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Commentaires de films faits par beckygirly

Répliques de films par beckygirly

Commentaires de films appréciés par beckygirly

Répliques de films appréciées par beckygirly

date : 05-10-2015
Une comédie qui ne fait pas rire, qui semble vouloir parler de la quarantaine d'après le titre mais qui n'aborde jamais réellement la question. On suit juste un couple parfois en crise, qui crie, se réconcilie, qui a des soucis financiers. Il n'y a absolument rien d'intéressant dans le scénario (j'ai bien aimé le rapide clin d'oeil à Friends, moins le gros spoil sur Lost), le jeu des acteurs est au minimum syndical. La réalisation est correcte sans prise de risque, ce qui convient parfaitement au récit plat et fade qu'Apatow nous sert.
Le film est long, trop long d'ailleurs pour ce qu'il en ressort: c'est à dire pas grand chose. On s'ennuie rapidement et on est content de voir le film se finir.
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Le propos du film est sympa au premier abord, malgré les clichés qu'il véhicule, mais le scénario tombe vite dans du déjà-vu et le tout devient prévisible. Les personnages ne sont pas très charismatiques, il est difficile de s'attacher à eux. Le jeu des acteurs n'est pas exceptionnel mais convient à ce genre de scénario.
On se lasse vite tandis que le film s'étire en longueur avec des scènes insipides et qu'une conclusion peu satisfaisante survient.
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date : 05-10-2015
Un pseudo film d'horreur qui tente de jouer la carte de l'appartement hanté: cependant, même si l'idée de base n'est pas foncièrement mauvaise, rien ne va dans le film.
C'est assez long, sans réelle scène de frissons, de suspense ou de terreur. On attend plutôt avec lassitude qu'il se passe quelque chose, ou bien que le film finisse. Le fantôme est sans intérêt: son histoire, sa mort, le tout n'est pas plus convaincant que cela.
Le jeu des acteurs est horrible, on n'y croit pas une seule seconde.
En somme, un très mauvais film d'horreur qui rate son propos.
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Petite comédie sympathique qui retrace la grossesse de différents points de vue, incluant celui des hommes. C'est frais, drôle, on se laisse embarquer le temps du film à la suite de ces petites aventures. Entre les hormones qui s'échauffent pour certaines, les problèmes de couples ou personnels pour d'autres, chacun tente de se préparer à la nouvelle venue d'un enfant du mieux qu'il peut.
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Film avec du potentiel mais qui finit par décevoir.
Si la première scène met en place une bonne ambiance, accentuée par le décor et une jolie photographie, la seconde partie du film perd en intensité et devient un pauvre thriller qui brûle ses cartouches dans un scénario vite banal.
Même si la fin révèle une légère surprise, le charme absent de l'héroïne, sa stupidité et trop grande curiosité, et surtout le cliché final auront eu raison de ma patience.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Le film s'inspire malheureusement trop de Psycho
, mais pas dans sa meilleure forme, ce qui donne un rendu moyen, loin du potentiel de départ.
Ce film est donc une déception.
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date : 11-12-2014
Quand Disney revisite Sherlock Holmes, c'est avec des souris, un rat et une chauve-souris. Et le rendu est très bon. Je me régalais de cet animé étant petite, qui nous transporte dans une aventure à travers Londres. C'est rapide, fou, il y a de l'action, de l'émotion et un méchant qui fait vraiment peur.
Un très bon souvenir d'enfance pour moi.
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Critique complète: http://cine-bookparadise.blogspot.fr/2013/02/behind-mask-rise-of-leslie-vernon.html

Loin d’être un réel film d’horreur, Behind the Mask, the Rise of Leslie Vernon parvient à entraîner le spectateur dans le monde du slasher. On découvre avec un plaisir certain les références au film du genre, et notamment la présence de la Némésis du tueur, qui se rapproche considérablement du Dr. Loomis de Halloween, incarné ici par Robert Englund (Freddy). Mais ce film est avant tout une réflexion sur notre propre société : l’équipe de reportage démontre les proportions ridicules que peuvent engendrer l’avidité des chaînes de télévision, engrangés par ces spectateurs plus avides de morbidité que jamais. Il démontre également que la société a besoin de monstres pour exister telle qu’elle est.


En somme ce film est un plaisir, magnant cynisme et respect pour un genre qui semble en perdition. Même si la seconde partie est plus faible que la première, ce film reste intéressant dans sa manière de traiter le slasher et ravira les fans du genre.
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date : 19-12-2013
On retrouve ici notre Ron Weasley international qui troque sa panoplie de sorcier pour celle d'un ado un peu rebelle sur les bords. L'histoire est de première abord sympathique: une fille, deux potes, une rivalité naissante. Sauf que finalement, tout ça reste bien gentillet (à mon goût) jusqu'à la toute fin. Après avoir vu la bande annonce, je m'attendais à autre chose. On a un trailer sur fond de rock&roll, de l'alcool, un peu de drogue avec de jeunes ados.... je m'attendais donc à un film assez trash dans la lignée d'un Trainspotting ou Requiem for a Dream. Mais pas du tout. Il n'a pratiquement pas d'action, sauf à la toute fin. La rivalité entre les deux potes ne se ressent pas tellement; les moyens utilisés pour attirer le regard de Michelle sont simples. Finalement, ce qui transparaît le plus dans ce film ce sont les relations enfants-parents.
Spoiler(cliquez pour révéler)
D'un côté on a Luke, avec un père drogué qu'il tente de raisonner, sans succès. De l'autre c'est Malachy qui lui fait tout pour rester le petit garçon sage auprès de ses parents. Quant au père de Michelle, c'est un égoïste qui ne se sent pas vraiment concerné par sa fille. Par ailleurs, il préfère coucher avec une de ses amis plutôt que de passer du temps avec elle. Ce qui expliqe son comportement de vouloir se faire remarquer. Et cela va passer à travers sa rencontre avec les 2 amis.
On a donc affaire a des ados un peu rebelles, piusqu'ils se droguent (mais qu'en soirée) et boivent. Et bien sûr ce mélange va créer un drame qui clôturera le film.

La réalisation semble plus poussée pour la dernière scène qui se passe daus un centre de sport. Les réalisateurs ont joué avec une lumière plus jaune sur les personnages, afin de montrer leur plongée dans la drogue et l'alcool. Ce la donne une lumière plus vive, qui se floute à un moment pour conférer cette impression de perte de la réalité éprouvés par les héros. La bande sonore qui accompagne le film est très bien.


C'est plus un petit film à voir comme ça, si on n'a pas trop envie de réfléchir. Si on aime Rupert, c'est l'occasion de le voir dans un rôle à l'opposé de celui qui l'a fait connaître, et le résultat est époustouflant. Les deux autres aussi nous offre une excellente prestation.
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date : 19-12-2013
Le réalisateur nous plonge dans l'ambiance dès le départ, avec une image sombre: l'appartement du couple est peu éclairé, on ajoute l'orage pour accentuer l'impression d'une atmosphère étouffante.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Par la suite on a droit à des scènes chez un embaumeur, un cimetière, et bien sûr l'ancien théâtre de Mary Shaw. Le suspens monte petit à petit, pour nous offrir une fin digne de tout film d'horreur: la confrontation entre le héros et le fantôme qu'il combat. Bien sûr au passage on aura quelques morts, sinon ce n'est pas intéressant. D'ailleurs, la particularité des morts est intéressante: une mâchoire écartée au possible pour bien montrer que la victime a perdu sa langue;
on reste dans le thème de la ventriloquerie.


La fin nous dévoile un épilogue étonnant et sympathique, mais il nous en faut plus pour avoir réellement avoir peur.
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date : 19-12-2013
Delta Force est un excellent nanar qui joue autant sur le patriotisme américain que sur les clichés en tout genre.
C'est un film que l'on regarde au 10ème degré tant rien ne va, que ce soit au niveau du dialogue, du jeu des acteurs ou du scénario. Mais c'est le côté sérieux qui rend le tout comique et qui fait qu'on accroche du début à la fin.
Les scènes d'actions sont réussies, avec un Chuck Norris plus fort qu'un commando entier, qui se bat sans peur sans reproche.

On notera par contre la musique, excellente qui rappelle très bien le côté patriotique du film.
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date : 19-12-2013
Ce film exploite une idée de base déjà vue mainte et mainte fois. Pourtant, l’originalité du sujet développé (les émotions), la réalisation et la performance des acteurs font qu’il se place au-dessus de bien des films. Le réalisateur et les scénaristes se sont bien sûr inspirés de grands classiques comme Fahrenheit 541 (Ray Bradbury), Le meilleur des Mondes (Aldous Huxley) et 1984 (George Orwell). Beaucoup comparent ce film à Matrix, à cause de longs manteaux noirs et des scènes chorégraphiées. Pourtant la ressemblance s’arrête là, et il serait stupide de rabaisser l’histoire à celle de Matrix.
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date : 19-12-2013
Dès le début le réalisateur parvient à nous emmener dans l’espace avec l’équipe américaine. Avec une magnifique photographie, on se retrouve à contempler la Terre au même titre que les personnages. Mais la vraie force de Cuarón réside dans sa réalisation et l’utilisation des plans séquences, plans qu’il affectionne particulièrement. On se met alors complètement à la place de Stone dans une séquence intense en émotion tant la tension est présente pour elle comme pour nous. Le stress nous gagne : le vide si attrayant quand on est sur Terre ou derrière un écran devient terrifiant, autant que le silence devient oppressant. Les héros doivent faire face à leur peur en plus de leur situation. Leur traitement est intéressant et leurs caractères s’opposent dans leur différence tout en se complétant. Clooney offre un personnage magnifique tout en self contrôle. Il utilise son expérience pour rationnaliser et réconforter Bullock. Cette dernière tient ici son meilleur rôle : sa prestation est exceptionnelle, elle est plus que convaincante. La forte crédibilité des personnages provient de leur psychologie, on se sent proche notamment de Stone (Bullock), ce qui contribue à la réussite du film.

Le film est bien rythmé avec quelques scènes plus posées mais qui n’enlèvent en rien à la constante tension de la situation. Dans une seconde partie un peu plus nerveuse les choses s’accélèrent ne laissant aucun répit à personne encore moins au spectateur. Le suspense est présent jusqu’à la fin, l’incertitude n’est jamais terminée. On remarque qu’à travers cette survie dans l’espace Cuarón exploite le thème de la naissance avec une belle métaphore qui atteint son apogée à la fin.


Gravity, outre le fait d’être un huis clos bien mené et joué est surtout un film dont la réalisation, accompagnée d’une photographie magnifique nous fait réellement voyager dans l’espace, nous faisant passer par un certain nombre d’émotions. L’opposition espace/Terre est bien travaillé et malgré l’attrait premier du vide nous n’avons plus qu’une hâte : retrouver le sol et la gravité qui sont devenus synonymes de sécurité.
Cuarón nous offre donc un film sublime et majestueux qu’il faut voir au moins une fois sous peine de rater une expérience inédite et inouïe.
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date : 19-12-2013
Critique complète: http://cine-bookparadise.blogspot.fr/2013/01/hitchcock.html

Ce film n'apport rien de nouveau de ce que l’on pouvait connaître du maître du suspense. Loin de prendre des risques, Gervasi se contente de servir du réchauffé, sans éveiller l’intérêt du spectateur. Les points positifs que l’on retiendra malgré tout sont ces clins d’œil au début et à la fin, l’humour noir très British ainsi que les scènes relatives à la réalisation de Psycho : entre les problèmes liés à la censure (nudité, mort par couteau, toilettes tirées etc) et les scènes cultes reprises (la douche, la découverte de la mère), on a quand même notre petite dose de curiosité assouvie.

On terminera par cette réplique intéressante :


"That, my dear, is why they call me the master of suspense.”
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date : 19-12-2013
Insidious reprend la trame de films d'horreur tels que Paranormal Activity, Amytiville, mais en bien plus réussi. Le réalisateur se joue des spectateurs, commençant doucement à mettre en place l'idée d'une maison hantée. D'ailleurs, on a encore droit à une immense maison avec les portes qui s'ouvrent toutes seules, des objets qui disparaissent, des bruits dans la chambre du bébé. Mais petit à petit la terreur s'installe pour de bon, avec une atmosphère qui se veut de plus en plus oppressante, et un suspens servi au bon moment. L'horreur est enfin présente, apparaissant à travers des images qui semblent presque subliminales tant elles disparaissent vite. La surprise tient du scénario et du revirement de situation en deuxième partie de film. Une idée fraîche et nouvelle qui démontre un scénario poussée en avant, rendant l'histoire plus intéressante qu'un simple film sur des fantômes.
Le rythme est constant, il faut rester vigilant, les yeux rivés sur l'écran afin de ne rien louper de ce qui peut arriver.
Les acteurs nous offre une très bonne prestation qui démontre leur talent déjà vu dans d'autres films.
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date : 19-12-2013
Tiré d’un court métrage de 2008 d’environ 3 minutes qui a tapé dans l’œil de Guillermo Del Toro, Mamà est un film de fantômes classique, jouant sur l’attirance du mal vers l’enfant de la famille, comme on déjà pu le voir dans Insidious, Sinister ou Paranormal Activity 4.

C’est ainsi que deux petites filles, disparues depuis 5 ans, vont enfin être retrouvées par hasard dans une cabane dans les bois et vont devoir réapprendre à vivre en société, entourées par leur oncle et son amie Annabel incarnée par Jessica Chastain. Seul problème, c’est qu’il semble que les petites filles ne soient pas vraiment seules, ce qui va apporter son lot de situations inquiétantes et inexplicables.

L’introduction du film est prometteuse : elle lance le spectateur d’emblée dans l’action, à la suite d’un père qui s’enfuit avec ses filles. Des questions sont soulevées tandis que l’on découvre un paysage enneigé magnifique. Dépassé le générique particulier, très bien fait et très intéressant, le film tombe dans le conventionnel, utilisant les techniques classiques pour effrayer le spectateur. Si certaines scènes sont plutôt efficaces, le tout est redondant, guère aidé par un scénario assez faible. En effet ce dernier, en voulant jouer sur l’opposition entre les deux figures féminines incarnées par Annabel et Mamà, finit par seulement se focaliser sur Annabel au détriment des autres protagonistes. Ainsi le personnage de l’oncle disparait une bonne partie du film tandis que le psychiatre, l’autre protagoniste masculin au rôle un peu plus important, est sous traité pour finalement ne donner qu’une image antipathique. Pourtant la présence du psychiatre est intéressante car il représente la raison et le rationnel qui se heurte au paranormal. Entre refus d’accepter les propos des fillettes comme réalité et envie de découvrir ce qu’il en est réellement, ce personnage se perd dans des scènes assez longues pour terminer dans une scène des plus ridicules. Ce sous traitement d’un protagoniste secondaire passerait encore si le personnage de Mamà était lui bien écrit. Cependant ce rôle supposé horrifique reste dans le basique, que ce soit pour son histoire personnelle ou ses tentatives de faire peur, laissant le spectateur dubitatif face à ce fantôme.

Mais la réelle déception provient de la fin : alors que durant tout le film le réalisateur s’est efforcé de nous plonger dans une ambiance de terreur, voilà que l’histoire prend un tournant différent et change de genre pour se transformer en récit fantastique. Si la surprise est réussie, on n’en reste pas moins dépité face à ce changement soudain qui casse un rythme difficilement établi.
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date : 19-12-2013
Enième remake à fleurir sur nos écrans, Maniac remet au goût du jour le film du même titre sorti en 1980, réalisé à l’époque par William Lustig. Produit par Alexandre Aja qui semble s’être spécialisé dans les remakes et réalisé par Franck Khalfoun, ce film d’horreur présente une histoire au résumé intéressant puisque l’on suit ici les pas d’un tueur en série pendant sa descente aux enfers et sa chasse aux scalps.
Cette nouvelle version de Maniac s’éloigne de l’original par bien des points, avec notamment un acteur inattendu dans le rôle de Franck, psychopathe à ses heures perdues puisqu’il s’agit d’Elijah Wood. Chétif, petit, il est l’opposé du premier Franck incarné par Joe Spinell. Ce choix a d’ailleurs fait hurler certaines personnes, en ravissant d’autres. Loin d’être le meilleur rôle de Wood, ce dernier parvient néanmoins à rendre crédible la folie de Franck malgré ses rares apparitions. Le contraste entre son apparence chétive et ses actes l’ancrent dans une réalité trompeuse où le diable revêt le visage d’un ange.
Autre changement majeur : la réalisation. Pour mieux immerger le spectateur, Khalfoun a choisi un moyen assez particulier en utilisant la vision subjective. Si on est totalement pris au dépourvu dans les premières minutes du film, cette technique, pour aussi intéressante qu’elle soit, finit par lasser et ce pour au moins deux raisons. La première est qu’être totalement immergé dans la peau du tueur peut mettre mal à l’aise voire dégoûter le spectateur qui n’a d’autre échappatoire que celle de vivre et subir la folie du personnage. La seconde est tout simplement que ce procédé empêche le film d’avoir une réelle ambiance stressante et horrifique puisqu’aucun effet de surprise ou de tension n’est possible. Le lieu de l’action contribue également à étouffer un possible sentiment de stress ou peur. On se retrouve dans un Los Angeles pratiquement vide, de jour comme de nuit, qui reste une banale ville sans mystère ou inquiétude.
Du côté du scénario, ça reste basique, linéaire, le tout dans la violence des meurtres. A part une réalisation peut être trop audacieuse, le reste est prévisible, parfois lourd. Les flashbacks qui laissent deviner la cause des maux de Franck ne sont guère intéressants et appauvrissent un récit déjà léger.


Au final, Maniac est étrange, il perturbe mais ne parvient pas à embarquer réellement le spectateur à sa suite. On se retrouve avec un film moyen au potentiel laissé de côté.
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date : 23-12-2013
10 ans après le dernier volet de la trilogie, Wes Craven revient avec ce nouvel opus qui tent à reprendre les ficelles qui fit le succès du premier Scream. Alors que le genre du slasher s'est épuisé et a laissé sa place aux tortures porn (Saw), Craven s'en ré-empare et le remodèle au goût du jour, ce qui donne finalement un film supérieur aux Scream 2 et 3.

On retrouve nos même 3 héros: Sydney, Dewey et Gale qui vont encore une fois être aux prises d'un tueur. Comme pour les précédents, Sydney est encore et toujours visée, Dewey a toujours l'air du petit flic pas doué et Gale tente par tous les moyens d'avoir le scoop du siècle en se lançant elle aussi sur les traces de Ghostface. Sauf que tout le monde a vieillit, et le film prend cet aspect en compte et le retranscrit avec une note de cynisme. L'exemple de Gale est le plus parlant. En effet, elle ressemble parfaitement à ces femmes qui aiment le succès et l'ont touché du doigt avant de connaître la déchéance. Botoxée pour tenter de faire plus jeune, elle est sur le déclin et est prête à tout pour revenir sur le devant de la scène.

L'ironie de Craven ne s'arrête toutefois pas ici. Il se sert des nouvelles technologies pour décortiquer les nouveaux codes du genre, et pour tourner en dérision les suites et remakes de slashers ou films d'horreur dignes de ce nom. Ainsi, il nous offre une des meilleures scènes d'introduction réalisées ces derniers temps dans ce genre. Il utilise la mise en abyme avec brio, menant en bateau le spectateur que nous sommes, se moquant avec malice de nous et de notre tendance à ingurgiter des suites et à en redemander. Il parodie en même temps le début si célèbre du premier Scream, tout en finesse et beauté.

Et puis commence réellement l'histoire du film, nous plongeant dans cette réalité régit par les technologies comme les iphones, les mini caméras qui retransmettent en temps réel ce qu'elles filment. La surprise et l'horreur ne sont pas de mises dans cet opus. Les scènes des meurtres que nous offre Craven se devinent et ne causent pas réellement d'effroi. Ce sont les dialogues qui nous interpellent le plus et qui font la richesse de ce film.

Comme toujours, ce qui prédomine dans ce film c'est: qui est le tueur, ou plutôt les tueurs? Car ils agissent toujours en binôme dans Scream. Ici aussi Craven arrive à nous perdre, nous montrant des personnages suspects, nous faisant élaborer des théories alors que finalement nous sommes loin de la vérité.

C'est ce mélange de genre, allant du slasher à la comédie ironique qui fait que nous accrochons à ce film.

La séquence de fin est à la hauteur de celle du début, et le film se termine sur une réflexion sur notre société bien amer.
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date : 23-12-2013
Si The Last Stand détone avec ce que nous avait habitué Jee-Woon, il reste malgré tout un bon film d’action qui joue avec la corde de la nostalgie. Entre courses poursuites, gunfights et bagarres, on retrouve un mélange réussi qui rappelle avec plaisir les bons films décérébrés des années 80/90. On l’aura compris, on regarde ce film pour ses scènes d’actions, et non pour son scénario plus que maigre qui tient en une phrase. On regrette d’ailleurs qu’il soit bancal et si peu consistant et qu’il ne laisse aucune place à la surprise puisque dès le départ on sait exactement la direction que prend l’histoire. Mais l’essentiel du film tient, outre les scènes d’action, dans le personnage de Ray Owens, ce shérif meurtri qui tente de trouver la tranquillité dans une petite ville près de la frontière mexicaine. On ne s’attarde aucunement sur le côté psychologique du personnage mais bien sur sa vieillesse. Jee-Woon s’amuse avec respect à rappeler au spectateur que Schwarzenegger a bel et bien vieilli : on le voit moins bouger, il est encore moins éloquent qu’auparavant, et lui-même souligne le fait qu’il se fait vieux. Il est loin le temps où on le voyait courir en pleine forme. Ca ne l’empêche pourtant pas de tout faire pour défendre sa ville.

En plus de jouer sur le côté vieillissant du héros, le film offre un côté plus que caricatural des autres personnages. Ces derniers, au final peu présents, démontrent du peu d’imagination du scénariste qui use des clichés déjà vus et revus. On retrouve ainsi le beau gosse courageux qui a servi l’armée, la fille téméraire amoureuse du beau gosse, le fou déluré qui contribue au comique du film et l’adjoint mexicain, immigré parfaitement intégré mais toujours feignant et qui ne sert pas à grand-chose. Quant au méchant, c’est le bon mafieux mexicain sans cœur ni âme prêt à tout pour parvenir à ses fins, mais qui est hélas, trop effacé.

The Last Stand, bien que divertissant, semble pourtant se destiner à un public en particulier : les républicains. Il est difficile de passer à côté de l’idée de patriotisme qui se révèle dans le titre même. Mais le film semble également démontrer la nécessité d’avoir une arme chez soi afin de se protéger dans n’importe quelle circonstance. Cela se traduit notamment dans la scène du fermier qui roule sur son tracteur accompagné de son fusil, ou bien celle avec la vieille dame qui n’hésite pas à tirer sur un malfrat. Ainsi, quoi qu’il arrive, il faut être armé et prêt à se défendre et défendre son pays. Heureusement, cette idée s’efface quelque peu face à la réalisation du sud-coréen. Même s’il n’avait pas une totale liberté, on sent la patte de Jee-Woon dans de nombreux plans, en particulier les plus violents et les plus gores, ou encore cette magnifique course poursuite dans un champ de maïs.




En conclusion, The Last Stand est un très bon film d’action qui surfe sur la nostalgie des films des décennies précédents. Caricatural, mal écrit mais à la réalisation quasi impeccable, on est sûr de passer un agréable moment avec Mr Univers si tant est que l’on prend le film pour ce qu’il est : une série B avec de l’action à gogo sans prétention.
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date : 12-06-2014
A l’heure où de nombreux films content la fin de notre monde, Seth Rogan a décidé de rajouter sa petite patte en nous présentant son film catastrophe intitulé : C’est la fin. Mais comme il s’agit de Rogan, le drame passe aux oubliettes et c’est la comédie qui prime du début à la fin.
Le film sort de l’ordinaire puisque la première surprise du scénario réside dans le fait que les personnages soient en fait des acteurs qui jouent réellement leur propre rôle. A travers des scènes cocasses et des répliques plus irrévérencieuses les unes que les autres les acteurs démontrent d’une belle autodérision assez délirante qui prend souvent le pas sur le scénario.
Spoiler(cliquez pour révéler)
Ce dernier est par ailleurs plus que simple : alors que Jay venait rendre visite à son ami Seth, ils se retrouvent à une soirée chez James Franco, ce qui ne plait guère à Jay qui ne supporte pas les nouveaux amis de Seth (notamment Jonah Hill). Tandis qu’une dispute éclate entre les deux garçons, un problème inattendu survient : des gens sont aspirés par un tube bleu, suivi quelques instants après par un énorme trou qui apparaît dans le jardin de Franco. Avec le chaos qui s’ensuit c’est le début de la fin pour nos héros déjantés qui se retrouvent en petit groupe dans la maison de Franco pendant que l’apocalypse fait rage au dehors. Un huis-clos se met alors en place, surfant sur la cohabitation difficile entre les acteurs. Les situations ridicules s’enchainent, agrémentées de dialogues loufoques et vulgaires et bien souvent décalés comme le prouve une superbe scène avec une Emma Watson excellente une hache à la main.

Tout le monde en prend donc pour son grade, chacun rit de soi pour notre plus grand bonheur. Mais le film prend une direction quelque peu différente dans une deuxième partie qui, tout en gardant ce fond comique, se penche plus sur l’apocalypse. Le délire ici est plus poussé, avec des scènes plus que déjantés (on notera Jonah Hill dans une position assez particulière). Malgré une légère baisse de régime à un moment, le tout reprend du pep’s à la fin pour un final surprenant mais toujours dans la bonne humeur.

This is the end est donc bien un gros délire qui s’assume parfaitement et qui nous offre une fin du monde comique. Même s’il ne révolutionne en aucun cas les comédies, il a le mérite de remplir son rôle et de nous faire rire.
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date : 12-06-2014
Si de prime abord le scénario semble intéressant et innovant, son développement reste plat et tombe dans la facilité en nous offrant simplement de la violence pure en laissant de côté tout l’intérêt de la purge en elle-même.
Le potentiel du concept disparaît rapidement lorsque le film se transforme en huis clos et qu’une bande de jeunes se la jouant Orange Mécanique débarque pour retrouver leur proie, malencontreusement secourue par le fils Sandin au grand cœur. Le film devient alors long, trop long même puisqu’il va falloir attendre un bon moment avant que la brutalité ne se déchaîne. Malgré la présence fortuite de deux personnages imprévus dans la maison qui pourrait déjà amener du piment, le suspense n’est pas présent. Tout, ou presque est prévisible, ce qui gâche un peu plus l’originalité de départ. Du côté de la violence, on est servis puisqu’outre le fait qu’elle soit gratuite elle est montrée entièrement, sans artifices.

En ce qui concerne les personnages, seul le père interprété par Ethan Hawke reste crédible et sa forte présence permet de s’attacher quelque peu à lui, ce qui reste impossible pour les autres personnages un peu trop creux et qui bénéficient d’un traitement bien trop léger. Ici aussi la prévisibilité des actions de certains protagonistes reste bien trop importante, enlevant tout sentiment de surprise.

Au final, malgré une idée des plus originales, The Purge se noie dans une réalisation basique, sans saveur et qui l’empêche de réellement se démarquer d’autres films du genre. S’il reste sympathique à regarder, il ne reste pourtant pas inoubliable.
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date : 12-06-2014
Dans la lignée des slashers post Scream, Mortelle St Valentin nous propose une histoire classique de vengeance à coups de meurtres au développement plat voire inexistant.

Hormis une première scène sympathique qui plante le décor du film en exposant les futures motivations du tueur, le reste est d’une médiocrité affligeante. Le scénario joue sur tous les clichés imaginables et possibles à commencer par les personnages, qu’il s’agisse du tueur ou des filles. Ces dernières ne sont que le pâle reflet de l’éternel stéréotype de la fille creuse et très belle qui ne parvient pourtant pas à réfléchir correctement, notamment quand elle est menacée de mort. Quant au tueur, on se retrouve dans le schéma constant de l’être bizuté, humilié durant sa jeunesse et qui après des années décide de se venger. On pourrait pardonner au scénariste de se contenter d’un tel tueur s’il avait seulement une once de charisme et de présence. Ce n’est pourtant pas le cas et on se retrouve avec un meurtrier portant un masque risible de chérubin qui empêche le spectateur de ressentir un quelconque frisson et qui le cantonne finalement à un rôle secondaire. Le manque de psychologie chez les personnages est hélas accompagné par un jeu d’acteurs quasi inexistant, excluant ainsi toute possibilité de développement de sympathie envers les victimes.
Outre le problème des personnages, c’est bel et bien le manque d’ambiance qui fait que ce film ressemble plus à une mauvaise comédie qu’à un réel film d’horreur. Les scènes s’enchaînent sans saveur et sans surprise, le tout étant grandement prévisible ; mais ce sont les scènes de meurtres qui restent les plus décevantes tant elles ne dégagent aucune tension ni angoisse. Si l’on peut reconnaître une recherche pour varier les tueries le problème est qu'on ne voit rien en général, ce qui est un peu le comble pour un film d'horreur. Le choix de garder les victimes hors champs pour la majorité des meurtres contribuent à ce sentiment de platitude qui traîne tout au long du film. La réalisation souffre elle aussi du manque de prises de risques et d’inventivité tant elle se repose sur du classique.

A part la scène d'introduction et la scène finale qui surprend un peu Mortelle Saint Valentin n'est vraiment pas un film mémorable. Entre lenteur, ennui et stéréotypes on est loin d'un vrai slasher, le réalisateur se contentant de nous offrir un pseudo thriller où le tueur est connu dès les premières minutes et où les incohérences fleurissent toutes les deux scènes.
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date : 01-07-2014
Sister Act fait partie de ces films qu'on regarde avec plaisir chaque fois qu'il passe à la télé.
Le scénario joue sur la rencontre improbable de deux univers qui finissent pourtant par cohabiter dans une bonne harmonie, le tout sur un fond humoristique qui marche toujours aussi bien malgré les années. On rigole du début à la fin, on prend plaisir à suivre Whoopi qui chamboule la vie des soeurs. Les musiques sont entraînantes et on finit même par chanter en coeur avec la chorale.

Drôle, léger, frais, on passe un excellent moment devant cette comédie.
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date : 11-12-2014
Un très bon animé qui nous plonge dans la magie de l'orient, avec de magnifiques dessins, une animation superbe, des personnages charismatiques et des chansons qui vous restent en tête pour la journée.
Le film est bien rythmé, notamment grâce au génie qui donne du peps à chaque scène où il apparaît. Sa folie est contagieuse, elle met de bonne humeur.

On se régale avec ce film.
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date : 14-08-2014
Un teen movie au scénario inexistant qui aurait pu conclure la série The Inbetweeners mieux que ça si seulement les personnages avaient su évoluer et dans la série et dans le film. On se retrouve malheureusement avec toujours les mêmes gags, les mêmes dialogues qui deviennent vite lassant.

On s'ennuie clairement du début à la fin, subissant les répliques non comiques qui visent seulement l'obscénité. Bref, une belle déception.
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date : 13-08-2014
Encore un film d'horreur qui ne fait pas peur et qui n'apporte aucune réponse satisfaisante sur la chaîne des mails et le tueur.
L'histoire est longue, entrecoupée par quelques meurtres qui se veulent originaux mais qui ne choquent pas plus que ça. Le fait d'inclure une vraie enquête apporte une tentative de crédibilité qui n'est pas sans intérêt. Cependant le tout n'est pas assez développé, et on reste en surface du propos.

Seul le discours sur les dangers d'internet est bon, et ce n'est finalement que la seule chose que l'on peut retenir de ce film qui tombe dans l'ennui rapidement.
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date : 11-08-2014
Ce film se laisse regarder et oublier aussitôt. Le propos est inexistant, le but semble plutôt de montrer de belles images autour de la nourriture. Alors c'est sûr, ça donne faim, mais au-delà il n'y a aucun enjeu réel, aucune profondeur. Jon Favreau semble surtout s'être amusé, laissant de côté l'intrigue et les personnages peu approfondis, jouant avec quelques caméos qui n'apportent rien de plus à l'histoire.

Bref, un film nombriliste qui malgré un début sympathique s'embourbe dans la longueur.
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