Commentaires de films faits par Wolfenshun
Répliques de films par Wolfenshun
Commentaires de films appréciés par Wolfenshun
Répliques de films appréciées par Wolfenshun
Quand aux scènes de combats, elles sont très biens filmés comparés aux productions occidentales, pas aussi bien que les productions asiatiques, mais elles ont l'avantage d'être à la fois fluides et nerveuses, se permettant quelques audaces comme cette caméra qui tourne autour des deux belligérants lors de la scène du test. De plus, les combats iront en crescendo en terme de difficultés pour le héros, ressemblant même aux jeux vidéos avec leurs difficultés croissantes, avec un combat final contre le boss de fin de niveau (ici, Keanu Reeves himself).
Le seul petit reproche que je pourrais lui reprocher réellement, c'est le manque d'émotions qui transparait sur les personnages (seul le sidekick du méchant échappera à ce constat); dommage aussi que le combat face à Iko Uwais (The Raid) n'aura pas lieu, car il promettais du très bon.
Mais ne boudons pas notre plaisir, car pour les amateurs de films d'arts martiaux, c'est du pain béni pour eux.
En tout cas, ça sent bien les débuts des années 90 avec cette coupe affreuse que porte l'actrice principale, ou la tenue qu'elle porte totalement démodée de nos jours. D'ailleurs, parlons de l'actrice principale, Kathy Shower (qui est aussi la productrice exécutive du film): son jeu d'actrice est aussi creux que le robot qu'elle incarne. Elle arrive bien à incarner un robot avec ce côté raide et ses yeux bien écarquillés, mais son rôle est vraiment mineur; on s'intéresse plus au journaliste et aux différents protagonistes qu'à elle. D'ailleurs, vu qu'elle était la productrice exécutive, pourquoi a-t-elle était remplacé par une autre actrice (en l'occurrence Jennifer Daly ) à la fin? Surtout qu'elles ne sont pas ressemblantes du tout. Le site IMDB n'en explique pas la raison exacte, mais précise juste qu'elle a quitté le film peu après le début du tournage. En tout cas, elle est moins sexy que sur la jaquette.
En tout cas, la partie documentaire, qui est le pilier central du film, est fort intéressant et nous montre que ces cascadeurs (ces fameux "Red Trousers") sont très exigeants sur leurs arts quittent à refaire plusieurs fois une scène, même dangereuse, pour en être vraiment satisfaits.
En conclusion, si vous cherchiez un bon film, passez votre chemin, mais si vous souhaitez voir un excellent documentaire sur ces cascadeurs, alors vous avez frappé à la bonne porte.
En plus des deux acteurs principaux, on a le droit d'admirer la sublime Barbara Carrera, même si son rôle reste mineur; quand à Daniel Frishman, qui a joué un Ewok dans deux Star Wars, il est franchement drôle dans son rôle de trafiquant à qui tout semble l'amuser.
Le réalisateur s'est permis de faire monter le suspens en nous refusant deux fois le combat entre Carradine et Norris, nous faisant bien comprendre que cela allait être le clou du spectacle, et le plaisir est là lorsque l'on voit ces deux acteurs en venir aux mains; entre un David Carradine plus souple dans ses mouvements, avec ses techniques de Shaolin (Tang Soo Do), et un Chuck Norris plus sec et plus rapide (Kung Fu). D'ailleurs à ce sujet,.[spoiler] il n'y a pas vraiment de gagnant si on y regarde bien: il a suffi l'intervention d'un tiers pour que le combat change de camps (la fille de Dakota d'un côté, et l'homme de main de Rawley de l'autre). La victoire se terminera par une fusillade et un lancé de grenades
Au niveau des doublages, l'affiche met bien en avant Dany Boon et Jean Reno. Autant Jean Reno est reconnaissable et double très bien le gorille, autant pour Danny Boon, c'est une autre paire de manche: si je ne m'étais pas renseigné sur la distribution du casting, l'interprétation de celui-ci m'aurait échappé.
Dommage aussi que certains animaux soient sous-exploités, comme les deux ours et le loup; ou encore des animaux qui n'apparaissent que pour une scène et puis s'en vont. Cela donne au film un côté hachée, comme si on collait bout-à-bout des scénettes. Pour tout dire, ceux qu'on retient le plus souvent c'est le gorille et le lion, et encore pour ce dernier, c'est pour les remontrances qu'il subit de la part de la lionne et qu'en plus, c'est Alain Dorval qui le double (doubleur de Sylvester Stallone et Nick Nolte, respect!).
Mais ne boudons pas trop notre plaisir, cela reste un bon divertissement si on veut décompresser après une dure journée de travail.
Tout d'abord RZA est toujours aussi peu charismatique (et la VF n'aide pas trop à ce niveau-là, on a l'impression que son personnage est en pleine dépression), son personnage apparaît 5 minutes au début du film puis disparaît pendant plus d'une demi-heure pour ne pas apporter grand chose par la suite à part jouer son rôle de forgeron, ses combats comparés à ses homologues asiatiques sont mous et mal cadrés; et le combat final est raté, mais j'y reviendrais plus tard.
Heureusement, certaines choses remontent un peu le niveau: le scénario est assez intéressant, les acteurs principaux sont assez charismatiques (Dustin Nguyen malgré son jeu d'acteur monolithique, Carl Ng et surtout la présence de l'incomparable Cary-Hiroyuki Tagawa) et les combats sont mieux réussis que ceux de RZA, même si on déplore ce problème de cadrage durant ces passages.
Je mets en spoiler le problème du dernier combat:
Franchement, nous faire monter la sauce pour ce résultat, c'est très décevant; heureusement qu'il y a un scénario qui tente de nous faire oublier tous ces défauts. Mais si vous avez apprécié le premier volet, évitez de voir cette suite car vous serez déçu par son manque de punch et par son héros qui ne fait que passer. Pour tout vous dire, si RZA n'était pas présent dans le film, cela n'aurait pas changé grand chose au film, n'importe quel personnage aurait pût faire l'affaire.
Les effets spéciaux sont très bons, le scénario est peut être simpliste mais le background est assez bien travaillé nous faisant découvrir au fur et à mesure de l'histoire les spécificités des Kaijus et des Jaegers.
Bon, le réalisateur ne peut s'empêcher de laisser quelques poncifs assez énorme comme ses deux scientifiques complétements barjots (l'un fan des kaijus et le deuxième ressemblant étrangement à Jean-Pierre de la série Ma sorcière bien-aimée sous acide), le rival tête-à-claque qui se rachète à la toute fin, le supérieur qui semble froid de l'extérieur mais possède un cœur gros comme ça, quelques passages bien prévisibles (
Par contre, même reproche que pour le premier volet, des stars qui possèdent très peu de dialogues et qui n'ont pas leurs doubleurs français attitrés (encore Jackie Chan et Lucy Liu), même Jean-Claude Van Damme ne double pas la version française de son personnage Maître Croc, c'est un comble!
Par contre, c'est toujours une aussi bonne idée d'avoir choisi Pierre Arditi et Marie Gillain pour le doublage français de Maître Shifu Sweng et Maître Tigresse, surtout que cette dernière a beaucoup plus de dialogues que dans le premier volet.
Par contre, je trouve étonnant, et dommageable, c'est d'avoir utilisé des stars pour le doublage de certains personnages secondaires, mais que ces derniers sont peu développés et possèdent à peine deux-trois lignes de dialogue, notamment Jackie Chan avec Maître Singe et Lucy Liu pour Maître Vipère; surtout que la version française ne reprend pas les doubleurs officiels de ces acteurs. Par contre, très bon choix d'avoir choisi Pierre Arditi pour la voix française de Maître Shifu Sweng et Marie Gillain pour celle de Maître Tigresse; leurs voix donnent un certain cachet aux personnages.
Le personnage d'Agénor n'apporte pas grand chose, à part jouer le comique de service; les armes des Dieux ne sont pas exceptionnels par leurs designs, sans compter les facilités du scénario.
De plus, le film abuse du Deux-Ex Machina (l'apparition de Arès après que l'un des soldats l'ait prié, Hadès qui vient sauver son frère Zeus au moment opportun), même si c'est logique dans l'idée vu que ce sont des Dieux. Mais alors pourquoi ne pas avoir poussé le concept plus loin? Ou sont passés les autres Divinités (Athéna, Artémis, Apollon)? On nous explique dans le film qu'ils ont disparu sans autres explications, ce qui rejoint mon idée de facilité du scénario. Or si on avait poussé un peu plus loin l'idée du concept de Deus-Ex Machina, il aurait été de bon aloi de faire intervenir l'une des Divinités dont je déplorais son absence (ex: Athéna intervenant lors du duel Persée-Arès pour combattre son frère). Même si cela n'avait pas changé grand chose aux défauts du film, cela aurait ajouté un petit plus (après tout, le mythe étant réécrit à la sauce hollywoodienne, autant y aller à fond dans le délire).
Bref, ce n'est pas par ce film que je vais oublier de si tôt les péplums avec les monstres animés par Ray Harryhausen (Jason et les Argonautes et la première version du Choc des Titans).
Le film m'a tout de même laissé perplexe sur le fait que ce soit des prisonniers qui surveillent d'autres prisonniers; d'ailleurs Brubaker posera la question à Coombes qui éludera la question. Je ne sais pas comment cela se passait à l'époque, mais de nos jours, ce serait inconcevable.
Sinon, le film parle surtout des difficultés de réformer une prison entre une administration qui ne veut pas placer un kopek dessus et qui préfère laisser oublier ces individus encombrants pour l'image de marque des politiciens, et des prisonniers qui ne veulent pas perdre leurs privilèges, quitte à écraser leurs semblables.
Étonnamment, pour un film Disney, le ton est assez mature (on traite tout de même de ségrégation raciale et de sexisme, même si le ton est assez adoucit pour convenir à toutes âges) et le fait de montrer un méchant différent à ce que l'on attendait habituellement dans un Disney est assez culotté.
Les doublages français sont excellents, surtout pour Marie-Eugénie Maréchal (Judy Hopps) et Alexis Victor (Nick Wilde). L'humour fuse à tout va, entre les punchlines à gogo et certaines situations comiques (la carotte enregistreuse, l'application de la gazelle, les oreilles de Hopps qui se lève à chaque parcmètre qui s'active, etc...).
Les personnages principaux sont très bien trouvés: Nick le renard a une classe folle en toutes circonstances et Judy est adorable.
Franchement, si ils font un Zootopia 2 du même acabit, je suis preneur.
Mais il n'y a pas que cela: Megamind ressemble au Leader de chez Marvel (seul la couleur de peau diffère), on retrouve une référence aux jeux vidéos Donkey Kong et le personnage de Nounou avec son corps de gorille est à peine une référence à Ro-Man du film Robot Monster.
Un très bon film d'animation qui joue sur les codes des comics pour les inverser. On y passe un très bon moment.
Tout d'abord, Tsui Hark abuse de l'utilisation des fils ce qui rend les personnages principaux similaire à des demi-dieux en virevoltant ainsi sur les toits, tandis que les pauvres gardes doivent peiner pour les suivre. De plus, certains passages les rendent ridicules, notamment lors de la deuxième tentative d'enlèvement de la courtisane où cela donne un rendu presque cartoon.
Ensuite les effets spéciaux, abusant des effets numériques, sont ratés; surtout lors de la confrontation finale avec le fameux "dragon des mers" où l'on sent que c'est du chiqué. D'ailleurs en parlant de ce dragon des mers, j'ai été très déçu par sa représentation; j'aurais préféré que le réalisateur nous laisse travailler notre imagination à son sujet.
Enfin, certains raccourcis scénaristiques sont beaucoup trop facile. Je pense surtout au passage où Yuchi Zhenjin offre à Dee le cheval qui "galope mieux sur mer que sur terre"(!!!) et qui, comme par hasard,
Bon, heureusement, tout n'est pas mauvais dans ce film: j'ai bien apprécié le soucis du maquillage sur la créature, le personnage de Yuchi Zhenjin qui possède un talent de déduction similaire à Dee, et certaines résolution d'énigmes sont intéressantes (ex: l'identité du médecin).
L'humour est très bon enfant, mais se permet quelques réflexion sur l'exploitation que l'on fait de ces monstres qui nous ont tant effrayé lorsque l'on était gosse pour en faire du merchandising à outrance et dénigrer leurs caractères sacrés (avec ce petit pic à l'encontre de Twilight).
Un film qui ravira autant les petits que les grands.
Les chorégraphies martiales sont toujours aussi excellentes, et on laisse un peu de place aux femmes avec une Lily Li très en forme (et avec la scène de la tentative d'écartement des jambes très coquasses).
Liu Chi-Liang a réussi à éviter l’écueil des suites qui peuvent se ressembler dans leur construction et du ton donné; ce qui fait que l'on apprécie chacun de ses trois films pour leur identité propre.
Côté humour, il suffit d'abord de voir le visage de Ho Chiao avec ses fausses dents bien en évidence pour montrer que c'est le comique de service. Ensuite, le film se permet une autodérision avec la technique de l'échafaudage et l'utilisation des fils pour montrer la supercherie lorsque Chun Jen-Chieh se fait passer pour la première fois pour San Te. D'ailleurs, il est amusant de voir que l'acteur jouant San Te dans le premier film joue ici son imposteur.
Bref, ce film est différent dans le ton par rapport à son aîné, mais reste toujours aussi agréable à visionner.
Même si le début commence par des drames (la famille et les amis du héros meurent), le film ne s'appesantit par sur ses malheurs, mais se concentre principalement sur son évolution au sein du temple de Shaolin via ses entraînements; se permettant une petite note d'humour ici et là (notamment au passage de la chambre de la tête où le héros assommé par les sacs de sable est réveillé par le maître-instructeur avec son bâton se terminant par une main sculptée).
A vue de nez, on se dit que les différents passages d'entraînement risquent d'être rébarbatifs. Eh bien non, cela reste passionnant du début à la fin, et montrent leurs utilités lors du combat final.
En ce qui concerne les acteurs, ils font tous correctement leur travail, même si je trouve que la prestation de Charlie Sheen manque un peu de conviction, mais trois acteurs retiennent toutefois l'attention: Michael Wincott en fidèle homme de main du méchant (rôle similaire qu'il tenait aussi deux ans auparavant dans Robin des Bois, Prince des voleurs), Oliver Platt en Porthos débonnaire, mais surtout Tim Curry qui semble s'amuser comme un petit fou dans son rôle de Cardinal de Richelieu. Mais n'oublions pas non plus Rebecca De Mornay, sublime en Milady (en comparaison, Gabrielle Anwar dans le rôle de la reine semble un peu fade).
Bref, un bon petit film agréable à regarder grâce à son humour et à ses joutes à l'épée, même si cela ne vaut pas celles des version précédentes.
Bon, tout n'est pas rose dans ce film: certains effets spéciaux, si ce n'est la grande majorité sont ratés (le passage du miroir, celui de la citerne ou l'utilisation de l'arme sur le grand méchant en tête), et le scénario est d'une platitude qui n'est qu'un prétexte pour ce road movie.
A noter que l'on peut voir quelques têtes connues, des habitués des seconds rôles, comme David Morse ou Tom Atkins.
Le film, en lui-même est assez réaliste, l'héroïne se prend des coups, et les marques (ecchymose, œil au beurre noir) reste tout le long du film et ne disparaisse pas en un coup de baguette magique. De plus, on voit que l'actrice Rebecca Neuenswander est une combattante (championne de Taekwondo) par sa façon de bouger, de placer ses mains et de frapper.
Ne vous fiez pas à la tagline de la jaquette du DVD "Frapper pour tuer... Tuer pour être libre", car il est mensonger. Le film est plus un drame qu'un film d'action, mais voir une femme foutre une branlée à des hommes, cela vaut tout de même le coup d’œil pour les réticents au film dramatique.
Un très bon film d'animation.
Au niveau humour, les stars sont surtout le binôme du bandit et du cheval de la garde, mais aussi le caméléon qui, malgré son mutisme complet, est le plus parlant avec ses différends regards et sa gestuelle.