Sans doute le moins réaliste et donc le plus fantastique film d'Alfred Hitchcock. Le début léger, superficiel débouche progressivement en une horreur sans nom.
Rien que d'y penser maintenant, j'ai la chair de poule.
Prodigieux!

En 1963, comment a-t-il donc réalisé ces effets spéciaux avec des nuées d'oiseaux?

Relire un livre in extenso est relativement rare, je préfère en relire des paragraphes. Pourtant je l'ai fait en de rare occasion comme pour "Le Lion" de Joseph Kessel ou "Ubik" de Philip K. Dick

Par contre revoir un film une fois, deux fois et même plus, je le fais fréquemment du moins pour ceux que j'ai appréciés même si le scénario me reste présent à l'esprit. "Douze hommes en colère" est de ceux-là.
Un huis-clos de 92 minutes qui respecte les unités de lieu, de temps et d'intrigue sacro-saintes dans les tragédies classiques. Fonda est excellent mais c'est également le cas pour tous ses comparses.
Je crois me souvenir que la première fois que j'ai vu ce film, c'était en noir et blanc. La colorisation était-elle nécessaire?

Ce film est postérieur à "Jeremiah Johnson", mais j'y ai retrouvé le même type d'inspiration. Le scénario est plus détaillé, approfondi, centré sur la personnalité du lieutenant nordiste. J'ai toujours été amateur de Western. Cela fait une bonne quarantaine d'années que je les apprécie. Tout n'y est pas excellent mais on y trouve de petites merveilles, en voici une. La période Western-Spaghetti avait déjà redynamisé le genre, nous sommes maintenant plutôt dans une période écolo-sociologique: les indiens ne sont plus systématiquement des ennemis, la nature doit être respectée. Le fait de placer le scénario à l'ouest du Mississipi n'est plus indispensable mais cela contribue au dépaysement.

"Danse avec les loups" se déroule dans le nord de la grande prairie aux confins du Nebraska et des Dakotas. La confrontation des cultures amérindienne et américaine n'est pas systématiquement à l'avantage des uns ou des autres. Seul l'être humain qui en ressort grandi.

Je ne sais combien de fois j'ai vu ce film. Et c'est un autre de ces films pour lequel je peux dire que je continuerai à le regarder chaque fois qu'on le diffusera.

Il a, paraît-il, été un film culte! Culte de quoi? De l'ennui au cours de ces cent trente-deux minutes dans l'eau. Un meilleur titre eût été 132 minutes d'ennui pour nuances de bleu en liquide.
Gros marketing pour petite réalisation, à oublier!

Une franche partie de rigolade dans le cadre de la guerre de Corée. Iconoclaste, incendiaire, blasphémateur, antipatriotique? Un peu de tout cela mais quelle manière transcendante de démythifier la guerre. D'autres ont essayé plus tard avec plus d'action, de sang mais moins d'humour et pour un résultat moins spectaculaire. On a beaucoup aimé ce film avec Donald Sutherland et Elliot Gould.

Durant un de mes derniers voyages de vacance, j'ai eu l'occasion de parcourir la région où fut tourner ce film. Il s'agit de la presqu'ile d' Akrotiri dans la partie septentrionale de l'île de Crête. A voir cette région sous le soleil de septembre on comprend le réalisateur à choisi le noir et blanc pour tourner son film tout est en contraste dans cette région, l'ombre est tranchante, la lumière aveuglante.
Que dire des acteur du film, la distribution fut particulièrement réussie: un Anthony Quinn truculent, volubile et débonnaire, une Irène Papas revêche et froide comme une lame et enfin un Alan Bates naïf et dérouté comme un enfant
Et pour clôturer le tout, cette musique envoutante et dansante du sirtaki composée par Míkis Theodorákis.
Une grande réussite.
A revoir, on ne s'en lasse pas!

Combien de fois ai-je déjà vu ce film? Trois ou quatre fois, soit au ciné soit à la TV, soit en VO, soit en français, je ne m'en lasse pas. Les acteurs principaux font preuve d'une justesse de ton extraordinaire; le glauque n'y est pas froid à la Ken Loach mais doré à la Visconti; les flashbacks du scénario sont courts, fulgurants et appropriés.
Je guetterai les prochains film de ce réalisateur argentin.

Lorsque j'ai vu ce film, Steven Spielberg était un illustre inconnu pourtant il manifestait déjà une prodigieuse dextérité à développer le suspense. En respectant l'unité de lieu, de temps, d'intrigue, il en fait une véritable tragédie des temps modernes.
A voir ou revoir ,on ne s'en lasse pas. Prodigieux!

Le film le plus percutant que j'ai vu ces dernières années.
Une tragédie grecque transposée dans un Liban moderne.
Epoustouflant!

J'ai toujours été amateur de Western. Cela fait une bonne quarantaine d'années que je les apprécie. Tout n'y est pas excellent mais on y trouve de petites merveilles. La période Western-Spaghetti avait déjà redynamisé le genre, nous sommes maintenant plutôt dans une période écolo-sociologique: les indiens ne sont plus systématiquement des ennemis, la nature doit être respectée. Le fait de placer le scénario à l'ouest du Mississipi n'est plus indispensable mais cela contribue au dépaysement.
"Jeremiah Johnson" se déroule dans les rocheuses de l'Idaho et du Montana.
La confrontation entre amérindiens et des caucasiens, trappeurs ou soldats, n'est pas systématiquement à l'avantage des uns ou des autres. C'est l'être humain qui en ressort grandi.

Je ne sais combien de fois j'ai vu ce film.
Et je continuerai à le voir chaque fois qu'on le diffusera.

A l'époque, Delon était un superbe acteur. Depuis il a fort mal vieilli...

Haletant