Attention! Chef-d’œuvre du nanar; vous y trouverez de tout: des plans nichons tous les 5 minutes (et Dona Speir les vaut bien), des méchants très crétins (et les gentils ne sont pas mieux lotis non plus), un serpent dont on se demande si il ne s'est pas trompé de film, de l'action décomplexé (le frisbee à lames, le bazooka contre le tueur à la poupée gonflable et le serpent des toilettes), etc... Et quelques petits détails qui m'ont bien fait rire en plus de ceux que j'ai énuméré:

_ Les filles qui possèdent des armes de ninjas dans leurs tenues ultra-courtes (les shurikens dans les bottes, cela doit faire mal et je me demande bien où elle a pût cacher son nunchakus)

_ L'un des héros qui n'arrivent pas à viser l'un des méchants avec son pistolet, mais arrive à toucher les verres un par un; et plus tard, affirme à sa dulcinée qu'elle a bien fait de tirer car il était sûr de le rater (alors qu'il était à trois centimètres de sa cible)

_ Des grenades qui ressemblent à des pétards pour gosses quand elles explosent

_ Le présentateur sportif dont on se demande encore à quoi il sert, à part être en couple avec Hope Marie Carlton, car il faut que tout le monde ai sa moitié.

Et encore, il y a tellement de choses à énuméré que ce serait du gâchis de tous les recenser. Il vaut mieux le voir pour le croire. En tout cas, c'est bon pour les zygomatiques .

Par contre, je tiens à féliciter le maquilleur qui a transformé l'un des sbires du méchant en femme (l'une des employés du bar, Michelle, pour espionner les héroïnes), c'est une belle réussite. Habituellement, dans ce cas de figure, on le remarque tout de suite; tandis que là, c'était un peu moins flagrant.

Une comédie familiale sympathique mais qui souffre de quelques défauts. Tout d'abord, j'accepte facilement que les chiens parlent dans ce film, mais beaucoup moins lorsqu'ils se mettent à marcher comme des humains, surtout lorsque c'est raté, ce qui est le cas dans ce film. Ensuite, c'est bien beau de mettre en avant que le chien sait faire du karaté, mais ici il ne le fait que deux fois dans le film (au début et à la fin, et c'est pas terrible comme prestation), le reste ressemble à un buddy movie classique dans le style "Chien de flic". Et enfin la prestation de Jon Voight est navrante: si au début il reste sobre et joue tout en finesse, c'est du pétage de câble vers la fin. je veux bien accepterSpoiler(cliquez pour révéler) que le produit ait des effets néfastes sur son mental, mais tout de même, c'est un poil exagéré.

Bon, heureusement que le reste sauve l'ensemble: on retrouve avec plaisir des têtes connus comme Garry Chalk et Pat Morita, tandis que les premiers rôles s'en sortent bien (même si Simon Rex fait un peu trop demeuré dans son rôle, heureusement qu'il y a la présence de la ravissante Jaime Pressly). Certains gags font mouches, mais ne sont pas hilarants non plus, et on peut noter quelques références à d'autres films comme Mission: impossible ou Matrix.

Je ne connaissais pas l'anime dont est tiré le film, mais cela me donne envie de le découvrir tellement est le film est un condensé de grand n'importe quoi. Entre les étudiants Punks, un sosie de Freddy Mercury, un gorille, un robot qui en a dans le ciboulot, des singes extra-terrestres, une parodie de l'exorciste, des références aux vieux films de science-fiction et d'arts martiaux (le fameux entraînement des Shaolins), aux jeux vidéos (la Force de Défense Global ressemble à la Force de Défense Terrestre), etc... Bref, tout ce que le Japon sait faire de mieux dans le délire.

Bien sûr, on apprécie ce film que si on accepte l’invraisemblable et l'humour assez particulier des Japonais. Personnellement, j'adore.

Un petit coup de cœur pour ce film fantastique japonais où une princesse Tanuki tente de venger la mort de l'homme qui l'a libéré; au moins, ici, les esprits ont le beau rôle. J'ai surtout apprécié la performance de Shigeru Amachi, charismatique en diable dans le rôle du neveu perfide.

Pour une adaptation du personnage de Sherlock Holmes, c'est vraiment nul à mon humble opinion; mais en tant que film de divertissement, c'est excellent. Les scènes de combat arrivent à mélanger habilement action et humour, notamment lors de l'enterrement de vie de garçon de Watson (avec une magnifique chorégraphie entre Holmes et le cosaque) et lors du voyage de noce du même Watson; à noter aussi le magnifique ralentissement et arrêts sur image lors de la fuite en forêt arrivant à maintenir le suspens lorsque les balles fusent alors que tout semble figé. Par contre, j'ai un peu de mal pour la technique d'analyse de Holmes pour les combats mano à mano, trop superficiel à mon goût.

Malgré mon désaccord sur l'utilisation de Sherlock Holmes surexcité, bien loin du personnage papier calme et réfléchi, on peut tout de même noter l'effort du réalisateur de montrer les relations ambigües qu'il entretien avec Watson (le fameux "nous formons un beau couple" avant qu'il ne se reprenne en disant une bonne équipe, lorsqu'il se déguise en femme pour sauver son compère ou lorsqu'il lui demande si il est plus heureux avec lui en frôlant le danger plutôt qu'avec sa femme).

En conclusion, si vous êtes fan du personnage de Sherlock Holmes papier et avez apprécié la prestation de Jeremy Brett dans la série du même nom, alors vous trouverez ce film grossier et bien éloigné du personnage original. A contrario, si vous voulez passer du bon temps sans chercher quelconque approche des œuvres de Sir Arthur Conan Doyle, alors vous apprécierez ce métrage pour ce qu'il est: du pur divertissement.

Personnellement, j'ai essayé de me détacher de l’œuvre original pour ne pas me gâcher le plaisir du visionnage, même si parfois l'interprétation de Robert Downey Jr. me crispait un peu tellement il surjoue par moment.

Prenez le film culte Predator, remplacer le chasseur ultime par un Robocop du pauvre, prenez un commando très expressif, et vous obtenez un bon nanar.

Certaines scènes du film sont du copié/collé du film de Mc Tiernan:

_ les corps sans leurs peaux

_ la prise du village

_ Le commando débroussaillant une partie de la jungle à coup d'armes automatiques

_ le commando se faisant éliminer un par un

_ les pièges autour du campement

_ l'avant-dernier survivant qui décide d'affronter le chasseur avec sa bite et son couteau, pour se faire éliminer en deux secondes chronos.

_ etc... (et je ne parle pas de certaines répliques qui sont similaires)

Cela aurait pût être un bon remake si il n'y avait pas certains passages totalement nawak:

_ Reb Brown qui beugle comme un taré (la "Stallone touch" de Rambo), avec ce petit clin d’œil à l'adresse des spectateurs (ou comment briser le quatrième mur après un Punchline)

_ le robot tueur qui n'arrête pas de jacter avec cette voix tellement aigüe, presque inaudible par moment, que celle devient drôle au début mais crispant à la fin.

_ Le même robot qui possède une vision thermique illisible, sauf quand il est en mouvement.

_ Ce robot qui a plusieurs occasions pour tuer le commando, mais qui ne le fait pas (et rate même sa cible au couteau de lancer, on ne va pas le rajouter à son C.V. de robot-tueur-ultime).

_ Cette abruti de concepteur qui a plusieurs occasions de désactiver le robot, mais ne le fait pas.

_ Et je ne parle même pas de ce système d'autodestruction tellement débile que l'on se demande si ce concepteur n'a pas eut sa licence de scientifique dans une pochette-surpriseSpoiler(cliquez pour révéler) (en gros, il faut se placer à trois centimètres de la tête du robot tueur pour activer sa destruction)

_ Et cette fameuse révélation finale qui est tellement énorme pour être honnête.

Et je ne fais qu'effleurer la partie visible de l'iceberg, mais il y en a bien d'autres.

En conclusion, cela reste un bon nanar de compétition qui m'a fait rire du début à la fin.

Pour éviter de tergiverser, non, Conan de Marcus Nispel n'est pas un remake de Conan le Barbare de John Milius, bien au contraire: c'est une version beaucoup plus proche des écrits de Robert E. Howard que la version de 1982 (de plus, l'histoire est complètement différente): Ici, Conan naît sur un champ de bataille, on parle de son passé en tant que guerrier, voleur et pirate (et il est chef d'un groupe de mercenaires); sans compter la petite référence à la nouvelle "La Tour de l'éléphant" lorsque son second parle de son exploit d'avoir volé le cœur de l'éléphant. Et même si dans le film il ne participe pas à la bataille de Venarium à 15 ans, le réalisateur montre le jeune Conan combattre un groupe de pictes à lui tout seul.

De plus, le choix de l'acteur Jason Momoa d'incarner Conan est judicieux. Là où Arnold Schwarzenegger incarnait la force brute, Jason Momoa se rapproche plus de l'idée que l'on se fait de Conan dans les écrits de Howard, arrivant à conjuguer la force et la souplesse, avec un petit côté léonien.

Quand au combat, les chorégraphies sont un plaisir pour les yeux, mais on ne peut s'empêcher de penser que les affrontements se rapprochent d'un jeu vidéo notamment avec l'une des attaque qui m'a fait penser à un finish move d'Achille dans Troie avec Brad Pitt; mais aussi dans la configuration des affrontements:

Spoiler(cliquez pour révéler)_ Conan combat deux sbires du grand méchant et gagne

_ Conan affronte le boss mais perd

_ Conan affronte deux autres sbires du méchant plus fort, dont l'un avec un handicap, et gagne

_ Conan affronte le boss et gagne

J'ai trouvé aussi intéressant la relation qui existe entre Khalar Zym et sa fille, presque incestueux (surtout la fille envers son père), et j'ai bien apprécié les griffes qu'utilisent Marique; cela me fait penser aux griffes d'acier de Freddy Krueger.

En conclusion, ce Conan n'est pas à rougir face au Conan de John Milius (même si les décors sentent un peu faux comparé à son aîné qui utilisait des décors naturels) et reste un excellent divertissement.

Un petit film d'aventure à la Jules Verne sympathique mais qui souffre de la comparaison avec 20 000 lieues sous les mers (qui a été tourné 5 ans auparavant): on retrouve le bâtiment qui fait la chasse aux bâtiments de guerre (L'albatros / Le Nautilus), le capitaine charismatique (Robur incarné par Vincent Price / Nemo incarné James Mason), l'équipage fidèle à son capitaine et le groupe de prisonnier qui se balade librement dans le bâtiment. On y retrouve un Charles Bronson tout jeune en agent du gouvernement et un certain Richard Harrison dans l'équipage du capitaine Robur.

Comme je le disais, le film souffre de la comparaison avec le film de Disney; et même si le scénario a été conçu par Richard Matheson, on y voit surtout un Nautilus dans les airs. Sans compter qu'on sent que le budget est moindre: film tourné en studio, maquette incrustée dans des stock-shots et décors en carton pâte.

Pourtant, un certain charme se dégage de tout ceci; peut-être que le charisme de Vincent Price y contribue, l'humour apporté par le cuisinier italien (incarné par Vito Scotti), où ce côté petit budget qui nous rend plus tolérant? Quoiqu'il en soit, on passe tout de même un agréable moment.

Heureusement que c'est précisé par deux fois que le film est tiré d'une histoire vraie, car on aurait du mal à le croire tellement les réactions des protagonistes sont totalement abracadabrantes; et ce n'est pas seulement pour les 3 kidnappeurs dont je parle, mais aussi des personnes qui les côtoient, entre la stripteaseuse qui gobe tout et n'importe quoi, la victime qui aggrave son cas durant l'enlèvement, les flics qui ne mènent pas d'enquête alors que la victime est bien amoché, le vendeur d'arme qui se fait taser pour prouver l'efficacité de son produit, la vendeuse immobilière qui accepte l'argent en liquide sans se poser de question, etc... Le seul qui a de la jugeote dans cette bande de tarée, c'est bien le détective privée qui arrive à retrouver les kidnappeurs et à anticiper leurs prochaines actions.

Ce film est aussi une belle critique de la société, montrant que les gens sont bien crédules et imaginent que le rêve américain et ce que l'on montre dans les films à grand spectacle sont des choses que l'on peut obtenir et faire dans la vie réelle; alors que tout cela n'est qu'illusion.

Un bon petit divertissement, mais il manque le petit brin de folie qui caractérisait le premier volet. Les scènes d'action sont très bien, que ce soit de la part de Dwayne Johnson que pour les deux ninjas, mais il y a quand même deux-trois petites choses qui me gênent:

_ Le passage où Firefly se fait faucher par le véhicule des héros: ce dernier arrive à se relever, à atteindre une moto et à l'enfourcher pour s'enfuir sans que les héros ne puissent le rattraper en marche arrière. Je veux bien accepter les lucioles explosives et tout les autres gadgets invraisemblables, mais j'ai du mal à avaler ce passage. Après un coup comme cela, on a les jambes en miettes et on est dans le coma ou sonné dans le meilleur des cas; à moins que Firefly ai piqué le facteur auto-guérisseur de Logan.

Spoiler(cliquez pour révéler)_ Le retournement de camp pour Storm Shadow: Je veux bien admettre que c'est un personnage classe et que l'on voudrait qu'il fasse partie des gentils; mais la façon dont on le met dans le bon camp est totalement ridicule et l'explication à travers les flashbacks est totalement bidon. J'ai vraiment halluciné quand j'ai vu cela, ils auraient pût trouver autres choses.

_ Je suis encore en train de me demander ce que Bruce Willis fait dans ce film. Son rôle est très limité et n'importe quel acteur aurait pût prendre sa place (Dennis Quaid avait plus d'importance dans le premier G.I. Joe).

Personnellement, le premier G.I. Joe reste quand même le meilleur des deux.