Malheureusement, film d’animation ne rime pas toujours avec poésie, rêve, art...une histoire dont on se fout royalement, des personnages moches, une animation et un graphisme sans style, ça braille, ça hurle pendant 1h30...un calvaire interminable.

Le réalisateur de The Full Monty délaisse son équipe de strip-teasers pour une chorale féminine. Et il n’a pas perdu la main ! Son savoir-faire pour nous divertir et nous émouvoir est toujours intact. Même si le scénario ne nous laisse aucune surprise, le plaisir que nous procure la vision de ce film est un petit bonheur. On est même surpris lorsqu’une petite larme perle au coin de notre œil.

Digne d’une œuvre de Douglas Sirk, ce mélodrame a tout pour plaire. Passion contrariée, émotion en technicolor, interprètes et mise en scène remarquables, ce film est un hommage plus que réussi au cinéma américain des années 50.

Hazanavicius change encore une fois de registre. Cette fois, il aborde le film divertissement pour enfants. Il n’a pas à rougir de son ambition, le résultat est plutôt convaincant. La photographie est lumineuse, les plans fourmillent de détails, le thème du passage de l’enfance à l’adolescence est touchant . Bon, on sent tout de même des cafouillages entre le transfert des deux mondes mais ne boudons pas notre plaisir de décoller de la réalité.

C’est la guerre, donc ça pétarade. C’est de la science fiction, donc y’a 2,3 robots par-ci par-là . Pour le reste, pas grand chose à retenir. On ne comprend pas grand chose , ni les enjeux, ni les personnages. Bref, 1 h de ce machin est largement suffisant .

Un film au scénario original, tiré d’une histoire vraie. La première heure est un pur plaisir, l’humour fonctionne, le rythme est dynamique, la joie des interprètes est communicative. Malheureusement, la deuxième heure n’a pas la même facture, il arrive même que l’ennui nous gagne...un résultat en demi-teintes. Dommage..

Le synopsis, l’affiche, la bande-annonce n’offre rien de prometteur. Le spectateur s’attend malheureusement à voir une comédie poussive, mal jouée, jamais drôle... et bien c’est tout le contraire ! Les situations s’enchainent, les répliques fusent, le film passe à toute allure et l’on prend un réel plaisir à se vider la tête en souriant franchement. C’est cela aussi le pouvoir du cinéma. Une surprise bien agréable.

Chaque décennie, ou presque, on voit apparaître une énième version du roman, archi-diffusée en période de Noël.Celle-ci n’est pas plus mauvaise que les autres. La réalisatrice a tenté de dépoussiérer l’oeuvre en cassant la chronologie ( pas vraiment une bonne idée car on s’y perd...) mais le scénario ,tant connu,ne surprend plus. Reste une belle photographie et une reconstitution historique remarquable. A voir avec un plaid et une tisane .

Deux stars en devenir, un réalisateur qui se fera un nom, un sujet brûlant et surtout un second rôle masculin étonnant interprété par une femme...ce classique des années 80 garde encore ses lettres de noblesse même si de longs coups de mou jalonnent trop souvent ce film.

Proposé comme un thriller, ce film est surtout fait pour divertir. Certes, les meurtres s’accumulent, les mises en scène morbides de cadavres ont une saveur de Seven, l’enquête nous intéresse...mais le ton humoristique ( pas très fin il faut le reconnaître) prend de plus en plus de place et l’on passe un moment assez agréable sans être mémorable.

Quarante ans après sa sortie en salle, cette comédie irrésistible est toujours efficace. Les dialogues percutants fusent, les situations cocasses s’enchainent, les interprètes ont un plaisir de joue communicatif...un classique indémodable.

Si ce film est une comédie, alors elle n’a rien de drôle. Si c’est une film d’espionnage, il est raté...en fait, le spectateur ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Les interprètes en font des caisses et sont tous mauvais, la réalisation est plate, les doublages insupportables...bref, pas grand chose à retenir, juste la nostalgie des années 70.

Pas facile d’adhérer à ce film...Voulant se rapprocher des films giallio italiens , il n’en n’est qu’une très pâle copie ratée. Le scénario ennuie, les personnages laissent de marbre, la photographie fatiguante, le twist final attendu depuis longtemps...bref, rien d’emballant.

En 1978, Claude Lelouch se lançait dans la comédie pure, portrait au vitriol d’une agence matrimoniale. Et cela lui a plutôt réussi, les situations grotesques s’accumulent, les portraits plus vrais que nature, l’humour fonctionne parfaitement. Les deux interprètes principaux y sont pour beaucoup dans ce film jubilatoire.

Avec un personnage aussi fort, il y avait de quoi faire un film historique mémorable. Malheureusement, la mise en scène beaucoup trop académique supprime automatiquement toute émotion. Pas un brin d’originalité, aucune créativité dans la mise en scène, le jeu des acteurs bien trop froid (excepté Isabelle Carré, la seule qui s’en sort avec brio ), le spectateur a bien plus l’impression d’être devant une page Wikipedia. Quel dommage...heureusement, la reconstitution historique sauve l’ensemble .

L’un des rares films à décrire parfaitement l’univers du jeu, les pensées des joueurs de Casino, leurs espérances et déceptions , leur addiction maladive...Abandonnant chansons, bluettes et couleurs criardes, Demy touche la vérité au plus juste.

Un western classique et naïf se déroulant presque entièrement dans une petite ville du far west, ce qui nous donne une agréable description de la vie citadine de l’époque. Le film s’évapore très vite de notre mémoire après l’avoir vu, preuve d’une œuvre plutôt dispensable.

Que reste t’il du classique de 1977 dans ce remake ? Pas grand chose, juste quelques trames ici ou là. Après tout, pourquoi pas. Quitte à revisiter un film, autant en modifier l’approche...mais quelle déception !! L’ennui est omniprésent, les 2h30 (!) sont interminables, la peur n’est jamais là, la mise en scène qui se veut hypnotique déçoit, de nombreux thèmes sans rapport entre eux sont brassés pour donner un scénario insipide. Bref, voilà un film inutile et prétentieux.

Un huis clos avec certains partis pris intéressants ( la foule bruyante à l’extérieur, l’ambiance onirique ...) mais qui ne se laisse pas facilement apprivoiser. Malheureusement, on reste de marbre devant cet exercice de style froid, aux personnages antipathiques et l’effet hypnotique espéré ne fonctionne pas. L’ennui gagne très vite le spectateur et mieux vaut prévoir plusieurs Thermos de café pour espérer regarder ce film jusqu’au générique de fin.

Déjà à l’époque Deneuve prenait des risques et osait tout pour ses rôles. Sa rencontre avec la caméra de Bunuel est devenue un classique mérité dont certaines scènes seraient impossibles à tourner aujourd’hui. Attention toutefois à ne pas mettre sous tous les yeux.

Un premier rôle fort et poignant, des longs plans séquence impressionnants, une émotion omniprésente...tant de qualités pour un seul film...mais alors d’où vient ce léger sentiment de déception, d’inachevé ? Du rythme plutôt lent ? Des personnages pas assez fouillés ? De l’atmosphère froide ?...en tout cas, voilà un film qui, par plusieurs scènes fortes ( notamment la longue scène de l’accouchement ) ne s’oublie pas. On le garde en tête longtemps après la projection, preuve de grand film finalement.

Même période, même thème, même guerre, mêmes lieux, même Clark Gable...tout dans cette œuvre fait penser à Autant en emporte le vent, la force du scénario en moins. Le film se regarde avec plaisir, le charme désuet fait le reste.

Un drame bouleversant, brut, sans artifice, intense et sensible. L’interpretation et la réalisation donne des frissons. Intelligent, ce film évite la facilité du mélo, aborde même le thriller et le suspens course contre la montre...Pour un premier film, c’est une vraie réussite.

Voilà un film qui ne brille pas par son originalité ( on a déjà vu ça des dizaines de fois ), mais plutôt par son rythme sans temps mort et ses nombreuses scènes d’action qui nous tiennent en haleine. Même si tout est prévisible, même les révélations finales, on prend tout de même du plaisir à regarder une énième fois ce genre de film.

Un scénario original, une photographie travaillée, de grands moments sensibles ..une belle réussite qui prouve encore que sous la masse de muscles de Schoenaerts se cache des tonnes de talents et d’émotion.

Sorti en salle dans les années 60, ce film fantastique a perdu toute crédibilité. Jeux, dialogues, décors, mise en scène, tout sonne faux, l’éxagération est au maximum, les contradictions pullulent... Toutefois, il a gagné une qualité imprévue : il est devenu une comédie irrésistible digne de Les Nuls !