Prenant dès les premières scènes, ce film se suit comme on dévore un polar de roman de gare. On tourne les pages, le temps passe à toute allure, on oublie ce qu'il se passe autour de nous...Quel dommage que les interprètes composent des personnages aussi stéréotypés, poussant leur jeu jusqu'au grotesque.

De facture ultra-classique pour un film d'horreur, celui-ci se laisse finalement regarder sans déplaisir. Les effets, contrairement aux films actuels du même genre, ne reposent pas uniquement sur les sursauts du spectateur mais plutôt sur un climat intriguant. Un plus, cela fait toujours un petit quelque chose de revoir l'acteur qui jouait Elliot dans "E.T.".

Ce premier film démarre comme une comédie plutôt agréable à suivre et vire drame maladroit voire mélo lourdingue. La transition malheureusement ne pardonne pas et l'on ressort de la projection en ayant l'impression d'avoir vu un film bancal. La promesse n'est donc pas au rendez-vous, dommage pour Judor qui prouve encore une fois qu'il est un acteur étonnant.

Une histoire vieille comme le onde mais qui, lorsqu'elle est bien traitée, comme ici, nous offre beaucoup d'émotion et de sentiments. La qualité de l'interprétation (Mélanie Thierry toujours parfaite), la photographie lumineuse, la campagne verdoyante, tout concours à nous offrir un beau moment de cinéma.

L'amour est peut-être une fête mais ce film est d'un ennui abyssal...Le scénario a dû disparaitre au cours de tournage tellement ce film n'a rien à nous raconter. Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour finalement ne rien avoir à jouer. Quelques points positifs tout de même, la reconstitution de l'époque, la b.o et quelques pointes d'humour bien senties.

Un film social qui frappe fort et juste. Le destin croisé de ses deux ouvriers d'origines différentes nous touche par leur justesse et le talent de chaque interprète est à saluer. Une fois de plus, un film méconnu qui mérite d'être vu .

Quelques minutes suffisent pour se rendre compte de la médiocrité de l'ensemble. Présenté aux Etats Unis, les journalistes (pourtant habitués à la nullité de leurs comédies) l'ont trouvé honteux de médiocrité. Pas besoin d'en rajouter. A fuir.

Encore une fois, (mais était-ce nécessaire ?) Kev Adams prouve qu'il est l'un des pires acteurs français. Aucune nuance dans son jeu, aucun naturel ( et encore, lors du montage d'un film, le réalisateur choisit les meilleures scènes tournées...!) et l'on ne devrait plus entendre parler de lui dans quelques temps, prenons notre mal en patience...Mais, il faut avouer qu'il n'a pas grand chose à sauver avec un scénario qui ne tient pas la route, des gags gênants et pitoyables, une réalisation peu inventive...bon, n'en rajoutons plus, la coupe est pleine.

La création du personnage de Wonder Women donne un biopic qui soulève quelques sujets interessants. Malheureusement, l'académisme de la réalisation ( alors qu'elle aurait dû être plus sulfureuse) donne un côté bien trop sage à l'ensemble. L'originalité n'est pas de mise ici et c'est bien dommage.

Un scénario ultra-prévisible (on est dans une production Luc Besson, faut pas demander la lune...), des personnages stéréotypés à outrance, une réalisation correcte sans être révolutionnaire, le spectateur regarde sans être vraiment complètement conquis ni déçu.

N'ayons pas peur des mots, ce film est l'un des pires sorti en 2018. Pas grand chose d'autre à rajouter. Une perte de temps qui n'a rien à voir avec le septième art.

Pour mon commentaire, voir la critique de "Midnight Sun". C'est exactement le même film indigeste. Même scénario, même niaiserie, même perte de temps.

Le cinéaste culte nous propose un film qui débute par une ambiance angoissante pour se prolonger par une leçon de science nat-écologie puis un film de survie et une fin plus que décevante. Un sentiment mitigé donc où le spectateur se sent délicieusement manipulé mais pour un "tout ça pour ça" final qui gâche toute la vision du film.

Que j'aurais aimé être transporté par ce film...Malheureusement, ce ne fût pas le cas. La faute sans doute à une mise en place interminable, un rythme trop lent, une musique originale trop présente, un acteur que je n'apprécie pas...Dommage car l'ambiance estivale est parfaitement ressentie, l'attirance physique est concrète et quelques scènes inoubliables.

Comment peut-on encore réussir à produire des films aussi niais...? On nous refait le coup de la pauvre gamine orpheline de mère, atteinte d'une maladie incurable et tombant amoureux du bellâtre du lycée...Rien n'est à sauver de cette guimauve écoeurante à la réalisation inexistante, aux musiques sirupeuses et insupportables. Conçu pour faire chouiner les ados, ce film est à déconseiller aux plus de vingt ans et à interdire aux véritables cinéphiles.

Hystérique, bruyant, énergique, gueulard...tout ce que je n'apprécie pas dans le cinéma d'animation est réuni ici. Une vraie compilation insupportable. Le spectateur risque de sortir de la projection les nerfs à vif, la rétine bousillée et les tympans explosés. Ceux qui recherchent un cinéma d'animation plein de poésie, d'émotion et d'originalité peuvent passer leur chemin.

Encore une fois, l'adaptation au cinéma d'une série de bande dessinée est une véritable catastrophe. Lourdingue, jamais drôle, surjoué, ce machin n'est pas loin d'être un vrai supplice , malgré l'ambition du sujet. On assiste à une succession de gags qui fonctionnent en version bd mais devient vite gênant en version live.

Un joli portrait d'un jeune homme sortant de prison et retrouvant plus ou moins ses repères dans une Amérique profonde et désenchantée. Le spectateur, même s'il ressent aussitôt de la sympathie pour le personnage, a l'étrange impression que le film fait du surplace en alternant calme et colère. Un condensé de ce que peut produire le ciné indépendant américain. Touchant.

Loin des films de franchise de science-fiction, d'anticipation qui pulullent sur les écrans et ciblés pour un public ados, ce film a l'avantage de rester terre à terre (avec une légère pointe de fantastique tout de même). Le suspens est bien mené, le rythme soutenu et le plaisir du spectateur ne faiblit pas. Reste à voir le second volet pour juger l'intégralité de l'oeuvre.

Des images à couper le souffle. Et sans aucun effet numérique. Dommage que ce documentaire n'est pas grand chose à nous raconter, nous n'avons droit à aucune info ni explication. L'expérience est moins prenante que prévue et la monotonie des images (certes superbes ) rend le doc longuet.

Quelle maitrise pour un premier film ! L'ambiance est poisseuse, l'intrigue bien ficelée, le temps bien humide. Pourtant, quel dommage que le film piétine au 3/4 du film.On ressent alors de la lassitude, on commence à se désintéresser à l'histoire, une bonne coupe de 15 minutes aurait permis de resserrer l'intrigue. Heureusement, les révélations finales nous sortent de notre léthargie. Ouf !

Du cinéma commercial qui nous donne l'étrange impression d'avoir déjà vu ce film dès les premières scènes. Un scénario cousu de fil blanc, sans surprise, construit comme des centaines d'autres. La photocopie Rain Man est bien trop présente, l'interprétation ne casse pas la baraque ( le gamin qui joue l'autiste est -il inspiré par Françoise Sagan ?)...Mais bizarrement, malgré ses défauts, on reste devant l'écran sans réel déplaisir. Petite question : pourquoi au cinéma les autistes ont toujours les pantalons trop courts ?

Un défilé de bonnes femmes de tout âge, de tout genre et style de vie différente. Il y en a tellement que l'on s'y perd et l'on passe le film à se demander qui est qui par rapport à qui...Les américains adorent produire ce genre de film sirupeux jusqu'à l'écoeurement, ce n'est pas forcement un bon exemple à suivre. Pour preuve, ce kaléidoscope tout aussi insipide.

Un vent frais et nouveau souffle sur le cinéma français grâce à ce film. De la légèreté, de la fantaisie, de la mélancolie, de la poésie, de l'émotion...Le scénario nous réserve de bonnes surprises, des moments inattendus, dommage qu'il patauge un peu à mi-parcours. Quant aux interprètes, leur capital sympathie est au maximum et la réunion de tels talents est un enchantement.

Une mise en scène inutilement tape-à-l'oeil, un scénario qui n'avance pas, de la provoc inutile...Pas facile de trouver un coté positif à propos de cette adaptation ratée. Plus Wheatley réalise de films, plus il perd de son talent...Au vu de celui-ci, long clip-vidéo difficilement supportable, on est en droit de craindre le pire pour le suivant...

Un "sans famille" américain qui n'évite aucun piège du mélo qui fait chouiner dans les chaumières. Ici, tous les adultes sont alcoolos, mauvais, et évidemment le pauv'petit orphelin va de mauvaises rencontres en déception. Le film, qui pèse trois tonnes de plomb, est interminable et la réalisation est aussi molle que le reste. Il ne suffit pas de filmer deux, trois couchers de soleil pour s'affirmer réalisateur talentueux.