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Maestro



Description ajoutée par pwachevski 2024-02-03T18:01:16+01:00

Synopsis

Le récit de l'amour aussi grandiose que téméraire qui unira toute leur vie le chef d'orchestre et compositeur Leonard Bernstein et Felicia Montealegre Cohn Bernstein.

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Classement en cinéthèque - 27 spectateurs

réplique

Réplique ajouté par Vacaresse 2024-02-24T16:34:32+01:00

𝐼𝑓 𝑠𝑢𝑚𝑚𝑒𝑟 𝑑𝑜𝑒𝑠𝑛'𝑡 𝑠𝑖𝑛𝑔 𝑖𝑛 𝑦𝑜𝑢, 𝑡ℎ𝑒𝑛 𝑛𝑜𝑡ℎ𝑖𝑛𝑔 𝑠𝑖𝑛𝑔𝑠 𝑖𝑛 𝑦𝑜𝑢, 𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑓 𝑛𝑜𝑡ℎ𝑖𝑛𝑔 𝑠𝑖𝑛𝑔𝑠 𝑖𝑛 𝑦𝑜𝑢, 𝑡ℎ𝑒𝑛 𝑦𝑜𝑢 𝑐𝑎𝑛'𝑡 𝑚𝑎𝑘𝑒 𝑚𝑢𝑠𝑖𝑐

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Commentaire le plus apprécié

Bronze

Autant j'étais restée assez hermétique au film A star is born, autant Bradley Cooper m'embarque ici dans son nouveau projet.

C'est donc un biopic sur Leonard Bernstein, que j'avoue que je connaissais peu, à part West Side Story. Et bizarrement, le film ne m'en a pas forcément appris beaucoup plus sur son œuvre. On fait en effet le choix d'un angle d'attaque très personnel, au travers de sa relation complexe avec son épouse, Felicia Cohn Montealegre, qui forme le fil rouge du film. C'est un choix risqué, audacieux, car il peut complètement braquer ; même si j'ai personnellement beaucoup aimé le film, je comprendrais totalement quelqu'un qui me dirait qu'il trouve le film sans intérêt pour ce motif. Mais ce n'est pas un choix inédit, ça m'a rappelé un peu l'intention du Steve Jobs de Danny Boyle, qui tournait beaucoup autour de ses relations familiales ratées, notamment avec ses enfants. Ainsi, l'idée de Maestro n'est pas de faire un inventaire exhaustif et encyclopédique du personnage, ou d'avoir une approche technique de son métier de chef d'orchestre (qui peut sembler bien mystérieux pour un néophyte) ou de sa musique, mais plutôt de présenter des situations humaines dans lesquelles le spectateur pourra se reconnaître, se projeter : relations amoureuses, amicales, familiales, les sacrifices à faire parfois dans le couple, bisexualité, maladie...

A partir de là, soit vous adhérez à ce choix de scénario, soit vous n'adhérez pas ; il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, c'est strictement une affaire de goût. Pour ma part j'ai plutôt bien adhéré, j'ai vraiment pris un grand plaisir à voir cette histoire se dérouler sous mes yeux. De voir son évolution aussi, car on arrive bien à distinguer des phases dans le récit. Le début du film a ce côté très mignon, naïf, des débuts de relation, sans verser dans la mièvrerie pour autant. Le milieu du film traite plutôt de la thématique de la famille prise au sens large, avec l'arrivée des enfants et également un tournant relationnel dans le couple, ou s'installe aigreur et jalousie - c'est la partie que j'ai le moins apprécié, ça ramollissait on peu trop pour moi le rythme du film et l'émotion n'y était pas forcement très présente, malgré le sujet qui s'y prêtait. Le couple se retrouve finalement sur la fin, qui est de loin la partie la plus émouvante, avec toute l'émotion d'un amour encore présent malgré les années et tout ce qu'ils ont traversé.

Techniquement parlant, bien que d'un classicisme parfois excessif, le film fait également des choix forts je pense.

Déjà Bradley Cooper, le réalisateur, fait le choix de ne pas donner le beau rôle à Bradley Cooper, l'acteur. Et c'est la 2ème fois qu'il fait ça, A star is born avait la même formule. Le film semble vraiment avoir été écrit, tourné, joué dans l'idée de mettre en valeur sa magnifique partenaire de jeu, Carrey Mulligan, plutôt que lui-même. Dans le petit monde du cinéma, où les personnalités mégalos sont un peu la norme, c'est vraiment un beau geste, répété, qui mérite d'être souligné je pense. Bradley Cooper joue un personnage qui n'est pas forcément sympathique. Pas détestable non plus, mais c'est un personnage très contrasté. On peut le trouver charmant, au début du film notamment, il a clairement un fort attachement pour ses enfants, ou encore, c'est un passionné et avec une grande générosité pour ses élèves. Mais on peut aussi le trouver grinçant, centré sur lui-même, égoïste et terriblement maladroit. Alors que Carrey Mulligan joue un personnage bien plus empathique, simple à aimer, sans tomber pour autant dans le cliché de la femme douce, fragile ou effacée derrière son époux. Elle a bien au contraire une vraie puissance et indépendance : même si le film parle du maestro, on ne passe pas sous silence la jolie carrière qu'elle a eu elle, dans un autre domaine. C'est aussi le personnage qui amènera la plus forte émotion du film, sur la fin. Bref, même sans être le personnage principal "officiel", on ne voit à peu près qu'elle dans ce film.

Ensuite, mais quelle technique Bradley Cooper, le réalisateur ! C'est arrivé quand ?!! A star is born ne m'avait pas du tout marqué en terme de réalisation, à part peut-être les scènes de concert, qui avaient de la puissance. Mais là, on est certainement trop classique, mais on est d'une précision et d'une beauté qui n'a pas grand chose à envier à des réalisateurs plus chevronnés. La première partie est celle qui m'en a mis le plus plein la vue, avec son noir et blanc hyper soigné, sa photographie absolument superbe, ses multiples faux plans séquences et sa scène de comédie musicale pure, avec de la danse etc. (maintenant je veux une comédie musicale, une vraie, réalisée par Cooper). La suite, en couleur, a un peu moins de charme, malgré l'aspect vieillit intéressant. Par contre, on a toujours ces plans très travaillés, très construits, qui nous régalent.

Quelques fulgurances, comme la fameuse scène du concert, dont on a entendu beaucoup parler avant même que le film ne sorte. Si on met de côté le storytelling un peu grossier, visant à marquer les esprits durant la saison des prix (entre autres que Bradley Cooper aurait passé des années à peaufiner cette scène : c'est sûrement vrai, mais il ne faut pas croire non plus qu'il a bossé non stop sur ça tous les jours pendant des années...), on en parle quand même beaucoup à raison. La scène est superbe, et d'autant plus bluffante qu'on n'a pas vraiment de point de comparaison. On a rarement, voire jamais vu une scène comparable au cinéma, et ça c'est quand même remarquable - même dans Whiplash je n'ai pas souvenir d'une chose comparable. Même en terme d'interprétation pour Bradley Cooper, l'acteur cette fois, il y a quelque chose de fort et d'inédit qui se passe, car la réussite de la scène qui ne tient que peu aux expressions de son visage, c'est le travail du corps qui fait l'essentiel de la scène ici. Là encore, je ne saurais pas vous dire quand on a déjà vu quelque chose de similaire au cinéma.

Dernier choix très audacieux que j'ai noté : la sobriété de la BO. En fait, la majorité du film est sans BO, juste du silence. C'est complètement contre intuitif pour un film musical. Mais ça permet du coup de n'utiliser que des musiques de Bernstein, et de les mettre réellement en valeur, car leur rareté et le choix de morceaux longs fait qu'on les apprécie à leur juste valeur, on les savoure. C'est finalement peut-être la meilleure façon de rendre hommage à son travail, plus qu'en nous faisant une dissertation verbeuse à ce sujet.

Il me semble difficile de ne pas imaginer ce film bien placé pour la course aux prix de cette saison. Je ne m'hasarderais cependant pas à faire des pronostics, car cette année compte quand même une très belle brochette de films qualitatifs. Je serais réellement totalement incapable de dire si j'ai préféré, par exemple, l'interprétation de Carrey Mulligan dans ce film ou Lily Gladstone dans Killers of the Flower Moon : les deux sont géniales. Donc je vais me contenter d'apprécier cette formidable dynamique d'ensemble, qui fait quand même du bien après la covid et quelques années cinéma un peu en demi-teinte.

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Bande annonce

Vidéo ajoutée par pwachevski 2024-01-07T18:39:39+01:00

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Germania 2024-03-28T21:25:02+01:00
Argent

Je suis fan de West Side Story sans forcément être fan du compositeur, peut-être parce que je le connaissais mal avant de découvrir ce film ?

Ce film m'a laissé quelques surprises intéressants comme la personnalité de Bernstein en elle-même, même j'avais des doutes qu'il est plutôt marginal avec un ego démesuré par moment. Mais il est tellement passionné par ce qu'il fait et qu'il apprécie beaucoup de gens ce qui fait de lui une grande personnalité connue dans le monde de la musique classique. Ici, le film ne traite pas comme un biopic où les grandes lignes de la vie de Bernstein s'enchaînent avec des œuvres, mais plutôt à la relation entre lui et son épouse Felicia, qui est magnifiquement bien interprétée par Carry Mulligan.

Le début du film m' beaucoup enchanté où ils sont encore naïfs, ils se découvrent jusqu'à qu'ils fondent une famille, où la situation change un peu Spoiler(cliquez pour révéler)notamment depuis le début de la jalousie. J'ai apprécié comment un couple peut avoir des hauts et des bas, même chez des personnalités célèbres comme les personnes ordinaires d'avoir des tensions.

Le film est joliment bien filmé sans être révolutionnaire mais cela change des thématiques de ce que je regarde habituellement. Un film sympa à voir pour ceux qu'ils connaissent un minimum sur Bernstein, sinon nous serons perdus.

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Commentaire ajouté par JustineInWonderland 2024-02-16T02:30:11+01:00
Argent

Un très beau film intime, touchant et bien réalisé. Les performances de Carey Mulligan et de Bradley Cooper sont tout simplement incroyables. Le film est également visuellement beau et explore des thèmes intéressants. Le choix artistique du 16:9 et du noir et blanc et parfois en couleur est selon moi bien choisi.

Je connaissais très peu sur Leonard Bernstein et je crois qu'après avoir lu un peu à son sujet, le film aurait certainement pu aller explorer davantage la complexité du personnage.

C'est cependant certainement une réussite! Les scènes d'orchestre entrecoupées de dialogues très bien écrits. Je voyais vraiment un hommage à la musique et à cet homme légendaire. Rien à dire en fait.

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Commentaire ajouté par Puma_Mystique 2024-01-03T23:55:35+01:00
Argent

Il faut mieux connaître Berstein avant de voir ce film, sinon vous ne risquez pas de le comprendre-et vous risquer de n'être que choqué! Personnalité et musique atypique et pas toujours compris !

C'est un film pour un public averti et mélomane. Un moment d'art prodi

A l'exemple du dernier Napoléon, Est ce une derive Américaine de ne regarder l'Histoire que sous le spectre des relations amoureuses de ceux qui l'ont marqué ? Rien sur les positionnement politiques de Bernstein, très peu sur le déchiffrage de sa plume et où de sa baguette.

Dans ce film pourtant, l'orientation est très intéressante pour découvrir le personnage, sur une BO justement dosé du compositeur lui-même-le silence y occupe la meilleur des places : un hommage des plus classes.

Le superficiel de l'ensemble des autres relations en dehors de ce couplé peut être regretté. Le talent de réalisateur de Cooper ne le sera pas.

Un vrai film de cinéma osé avec brio et volonté.

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Commentaire ajouté par pwachevski 2023-12-25T18:53:23+01:00
Bronze

Autant j'étais restée assez hermétique au film A star is born, autant Bradley Cooper m'embarque ici dans son nouveau projet.

C'est donc un biopic sur Leonard Bernstein, que j'avoue que je connaissais peu, à part West Side Story. Et bizarrement, le film ne m'en a pas forcément appris beaucoup plus sur son œuvre. On fait en effet le choix d'un angle d'attaque très personnel, au travers de sa relation complexe avec son épouse, Felicia Cohn Montealegre, qui forme le fil rouge du film. C'est un choix risqué, audacieux, car il peut complètement braquer ; même si j'ai personnellement beaucoup aimé le film, je comprendrais totalement quelqu'un qui me dirait qu'il trouve le film sans intérêt pour ce motif. Mais ce n'est pas un choix inédit, ça m'a rappelé un peu l'intention du Steve Jobs de Danny Boyle, qui tournait beaucoup autour de ses relations familiales ratées, notamment avec ses enfants. Ainsi, l'idée de Maestro n'est pas de faire un inventaire exhaustif et encyclopédique du personnage, ou d'avoir une approche technique de son métier de chef d'orchestre (qui peut sembler bien mystérieux pour un néophyte) ou de sa musique, mais plutôt de présenter des situations humaines dans lesquelles le spectateur pourra se reconnaître, se projeter : relations amoureuses, amicales, familiales, les sacrifices à faire parfois dans le couple, bisexualité, maladie...

A partir de là, soit vous adhérez à ce choix de scénario, soit vous n'adhérez pas ; il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, c'est strictement une affaire de goût. Pour ma part j'ai plutôt bien adhéré, j'ai vraiment pris un grand plaisir à voir cette histoire se dérouler sous mes yeux. De voir son évolution aussi, car on arrive bien à distinguer des phases dans le récit. Le début du film a ce côté très mignon, naïf, des débuts de relation, sans verser dans la mièvrerie pour autant. Le milieu du film traite plutôt de la thématique de la famille prise au sens large, avec l'arrivée des enfants et également un tournant relationnel dans le couple, ou s'installe aigreur et jalousie - c'est la partie que j'ai le moins apprécié, ça ramollissait on peu trop pour moi le rythme du film et l'émotion n'y était pas forcement très présente, malgré le sujet qui s'y prêtait. Le couple se retrouve finalement sur la fin, qui est de loin la partie la plus émouvante, avec toute l'émotion d'un amour encore présent malgré les années et tout ce qu'ils ont traversé.

Techniquement parlant, bien que d'un classicisme parfois excessif, le film fait également des choix forts je pense.

Déjà Bradley Cooper, le réalisateur, fait le choix de ne pas donner le beau rôle à Bradley Cooper, l'acteur. Et c'est la 2ème fois qu'il fait ça, A star is born avait la même formule. Le film semble vraiment avoir été écrit, tourné, joué dans l'idée de mettre en valeur sa magnifique partenaire de jeu, Carrey Mulligan, plutôt que lui-même. Dans le petit monde du cinéma, où les personnalités mégalos sont un peu la norme, c'est vraiment un beau geste, répété, qui mérite d'être souligné je pense. Bradley Cooper joue un personnage qui n'est pas forcément sympathique. Pas détestable non plus, mais c'est un personnage très contrasté. On peut le trouver charmant, au début du film notamment, il a clairement un fort attachement pour ses enfants, ou encore, c'est un passionné et avec une grande générosité pour ses élèves. Mais on peut aussi le trouver grinçant, centré sur lui-même, égoïste et terriblement maladroit. Alors que Carrey Mulligan joue un personnage bien plus empathique, simple à aimer, sans tomber pour autant dans le cliché de la femme douce, fragile ou effacée derrière son époux. Elle a bien au contraire une vraie puissance et indépendance : même si le film parle du maestro, on ne passe pas sous silence la jolie carrière qu'elle a eu elle, dans un autre domaine. C'est aussi le personnage qui amènera la plus forte émotion du film, sur la fin. Bref, même sans être le personnage principal "officiel", on ne voit à peu près qu'elle dans ce film.

Ensuite, mais quelle technique Bradley Cooper, le réalisateur ! C'est arrivé quand ?!! A star is born ne m'avait pas du tout marqué en terme de réalisation, à part peut-être les scènes de concert, qui avaient de la puissance. Mais là, on est certainement trop classique, mais on est d'une précision et d'une beauté qui n'a pas grand chose à envier à des réalisateurs plus chevronnés. La première partie est celle qui m'en a mis le plus plein la vue, avec son noir et blanc hyper soigné, sa photographie absolument superbe, ses multiples faux plans séquences et sa scène de comédie musicale pure, avec de la danse etc. (maintenant je veux une comédie musicale, une vraie, réalisée par Cooper). La suite, en couleur, a un peu moins de charme, malgré l'aspect vieillit intéressant. Par contre, on a toujours ces plans très travaillés, très construits, qui nous régalent.

Quelques fulgurances, comme la fameuse scène du concert, dont on a entendu beaucoup parler avant même que le film ne sorte. Si on met de côté le storytelling un peu grossier, visant à marquer les esprits durant la saison des prix (entre autres que Bradley Cooper aurait passé des années à peaufiner cette scène : c'est sûrement vrai, mais il ne faut pas croire non plus qu'il a bossé non stop sur ça tous les jours pendant des années...), on en parle quand même beaucoup à raison. La scène est superbe, et d'autant plus bluffante qu'on n'a pas vraiment de point de comparaison. On a rarement, voire jamais vu une scène comparable au cinéma, et ça c'est quand même remarquable - même dans Whiplash je n'ai pas souvenir d'une chose comparable. Même en terme d'interprétation pour Bradley Cooper, l'acteur cette fois, il y a quelque chose de fort et d'inédit qui se passe, car la réussite de la scène qui ne tient que peu aux expressions de son visage, c'est le travail du corps qui fait l'essentiel de la scène ici. Là encore, je ne saurais pas vous dire quand on a déjà vu quelque chose de similaire au cinéma.

Dernier choix très audacieux que j'ai noté : la sobriété de la BO. En fait, la majorité du film est sans BO, juste du silence. C'est complètement contre intuitif pour un film musical. Mais ça permet du coup de n'utiliser que des musiques de Bernstein, et de les mettre réellement en valeur, car leur rareté et le choix de morceaux longs fait qu'on les apprécie à leur juste valeur, on les savoure. C'est finalement peut-être la meilleure façon de rendre hommage à son travail, plus qu'en nous faisant une dissertation verbeuse à ce sujet.

Il me semble difficile de ne pas imaginer ce film bien placé pour la course aux prix de cette saison. Je ne m'hasarderais cependant pas à faire des pronostics, car cette année compte quand même une très belle brochette de films qualitatifs. Je serais réellement totalement incapable de dire si j'ai préféré, par exemple, l'interprétation de Carrey Mulligan dans ce film ou Lily Gladstone dans Killers of the Flower Moon : les deux sont géniales. Donc je vais me contenter d'apprécier cette formidable dynamique d'ensemble, qui fait quand même du bien après la covid et quelques années cinéma un peu en demi-teinte.

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Commentaire ajouté par Davunk 2023-12-22T21:53:34+01:00
Or

Pour sa deuxiéme réalisation, Bradley Cooper reste dans le domaine de la musique et décide de réaliser un biopic sur Leonard Bernstein. Célébre compositeur, le bonhomme était juif, gay et pourtant marié à une femme qui connaissait parfaitement sa situation. Cooper saisit l'occasion, se grime en Bernstein (avec de trés beaux maquillages !), et opére à la moitié du film un basculement le transformant en personnage secondaire de sa propre histoire, laissant alors Carey Mulligan, dans le rôle de Felicia Cohn (Bernstein), interprété par la géniale Carey Mulligan, prendre le devant de la scéne.

L'histoire est donc maitrisée et ce n'est seulement qu'en partie que la musique du compositeur intéresse le réalisateur, qui lui préfére la personnalité du bonhomme et ses histoires d'amours. Un choix assumé, tout comme une mise en scéne qui semble hésiter entre le noir et blanc 4/3 et le 16/9 en couleur et fait finalement le choix des deux. Tout en se permettant quelques séquences inoubliables. Reste que, en se délestant de sa fiction, le film perd en émotion par rapport à la premiére réalisation de Cooper. Il n'a pas fait le plus simple des choix pour confirmer et s'en sort tout de même trés bien !

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Date de sortie

Sortie récente

"Maestro" est sorti 2023-12-20T14:43:57+01:00
background Layer 1 20 Décembre

Date de sortie

Maestro

  • France : 2023-12-20 (Français)

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2024-04-10T02:44:03+02:00
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