La première heure est interminable. La deuxième heure n’est pas mieux. Même si le réseau décrit offre de bons moments, ils ne sont vraiment pas assez nombreux pour retenir notre attention durant tout le film.

Michel Audiard.était un dialoguiste de grand talent. Passant plusieurs fois derrière la caméra, comme ici, on ne retrouve pas le plaisir de son travail. Scénario basic, gags exagérés, interprétations poussives...tout le monde a l’air de bien s’amuser, sauf le spectateur...

Cette adaptation de la pièce de théâtre est plus qu’honorable. Les répliques fusent et nous font passer un très agréable moment. Mais pour ce genre d’adaptation, il faut une mise en scène inventive pour éviter le ton monotone, ce qui n’est pas vraiment le cas ici. De plus, le quiproquo principal est utilisé tellement de fois qu’il parait bien usé à la fin du film.

Il faut toujours quelques scènes d’adaptation quand on regarde un Lelouch. Parce que le jeu des acteurs sonnent faux, parce que la caméra virevolte, parce que les musiques omniprésentes sont irritantes...après ce passage à l’épreuve, le charme opère ou pas. Ici, il fonctionne assez bien même si on oublie le film aussitôt après l’avoir vu.

Une des nombreuses adaptations d’un roman d’Agatha Christie donne un film agréable à suivre. Évidemment, dès le début, on sait ce que l’on va voir : un crime, plusieurs suspects, des scènes d’interrogatoires, la révélation finale surprenante...on assiste bien à tout cela mais le résultat est tout de même un vrai petit plaisir sans prétention. A déguster avec une tasse de thé.

Le bourrin Emmerich est de retour et a gardé tous ses défauts. Effectivement, les effets spéciaux sont impressionnants mais au service d’un scénario digne d’une page Wikipedia. Aucune émotion ne transparaît, les acteurs n’ont rien à jouer, la musique pompeuse est omniprésente et le patriotisme écœurant. Bref, du Emmerich quoi..

Heu... comment dire...les premières scènes nous font promettre enfin un film d’angoisse qui fonctionne. Le spectateur passe son temps à fouiller l’image, à scruter les pièces sombres à la recherche de présence fantomatique...puis, les recherches vaines, les monologues interminables s’enchainent, il ne se passe absolument rien et l’ennui comme la moquerie nous envahit. Une catastrophe...

Seule incursion dans le western pour Douglas Siry, ce film malheureusement déçoit. Nous sommes bien loin de ses mélodrames magnifiques...Les interprètes en font des caisses, le scénario succinct et les acteurs célèbres déguisés en indiens ne sont pas crédibles. Reste une bonne réalisation et les couleurs chatoyantes qui font la marque de Sirk.

Surfant sur les succès des films de Nakache et Toledano , cette œuvre n’en tire aucun avantage. Rien ne fonctionne, ni les moments d’humour, ni aucune émotion . Le temps de cette mascarade nous paraît bien long. Cependant, Luchini et les seconds rôles apportent leurs talents tandis que Bruel et ses éternels sourires narquois est mauvais, comme toujours .

Le portrait de cette femme, dont le mari a disparu et qui vit depuis dans le déni, sonne toujours aussi juste. Rampling y trouvait l’un de ses rôles les plus marquants et l’émotion est toujours présente.

Un film qui se veut être un thriller tendu comme un string mais qui finalement ressemble plus à un vieux slip éraillé. On essaie de se cramponner à son fauteuil lors des scènes de tension mais cela ne sert à rien. Quand défile le générique de fin, on reste perplexe, les dernières scènes ne donnant aucune explication...bizarre et finalement inutile.

Le poids des années pèsent bien lourds sur ce film. Avec un scénario peu prenant, on passe son temps à observer les détails de la vie des années 70, on voyage dans le temps c’est toujours ça. Seule est restée intacte la prétention de Delon.

Une comédie musicale qui donne la patate ! Des décors flamboyants, une photographie aux couleurs flashies, des acteurs dont le plaisir de faire partie de l’entreprise est communicatif. Bon, la morale du film est bien trop démago et les chansons pas terribles et trop nombreuses mais l’enthousiasme de l’ensemble efface les défauts.

Terminator is black... mais pour pas grand chose. Le scénario tient sur un post-it ( comme toute la saga...), les effets spéciaux sont réussis mais le spectateur est tellement habitué par les flots numériques d’autres films que plus rien ne l’épate alors que Sarah Connor, de retour, passe son temps à tirer la gueule en prononçant ‘’ putain ‘’ à chaque phrase. La franchise est définitivement enterrée.

Ce film d’espionnage datant de 1975 reste toujours efficace. Peckinpah y aborde ses thèmes favoris ( vengeance, amitié trahie...) et l’humour contenu dans les dialogues est la bienvenue.

La franchise Delon battait son plein dans les années 70. Ce film fait partie de cette période mais reste pourtant peu connu. Pas franchement pire qu’un autre sans être meilleur, il se regarde encore aujourd’hui sans trop de dommage malgré un côté trop caricatural pour être pleinement convainquant.

Revoir un film que l’on avait aimé il y a 33 ans et le trouver toujours aussi touchant...c’est ça aussi la force du cinéma. Le regretté Comencini nous offrait un film simple, émouvant et qui n’a rien perdu de son pouvoir attractif.

Vannier nous ressert encore une fois un film familial avec de gros sentiments sirupeux, des dialogues peu travaillés et une morale où l’Homme en général est mauvais. Bon, il faut bien admettre qu’il sait filmer la nature comme personne. On reste septique devant les premières scènes mais finalement, on se laisse gentiment cueillir . Il arrive même que l’émotion fasse son boulot, c’est dire...à ce jour, sans doute le meilleur film de ce réalisateur.

Rempli de tendresse, de poésie, de sensibilité et d’ émotion, voilà un film qui traîne différemment l’expulsion des tchétchènes. Dommage que la caméra s’amuse inutilement dans certains plans à nous mettre la tête à l’envers . Une œuvre à découvrir sans hésitation.

Adapté d’un roman de Conrad, voila un film d’aventures qui contient tous les ingrédients indispensables au genre ( naufrage, pays exotique, batailles, trahisons, amour...). Plusieurs décennies après sa sortie, ce film épique est toujours aussi agréable à suivre malgré le jeu appuyé des interprètes.

Melville signe l’un de ses meilleurs films avec ce classique des années 70 qui n’a pratiquement pas pris une ride. Une réalisation aux cordeaux, peu de dialogues, la longue scène du cambriolage (25 mns) et surtout Bourvil utilisé à contre-emploi pour son dernier rôle.

Film culte aux USA, la caméra suit les errances sur une nuit de quelques ados à l’aube de basculer dans la vie adulte. Il n’y a pas véritablement d’histoire, juste des tranches de vie, des successions de scènettes qui finissent par nous sembler bien longues, n’ayant pas la même nostalgie nationale de cette époque . Heureusement, le casting permet de nous faire découvrir de jeunes acteurs dont la célébrité allait bientôt éclore.

La gêne occasionnée par l’origine du film ( un film italien narrant des péripéties de personnages russes mais gardant la langue italienne) se ressent tout au long de la projection. Le scénario, le jeu des acteurs, les décors...tout a pris un sacré coup de vieux. Dépoussiérer d’anciennes œuvres peuvent nous faire découvrir de vrais trésors comme des films qui ont perdus tout intérêt. Malheureusement ici, nous sommes dans la seconde catégorie.

Le style Agatha Christie remis au goût du jour. Une enquête pas vraiment passionnante mais au moins prenante, même si l’on est un peu perdu durant la première demi-heure par la présentation de tous les personnages. Une bonne dose d’humour permanente est bienvenue et participe largement au plaisir que l’on prend à démêler l’affaIre.

Le scénario semble bien vieillot avec ses histoires d’amour contrariés et désormais peu crédibles. Mais il faut surtout voir ce film comme un paragraphe de l’histoire du cinéma avec son acteur mythique et son réalisateur non moins talentueux.

Gentiment naïf, ce film d’aventures adapté de Jules Verne nous fait passer un bon moment rétro de cinéma . Effets spéciaux désuets, décors en carton-pâte, dialogues au phrasé démodé...tout est réuni pour un parfait nanar, ce que le film n’est pas puisque son charme opère toujours .