandis qu'à contrario on a l'impression qu'il manque des scènes, la belle-mère qui n'apporte pas grand-chose sauf ajouter un sentiment de malaise et insérer un deus-ex machina sans raison aucune, etc...
Bref, en tant que film d'horreur, malgré des effets spéciaux pas trop mal réussi, cela ne vaut pas un kopeck. Par contre, en tant que nanar, je pense qu'il y a du potentiel.
Tout d'abord le jeu des acteurs, même si il n'est pas exceptionnel, certains surjeux sont assez amusants: Dean Cain semble tellement heureux de participer à ce film que son enthousiasme perce l'écran et en devient communicative auprès du spectateur, et Robert Zachar arrive à passer de l'immonde salopard au scientifique obnubilé par ses recherches en quelques instants. Si certaines scènes sont bien nanardes (le technicien qui préfère s'enfermer dans sa chambre en mettant la musique à fond, ou comment attirer un dragon affamé), le réalisateur réussit pourtant, avec son maigre budget, à construire un scénario assez consistant tout en y ajoutant quelques techniques de caméras sympathiques et originaux comme la présentation des différents personnages comme dans un fichier informatique, ou le découpage des plans en plusieurs comme si on se retrouvait dans une page de BD.
Ce n'est certes pas un grand film, il se rapprochait plus du nanar de par son thème, mais il y a quelque chose dans ce métrage, surtout au niveau de sa maîtrise technique, qui lui fait remonter son niveau.
Heureusement qu'on a le droit à quelques scènes nanardes avec les sbires d'Hanzo (il suffit de voir l'un d'eux portant un casque et du coton scotché à ses oreilles). Jimmy Lee, l'acteur incarnant Hanzo possède un certain charisme et la dernière demi-heure est la plus intéressante du film avec le ninja Blanc s'introduisant dans la "forteresse" du Ninja Noir (utilisant des ashiko et des kasugai, des sortes de crampons aux pieds et aux mains pour escalader les murs) avec son lot d'élimination de sbires avant la confrontation finale.
C'est bien beau de jouer sur le même registre que la société Cannon sur les films de ninja américain; encore faut-il en avoir le talent...
Très bon. L'anime respecte le code du premier volet de la saga (les nombreux flashbacks, le mentor - même si le héros s'en moque éperdument -, l'histoire d'amour, la quête de vengeance, le quickening, etc..); les personnages sont charismatiques (par contre,le héros est par contre neurasthénique durant tous le métrage) et les scènes d'action sont très plaisantes. Autres bons points: pas de censure (le sang gicle et la nudité est présente, mais de manière censée), Marcus n'est pas caricatural dans son rôle de méchant et
Par contre j'ai trouvé amusant certains passages comme le nombre de fois que le héros casse son épée durant les multitudes combats face à Marcus (bon, en même temps, c'est symbolique) et il n'y a pas mal de MacLeod parmi les immortels (le héros a été adopté par le clan, mais tout de même ^^).
En conclusion, cela reste une bonne comédie qui peut surprendre au début mais qui nous réserve de sacrés bonnes surprises à la fin.
Mais tout n'est pas désastreux dans ce film: le fait qu'il y ait des interconnexions entre les deux premiers volets (les personnages de Soo Yung et l'ambassadeur Han, incarné par le même acteur Tzi Ma, du premier volet; la photo de l'agent des services secrets du deuxième Rush Hour) permet de garder une légitimité au film; les chorégraphies des combats sont toujours aussi chouettes; et certains passages sont fort sympathiques (je pense surtout au passage du cabaret où Chris Tucker et Jackie Chan poussent la chansonnette, et nous fait rappeler que ce dernier, en plus d'être acteur, et aussi chanteur).
A noter aussi un passage qui m'a fait penser au film "Le marin des mers de Chine" (avec Jackie Chan), où Chris Tucker et une des hommes de mains de Kenji se prennent une chaise sur la tronche: ils se regardent en essayant de cacher leurs douleurs avant que le sbire s'écroule et que Chris Tucker se plaint qu'il ait mal au dos. Cela m'a fait beaucoup penser au film cité où, lors de la bagarre entre les militaires et les marins dans le bar, Jackie Chan subit le même sort.
Bon, pour ce qui est de l'interprétation des acteurs, c'est pas trop mal pour ce genre de film: on attend pas non plus des miracles pour un film de ce calibre où le but d'aérer un peu le cerveau; mais le problème vient surtout de Philippe Torreton et Daniel Duval: si leurs prestations sont bonnes lorsqu'ils se donnent la réplique, il font un peu tâche quand la nouvelle génération arrive, comme si ils étaient une anomalie. J'ai même l'impression de voir Philippe Torreton se demandait ce qu'il faisait là.
Par contre, certains dialogues font très nanars, notamment lorsque les chefs des clans affirment être une famille: avec le skinned dans le lot, c'est sûr que c'est très crédible ^^ .
Bon, tout n'est pas à jeter dans ce film: les scènes d'action sont toujours aussi jouissives, les répliques sont sympas à entendre ("ma bible, c'est le code civil" de Damien ou l'élocution du président sur les notions de la république française) et ceux qui ont appréciés les pérégrinations des deux héros du volet précédent seront toujours aussi conquis par cette suite, même si elle est un cran en-dessous.
Les scènes d'action s'enchaînent biens même si on peut noter quelques exagérations, le thème de la banlieue isolée par un mur me fait furieusement penser à New York 1997 de John Carpenter (mais en version plus propre et moins chaotique, et le film est très loin d'être au niveau de celui de Carpenter) et les interprètes ne sont pas trop mal (avec un Bibi Naceri qui ressemble beaucoup à Frank Ribéry mais sans la balafre et parlant un français plus que correct ^^).
Mais bon, il ne faut pas se mentir, il vaut mieux prendre ce film au second (ou au troisième) degrés et mettre son cerveau en mode décontraction pour pouvoir l'apprécier.
A noter deux petites choses sympathiques: le petit rôle de Josh Holloway (la série The Lost) qui montre qu'il pourrait tout à fait jouer dans des bons films d'action, et l'utilisation de la bague qui est une référence à l'usage courante dont les membres de Mission Impossible utilisaient dans la série originale.
L'histoire, même si elle est basique dans sa construction et possédant quelques écueils (la façon dont le prêtre trouve le journal est une facilité scénaristique trop flagrante), est agréable à suivre, notamment grâce à l'interprétation des acteurs (avec un Michael Pate possédant un sacré charisme) et certaines idées intéressantes (les jeux d'ombre lorsque le prêtre est poursuivi, la discussion entre le vampire et le prêtre sur Dieu et le Diable).
Certes, le film n'est pas un chef-d’œuvre, mais il possède un capital de sympathie assez important, tout comme le vampire dont les motivations sont tout bonnement humains.
Bon, tout n'est pas rose non plus dans ce film, on peut noter quelques longueurs (la scène de la casse), des passages abracadabrantesques (l'explosion du bâtiment après l'avoir aspergé de gasoil à l'aide d'un canadair, c'est un poil exagéré), et le manque d'émotion de Jenny McShane (surtout après la mort de son contact et son "pourquoi?" sans grande conviction). Par contre, je ne peux pas laisser sous silence l'interprétation de Bryan Genesse en total roue libre (et un VF qui accentue encore plus la chose), contrairement à Frank Zagarino qui joue tout en retenue (à part un passage).
Sinon, on peut noter un passage qui est un hommage/plagiat (choisit ton camp, camarade!) au premier Terminator lors de l'attaque du cyborg du poste de police de l'université (avec son décor en carton-pâte ^^).
Sinon, la prestation des acteurs, même si elle n'est pas exceptionnelle, reste meilleur que le précédent volet: David Bradley semble un peu plus concerné par le film (comprenez qu'il rajoute une ou deux expressions faciales en plus), et Morgan Hunter arrive à jouer deux facettes pour son personnage (complétement allumé lorsqu'il joue le rôle de l'humain, et un peu plus sobre lorsqu'il joue le cyborg - en tout cas, moins ridicule que les cyborgs du premier volet avec leur balaie dans le cul). Autre qualité pour ce nanar, ce sont les nombreuses explosions et vols planés du héros qui sont assez jouissifs.
On pourra aussi noter une petite référence à Terminator 2 avec le sauvetage de l'enfant à moto poursuivi par un cyborg (avec un effet ralenti assez classe je trouve).
On peut conclure que même si le film ne vole pas haut, il reste largement meilleur que le premier Cyborg Cop.
_ Des passages qui ne servent à rien, à part rallonger la durée du film (le passage du gamin adoptif calme comme une image, je ne vois pas trop son intérêt)
_ Des explosions à gogo
_ Des dialogues ridicules (je pense notamment au passage de la prise d'assaut du début où le frère du héros se demande où sont les gardes et que l'un des mercenaires répond "Ils sont peut-être en congés" alors que cela sent le piège à plein nez)
_ Des acteurs qui cabotinent, entre John Rhys-Davies qui s'amusent comme un petit fou (d'ailleurs, j'ai remarqué qu'il surjouait toujours dans des nanars, comme si il connaissait déjà la qualité du film) et Ron Smerczak, dans le rôle de l'homme de main, qui reste monolithique du début à la fin (on se demande même si ce n'est pas lui le robot)
_ Des personnages totalement stupides (je reste planté là pour me faire exploser ou me faire trouer la tête par le robot)
_ Des situations rocambolesques (le héros et la journaliste qui n'arrêtent pas de s'engueuler au début tombe dans les bras l'un de l'autre en moins de dix minutes)
_ Un plan nichon (et Alonna Shaw les vaut bien ^^)
_ Des faux raccords à foison
_ Des combats ratés (là où dans certains films d'action, on sent que les coups portent, ici David Bradley arrête son action beaucoup trop tôt; ce qui fait que l'on n'y crois pas du tout)
_ Des gadgets farfelus (le décrocheur de téléphone du méchant)
_ Des course-poursuites dignes de "Cours après-moi shérif"
_ Le méchant qui daigne utiliser le cyborg contre le héros après avoir user tous ses hommes (il aurait pût l'utiliser dès le départ si il était si confiant de sa création)
_ Le retournement de situation hyper-prévisible avec une imitation de la voix du cyborg totalement ridicule; et un combat final en-deçà de nos attentes.
Bref, le film en lui-même n'est pas folichon. Heureusement que les éléments nanars et la prestation de John Rhys-Davies relèvent un tantinet le niveau, car on pourrait facilement s'endormir devant ce film.
Tout d'abord, le film se permet de se concentrer sur deux personnages et d'approfondir un peu leur barckground: Miss Kitty (Julie Newmar) et Lash (Musetta Vander); d'ailleurs, cette dernière s'en donne toujours à cœur joie dans ce rôle de nymphomane lubrique. Les autres personnages sont toujours là, mais leurs présences sont moins remarqué (notamment le croque-mort qui était pourtant le point fort du premier film), mais cela permet à un nouveau personnage de pouvoir s'incruster pour y ajouter une couche d'humour supplémentaire: le chasseur de prime Sweeney, dandy au langage soutenu mais dont son apparence cache en réalité une véritable machine à tuer.
Malheureusement, comme je le citais plus haut, quelques fausses notes entachent légèrement ce film: tout d'abord les gimmicks de Julie Newmar et George Takei. Dans le premier volet, c'était un petit clin d’œil rapide à l'attention des fans, mais ici, ils en abusent un peu trop (le signe des trekies où les nombreuses références aux chats). Je pense qu'à force le spectateur a compris.
Autre défaut: le doublage. Le premier Oblivion n'a pas connu les faveurs d'une sortie française, alors ici, avec le doublage français, certains personnages y perdent leur charisme. Je ne dis pas que c'est catastrophique, c'est même très bien pour certains personnages (Sweeney, Zack Stone et Lash), mais pour d'autres c'est une catastrophe car surjoué, pas à sa place avec la VO, notamment pour Buteo et surtout le croque-mort.
Enfin, ultime défaut, c'est la fin un peu bâclé: un des personnages réapparaît trop facilement sans explication, et on ne connaît pas le sort de Lash et de Jaggar, alors qu'au début, le film se concentrait sur Lash.
Mais ne boudons pas notre plaisir, ce film est tout aussi réjouissant que le premier volet, mais mieux vaut le voir en VO.