Adapter Feydeau au cinéma est une prise de risque. Son humour a du mal à traverser le temps. Alors si on ajoute, comme ici, des acteurs insupportables qui font un concours de cabotinage, l'oeuvre tourne vite au supplice. Après une demi-heure de projection, le film devient difficile à regarder. Un quart d'heure plus tard, l'ensemble devient intenable et la touche stop de la télécommande met fin à la torture.

Un joli portrait de femmes qui nous va droit en plein cœur. Certes, ce film comporte quelques défauts : L’interpretatition parfois un peu appuyé, le scénario souvent prévisible... mais le côté sensible emporte tout sur son passage. A découvrir.

Difficile de comprendre tout ce que l'on dit et voit à l'écran...Un film extrêmement bavards déroulant presque exclusivement en intérieur clos (réunion, assemblée...). Dommage que la vulgarisation du thème de la dette grecque ne soit pas accessible pour un grand nombre, le sujet aurait sans doute été passionnant.

Bien plus une succession de sketchs pas drôle ( et souvent gênant ) qu'un film, ce machin est difficilement supportable. Laroque en fait des tonnes, comme d'habitude, Lhermite fait de la peine d'avoir atterri si bas...Le scénario disparait au bout de quelques minutes et la fin est très longue à venir. D'ailleurs, on n'est pas obligé de regarder aussi loin...

Une comédie sociale sur la création d'une entreprise qui garde son capital sympathie durant toute sa durée. Il faut dire que son duo d'acteur fonctionne à merveille et le plaisir que les comédiens prennent à jouer ensemble est communicatif. Dommage que le scénario, faisant enchainer galère sur galère à ses personnages, devient assez vite répétitif et perd de son attrait.

A la vue des premières scènes, on craint un film dégoulinant de guimauve, de scènes prévisibles, un cinéma de papa démodé, un film familial bourré de bons sentiments. A la fin de la projection, on revoit ses aprioris...Car certes, les scènes prévues sont bien là, un pathos tolérable s'est incrusté mais le film et les acteurs, tous parfaits, ont su nous saisir, nous émouvoir, nous tenir en haleine jusqu'au bout. Le meilleur film de Pef à ce jour.

Shawn revient ! Et pour notre plus grand plaisir ! Il a gardé son humour irrésistible, sa poésie, sa tendresse...La même équipe vise encore une fois dans le mille avec ce petit chef-d’œuvre de l’animation.

Laurent, la touche-à-tout du cinéma français, se lance dans le polar dramatique américain. L’idée peut sembler saugrenue mais on change vite d’avis devant le résultat. Le scénario, bien que classique, est prenant, les personnes attachants, la réalisation sans faille avec une belle photographie. Bref, de quoi passer un bon moment de cinéma.

Efira porte le film sur ses épaules et ses indéniables talents d'actrice sauvent le film . A tel point que les autres interprètes semblent fades. Il faut dire que le scénario n'est pas des plus mouvementés et se rapproche des films pour bobos parisiens.

Un film d’ horreur argentin rempli de crasse ,de boue ,de sang. Mal filmé, scénario incompréhensible et terriblement ennuyeux, rythme lent, on a rarement fait pire dans le genre. Heureusement, les scènes finales avec la découverte du monstre est tellement ridicule que le spectateur éclate de rire et sort enfin de sa léthargie. Bon courage à celui qui sera tenté de découvrir cette daube.

Un film coup de poing sur le siège de Sarajevo. Des scènes réalistes, fortes, sans artifice, au coeur du conflit. Schneider y joue là son rôle le plus fort de sa jeune carrière. Attention toutefois à certaines scènes à ne pas mettre sous tous les yeux...

L'accélérateur de particules du film a oublié d'accélérer le film lui-même. Que c'est long...Il ne se passe rien pendant la première demi-heure, la deuxième est tout aussi mouvementée..Pourtant, le synopsis promettait une oeuvre originale. on est loin du compte !

Comment épuiser un filon pour remplir les tiroirs-caisse et se planter...Rien à retenir de ce prequel. Des acteurs peu prometteurs et tous plus tête à claque les uns que les autres, un scénario décousu, une réalisation flemmarde..Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Dès les premières scènes, le spectateur imagine la suite et la fin du scénario. Bizarrement, ce ne sera pas vraiment les scènes savoureuses attendues qui défileront mais leur version mollassonne. Le film perd alors de son rythme, de son intérêt...Thomson joue à Meryl Streep et le spectateur finirait presque par bailler.

Les films géorgiens ne sont pas monnaie courante. Et ceux qui évoquent le sujet de l'homosexualité encore moins. Voilà deux bonnes raisons donc pour ne pas manquer ce film. D'autant plus qu'il est largement satisfaisant. Même si le scénario est convenu, l'attachement que l'on a pour les personnages efface les moindres défauts.

Voici donc enfin la conclusion de toute cette invasion Marvel et ses super-héros.Une bonne vingtaine de films pour en arriver à ça...Le scénario n'a rien de surprenant, les effets spéciaux n'émerveillent plus depuis bien longtemps mais le résultat se laisse tout de même regarder sans déplaisir (la première heure est interminable, les dernières scènes aussi...). C'était le dernier opus, passons à autre chose. Les majors vont bien trouver un autre moyen pour purger la filière jusqu'à la lie.

Quel plaisir de voir d'excellents acteurs tenir leur rôle aussi fortement...Des premiers aux seconds rôles, tous donnent une interprétation à saluer. Ils sont aider par un scénario prenant, fort et une mise en scène au service de leur talent. Les 1h30 du film semblent passer rapidement. Trop rapidement. Une réunion de talents comme celle-ci, on en redemande...

Voilà une belle déception. Dès les premières scènes le spectateur sent que c'est foutu d'avance. D'ailleurs le scénario a vite fait de nous faire décrocher. Drucker est difficilement supportable, Marmaï en fait trop...Une "comédie" qui se veut décaler mais qui ne décolle jamais.

Des ouvriers (dont un qui tousse) prennent en otage le directeur de leur usine menacée de fermeture. Manquerait plus qu'il pleuve.D'ailleurs il pleut..Un polar russe tendu, noir sous forme d'un huis-clos avec une touche de social. Une mise en scène efficace, un scénario qui n'a rien d'original mais sait nous tenir en haleine malgré quelques dialogues trop longs qui cassent le rythme.

Fallait-il s'attaquer à un remake du classique du cinéma ? La première version, parfaite, avait-elle réellement besoin d'un coup de neuf ?? En voyant le résultat, pas vraiment. Certes, le film est assez bien foutu, nous nous attachons aux personnages, leur destin nous fais frissonner...mais dans le premier aussi. Evidemment, nous passons notre temps à comparer les deux versions, le charisme de McQueen et d'Hoffman ne sont pas là, le suspens est éventé...A découvrir seulement si l'on ne connait pas (ou n'ayant la possibilité de voir ) la première version.

Un film d'horreur ? pas vraiment...La touche d'humour est omniprésente, ce qui efface tout effet de tension et de sueur froide . Ce qui nous fait rire ne nous fait pas peur. Dommage car l'idée de départ aurait pu donner un vrai film d'angoisse. Il vaut voir ce film comme une parodie louchant sur le Grand-Guignol...

Même s'il nous offre un dépaysement total et une ambiance initiatique et reposante, ce film a du mal à nous tenir éveillé. Prévoir un bâton d'encens pour parfaire l'atmosphère et une jerricane de café pour tenir le coup...

Attendez vous à en prendre plein les yeux !! Un scénario étonnant qui passionne même si la complexité est bien présente, des scènes d'action qui nous scotchent au fauteuil et donnent des sueurs froides (à voir absolument sur grand écran )...Les 2h30 défilent à toute vitesse et ,même si un autre visionnage (et sans doute encore un autre...) semble nécessaire pour capter toutes les subtilités, le plaisir de la découverte est intense, Nolan est décidément devenu un maestro du septième art.

Les premières scènes sont intrigantes, les décors, les costumes nous attirent l'oeil, la musique décalée se fait pop, la photographie est belle...Le scénario, vaguement sulfureux, vire malheureusement classique, les scènes deviennent redondantes et la fin tarde à venir. Notre enthousiasme premier devient alors lassitude...Dommage.

Lelouch, qui ne s'est jamais remis de son film de 1966, nous ressert une suite et fin . Le film est surtout constitué de longs dialogues, souvent réussis et émouvants. Ajoutons un tiers du film constitué des images du premier (et même l'intégralité d'un court-métrage tourné à la même époque), un autre tiers sur des gros plans sur Trintignant et sur Aimé qui remet sa tignasse en place. Et Calogero qui couine sur la bande-son...Des hauts, beaucoup de bas et des chabadabada jusqu'à l'overdose. NB: je veux bien finir mes jours dans cet Ehpad paradisiaque, bien loin de la réalité...

Un résultat mi-figue mi-raisin...Le scénario est intriguant, prenant, attaquant son sujet délicat par le prisme du fantastique. Malheureusement, le rythme lent pénalise l'ensemble et l'on se surprend à bailler...Le film se grave pourtant dans notre mémoire. Méritait-il cependant véritablement le grand prix du jury à Cannes ?