Commentaires de films faits par Baldwin
Répliques de films par Baldwin
Commentaires de films appréciés par Baldwin
Répliques de films appréciées par Baldwin
Avec une superbe esthétique et des acteurs plus que convaincants, on découvre ou redécouvre des fondamentaux de la psychanalyse.
Un film intéressant donc, mais pas transcendant, la faute à quelques longueurs. A revoir plusieurs fois pour tout saisir.
La relation entre Joy et son fils est également très bien développée, de même que leur retour au monde normal : les remises en question de Joy et l'apprentissage de Jack nous sont très biens décrites, ce qui m'a donné l'impression de vivre ces moments en même temps qu'eux et de ressentir leurs émotions.
Qu'on aime ou pas le livre, il était largement caractérisé par une ambiance complétement malsaine, qui passait surtout par les caractères de ces personnages. Si on veux bien adapter le livre, on est obliger de reprendre ces éléments. Or dans ce film, les personnages sont vraiment très fades.
Humbert notamment. Dans ce film, il a presque l'air d'un type sympa, on le voit même faire de l'humour. Alors que c'était un type juste antipathique dans le livre
Lolita c'est pareil, on n'a pas du tout retranscrit le rapport de séduction (réciproque malgré sont jeune age) qui existait entre elle et Humbert. On la présente juste comme une pré-ado agaçante, hyperactive et préoccupé par ses boutons, pas du tout consciente de ses charmes pendant la moitié du film.
Enfin Charlotte est un personnage complétement sous-exploité [spoiler](on comprend pas du tout qu'elle était attiré dès le début par Humbert, et leur mariage arrive vraiment d'une manière précipité et incompréhensible)
Je dois avouer que le jeu des acteurs n'aide pas vraiment. On ressent absolument aucune alchimie entre eux. Les relations entre les personnages sont retranscrites uniquement par des effets de réalisation qui deviennent très vite lassants (nième gros plan sur des genoux qui se touchent par exemple). Je trouve qu'on force vraiment les choses, là où tout semblait se faire naturellement dans le livre (et chez Kubrick, aussi, d'ailleurs)
Et c'est donc pour ça que je préfère la version plus ancienne, qui malgré pas mal de liberté scénaristique et un rythme un peu soporifique, est tout de même une adaptation plus fidèle. Ce film est définitivement trop gentillet pour me plaire. Ou plutôt, ça m'aurait peut-être plu, si ça ne s'était pas appelé "lolita"
Une série de bandes-annonces et teasers alléchants, des affiches séduisantes, une compagne menée à grande échelle et avec brio.
Suicide Squad était le film de super (anti) héros de l'été, attendu avec beaucoup d'impatience et d'espoir.
Vous savez tous à quel point il est rageant de suivre un héros parfait, toujours rangé du côté du bien, à pourchasser le GRAND méchant.
Rassurez-vous, DC a eu une super idée: faire un film de méchants dans ce même univers.
Jusque là, je ne peux que m'incliner, c'est une très bonne piste, depuis le temps que j'attendais ça! En effet, après avoir découvert le Joker dans The Dark Knight, ma vision avait changé, j'en attendais plus.
Bref. Parlons du film.
Les 15/20 premières minutes font leur petit effet, on a ce qu'on nous avait promis: du bon gros méchant psychopathe! La mise en scène semble soignée et la musique dynamise l'ensemble. Le tout fait peut-être un peu catalogue mais cela se laisse regarder avec une certaine curiosité.
Stop, arrêtez le film à cet instant précis, vous en garderez un souvenir sympathique.
Viola Davis nous expose son plan (désolée pour elle, je n'ai même pas retenu son nom dans le film tellement elle était insipide et stéréotypée, passons) que nous avions entrevu dans la BA donc je ne vous spoile rien: elle nous monte une Suicide Squad pour... Combattre d'autres méchants.
On applaudit bien fort cette idée de génie au vu d'à quel point elle contrôle la situation, bravo madame!
A partir de ce moment le film hésite entre:
- le comique avec des répliques plus ou moins réussies
- l'action avec un montage commun mais qui tient la route
- le pathos et là, désolée, mais ça craint vraiment parce que ce sont censés être des méchants pas des lavettes, merci bien (Deadshot je t'octroie la palme d'or de la catégorie)
Parlons donc des personnages supposés être le point fort du film!
- Deadshot sur qui le film paraît plus ou moins se centrer = lavette tête à claques. Non, ce n'est pas un méchant, c'est impossible... Ah si...
- Harley Quinn, alors là je dis OUI, gros point fort du film (ah pardon, le seul avec la musique, il est vrai), les parties flashback la concernant sont très bonnes, Margot Robbie l'incarne à la perfection.
- Le Joker, tant de potentiel pour si peu d'apparitions, je reste sur ma faim
- El Diablo, toi aussi tu finis au rang de lavette derrière Deadshot, t'inquiète c'est sympa comme club
- Le perso de Viola Davis: stéréotype sans âme avec des idées stupides
- L'enchanteresse, vous avez dit cliché?
- Son copain, heu... Transparent.
- ... Les autres vous êtes sympas mais je me souviens pas trop de vous... En fait vous ne servez pas à grand chose, l'un d'entre vous est mort et je ne savais même pas qui il était, paix à son âme quand même.
Conclusion: les personnages sont trop nombreux, trop survolés à part Harley et le Joker, ce film est un véritable catalogue de jouets qui nous montre qui a le pouvoir le plus chouette.
Dernier point: le scénario.
Comment ça on n'en a pas vraiment?
Eh bien si, j'ai été mais alors atterrée de voir cette simplicité scénaristique de petits méchants vont combattre Big Méchant qui veut détruire le monde. Voilà, c'est tout. Vous l'avez vu mille fois, moi aussi. Et je ne vous cache pas que ça m'agace beaucoup (X-Men Apocalypse nous avait déjà fait le coup qui plus est donc c'était un peu tôt pour nous refaire manger ce genre d'intrigue qui était déjà mal passée)
Et c'est pas parce qu'on met du Queen en scène finale qu'on recolle les morceaux même si c'est sympa à écouter.
Oui, ce passage m'a vraiment énervée, c'est complètement irréaliste!
Suicide Squad, un film de méchants sur des méchants pas vraiment méchants, un film DC carrément cliché, une réussite monstre publicitaire.
PS: Regardez la bande-annonce, tous les bons côtés du film y sont. Tous les mauvais ont été soigneusement cachés au public jusqu'à son entrée en salle, même le pseudo scénario.