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Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail menant à l’Après-vie. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…
Au final, je ne suis pas mécontente du tout d'avoir vu le film. Mais franchement, j'ai eu énormément de mal à entrer dedans.
On change quand même pas mal l'ambiance par rapport au premier, qui était un huis clos et un film de maison hantée. Ici, si on reprend bien toujours cette même vision de la vie après la mort, on bouge beaucoup plus à travers le quartier, ce qui n'est pas nécessairement une mauvaise chose, MAIS on voit quand même beaucoup moins de fantômes, et ça j'ai plus de mal.
Mais surtout, là où le premier me donnait le sentiment de plonger tout de suite dans le vif du sujet, et dans une intrigue fantastique totalement indissociable du monde réel, ici j’ai eu bien plus une impression de juxtaposition. On a une intrigue réaliste autour du personnage de Lydia, de sa belle-mère (déjà vues dans le 1) et de sa fille (nouveau personnage). On a une intrigue fantastique dans l'autre monde, autour de Beetlejuice et de Delores (nouveau personnage). Mais pendant genre la moitié du film, les deux intrigues ne communiquent pas du tout.
Et malheureusement, le film est extrêmement déséquilibré de ce fait : l'intrigue réaliste semble tellement moins pertinente que l'autre, pas originale, niaise. Franchement, on dirait un teen movie des années 2000 ! Et je trouve ça d'autant plus regrettable que sur d'autres aspects, Tim Burton fait preuve d'une belle modernité. Par exemple, il captait bien l'air du temps avec la mode des urbex paranormaux. Il y a aussi un côté presque féministe a avoir 3 femmes d'un certain âge et désirables dans les premiers rôles (Winona Ryder, Catherine O'Hara, Monica Bellucci). Cette intrigue bâclée autour de Jenna Ortega en semble d'autant plus anachronique.
Par ailleurs, on ne retrouve pas réellement le caractère de la Lydia du 1er film. Astrid semble être une mauvaise imitation de sa mère quand elle était ado. Rory est juste puant. On évacue de façon trop simpliste la non-présence des deux fantômes du 1er film, que j'aurais pour ma part vraiment pris plaisir à revoir, même pour une seule scène. Bref, je n'attendais que le moment où on retourne dans le fantastique.
Heureusement, ce moment fini par arriver, et cela permet un final plutôt réjouissant. Les aspects techniques sont ultra plaisants, avec ces trucages à l'ancienne totalement assumés, créant une ambiance unique, et peut-être plus poétique que dans le 1er. Cela permet de bien compléter l'univers, avec plus de scènes dans cet autre monde, et plus de scènes avec Beetlejuice. On arrive à créer au moins deux personnages nouveaux, Delores et le détective joué par Willem Dafoe, s'intégrant parfaitement dans l'univers. Il y a plein de références au premier film, sans jamais faire lourdingue, les décors fourmillent de détails plaisants. L'humour est là et fonctionne. La BO est bien plus mémorable et bien mieux employée que dans le 1er film.
Bon, au final, c’était un plaisir de retrouver Beetlejuice et la musique de Danny Elfman, Keaton dans un des rares rôles où il assure…
Mais c’est aussi une assez large déception avec juste le côté nostalgique qui me fait ne pas regretter avoir vu le film.
Parce que, finalement, le film met une heure à s’installer, ce qui est relativement long.
Pas de souci, les comédiens assurent et les décors sont beaux dans une (toujours) excellente.
Mais pendant une heure, les scènes se traînent, s’éternisent, Jenna Ortega qui n’aime pas sa mère ça traîne en longueur, Wynona Ryder qui se cherche avec sa belle-mère, ça traîne en longueur… D’ailleurs, les scènes avec Catherine O’Hara fonctionnent modérément, de ses cris dans la cour de l’école pour attirer sa petite-fille à la fenêtre (Jenna Ortega ayant eu une scène inutile avec ses copines d’école) à celle où l’artiste part fâché de ne pouvoir faire son œuvre parce que la femme a perdu un proche (non seulement il taggue, il n’a pas besoin d’elle, mais il n’est pas très compréhensif…).
Les scènes qui fonctionnent bien sont les scènes inutiles – Belluci qui se raccommode ou De Vito, c’est très bon, mais ça ne sert à rien…
D’ailleurs, Monica Belluci ne sert globalement à rien.
Bref, on a une heure de scènes inutiles ou molles, bien jouées et réalisées mais sans grand intérêt.
Après quoi, ça démarre, avec l’incursion dans l’autre monde.
On retrouve la folie du premier, l’imaginaire, le délire rigolo.
Donc on a un truc long qui donne l’impression qu’ils ont voulu faire un deux sans savoir quoi en faire (j’ai pas compris le job de Beetlejuice, j’ai dû louper la raison pour laquelle le couple condamné dans le premier à hanter la maison 125 ans a disparu).
Mais bon, le dernier tiers et plus fou et la nostalgie donne plaisir à voir cette suite un peu bancale et pas très réussie mais qu’on est content d’avoir.
Parfois, faire une critique est l’occasion de revenir sur un autre film sur lequel nous ne sommes pas intervenus. Ici en l’occurrence, je parlerai de Beetlejuice premier du nom. Une comédie horrifique que je considère avant toute chose comme un monumental « fourre-tout ». Mais attention, ne pas y voir dans l’emploi de ces termes un jugement sceptique envers le long-métrage. Bien au contraire ! Oui, Beetlejuice est un sacré bordel, cela va sans dire. Dans lequel Tim Burton, reprenant un script original, s’est totalement laissé aller en y instaurant ses idées fantasques sur tous les pores de la pellicule. Quitte à grandement s’éloigner de ce que devait ressembler le projet initial. Donc oui, un bordel, mais un joyeux bordel ! Car Beetlejuice témoigne surtout de la créativité d’un artiste à part entière. D’un créateur qui a su s’imposer en piratant une œuvre de gros studio et en la transformant à son image. À savoir un titre en totale roue libre, faisant preuve d’ingéniosité en matière d’écriture et de technique. Il n’en était clairement qu’à son second long-métrage, mais en allant à son imagination, Tim Burton nous livrait en 1988 un délire unique en son genre. Nous permettait d’entrer dans son esprit si particulier et nous faisait découvrir un univers burlesque et poétique dont lui seul en détient encore le secret aujourd’hui. Même si sa carrière s’est, au fil des années, quelque peu dégradée au fur et à mesure que le bonhomme entrait dans le système. Sa patte artistique si particulière devenant un argument marketing (Dark Shadows) ou un prétexte pour le voir sur des projets semblables à son univers (la série Mercredi). Le tout en enchaînant les commandes de studios qui ont peu à peu dénaturé voire singé son art (La Planète des Singes, Alice au Pays des Merveilles). Il y a certes quelques exemples qui sortent du lot et que, personnellement, j’apprécie – dont Sweeney Todd, Dumbo, Miss Peregrine et les Enfants Particuliers… – mais rien de bien transcendant qui puisse me rappeler le Burton de la grande époque. Celle où il enchaînait les grands films cultes, de Batman à Sleepy Hollow, en passant par Edward aux mains d’argent, Mars Attacks ! et Ed Wood. Et c’est aussi pour cela que je retiens Beetlejuice. Car à part être un délire sur lequel Burton a eu carte blanche, le film est surtout celui qui lui a permis de s’exprimer et de nous offrir des films mémorables.
De ce fait, voir le réalisateur s’évertuer à donner une suite au véritable commencement de sa renommée n’est, sur le papier, pas déconnant. Et si j’utilise le verbe « s’évertuer », c’est tout simplement que j’en entends parler depuis des années, de ce Beetlejuice 2. Un projet qui est déjà évoqué dans les années 90 pour ensuite ne pas arrêter de faire la une depuis 2011. Annonçant que le film serait en chantier, que les acteurs originaux reviendraient… avant que ce ne soit annulé pour repartir de plus belle ! J’y voyais presque une éventuelle arlésienne de réalisateur. Voire même un film quelque peu opportuniste, à l’image d’un Tim Burton actuel, assagi, ne faisant que recycler son univers et ses gimmicks. Autant vous dire qu’avec cela en tête, je ne voyais clairement pas cette idée de suite d’un bon œil. Surtout à une époque où les majors hollywoodiennes persistent à ressortir les franchises de leur tiroir ne serait-ce que par ambition pécuniaire. Et je dois dire que la première partie de ce Beetlejuice Beetlejuice n’était clairement pas des plus prometteuses.
Dans un souhait de devoir raccrocher les wagons avec son prédécesseur, cette suite prend en effet son temps. Beaucoup trop son temps, à devoir évoquer ce qui s’est passé entre les deux films. Le fait que le personnage de Lydia Deetz se soit mariée puis devenue veuve, avec une enfant à élever. Et qu’elle est présente une émission utilisant son don, induisant la rencontre avec un producteur désirant l’épouser pour l’argent mais également une fille la reniant car ne s’étant jamais occupée d’elle. Et qui va, peut-être, trouver une oreille voire l’amour dans les bras d’un garçon qui la comprend. Sans oublier le personnage de Delia, qui poursuit sa notoriété artistique et devant faire face au décès de son mari Charles – prétexte pour évincer ce dernier et son interprète Jeffrey Jones. Et du côté des morts, nous avons bien évidemment ce cher Beetlejuice qui gère tout un bureau d’exorcisme à sa manière. Toujours obnubilé par Lydia et qui va devoir faire face au retour d’une ancienne conquête Delores, désirant se venger de lui. Et au milieu de tout cela, une ancienne star de films d’action devenue chef d’une brigade de zombies, un père dévoré par les piranhas... Bref, il y a beaucoup, beaucoup trop d’intrigues dans cette suite, ce qui pose aussitôt deux problèmes. Le premier étant qu’à trop vouloir mettre tout cela en place, cette suite peine véritablement à démarrer et à retrouver la fantaisie bordélique du film original. Certes, nous y retrouvons avec plaisir les personnages et quelques références. Surtout que les acteurs semblent s’amuser de leur retour comme des fous, Michael Keaton en tête. Tandis que les nouvelles têtes du casting, dont Jenna Ortega, partagent cet amusement avec malice. Mais tout semble trop sage et lisse qu’en 1988. Et le second souci souligne la vacuité de certaines intrigues, qui peuvent tout simplement être retirées du scénario sans l’impacter d’un iota. Un constat qui concerne notamment le personnage de Delores, inutile au possible et juste écrite pour avoir Monica « Mme. Burton » Bellucci au casting.
Mais si tout semble partir sur des bases instables et discutables, il faut toutefois attendre un retournement de situation scénaristique pour que le film se réveille enfin. Sans en révéler les teneurs, je dirai juste qu’il s’agit de ce moment où nos protagonistes vont passer dans le monde des morts et recroiser la route de Beetlejuice. Et dès lors, ce deuxième volet retrouve la folie de Tim Burton. Même s’il y avait déjà eu quelques saynètes sympathiques dans la première partie, la seconde explose de toute part pour notre plus grand bonheur. À l’image de son démon frapadingue, le film adopte un rythme endiablé et une folie faisant honneur à son prédécesseur. Cette dernière se traduit principalement par des décors hauts en couleurs et à la géométrie délirante. À une ambiance musicale entraînante. Et surtout à des démons et morts plus loufoques les uns que les autres, servis par des effets spéciaux faisant la part belle aux vieilles techniques (marionnettes, maquillages, animatroniques, animation en stop motion…). D’ailleurs, il est heureux qu’avec un budget de 100 millions de dollars, Tim Burton n’ait pas succombé au tout numérique – avec lequel il a par ailleurs prouvé maintes et maintes fois ne pas être à l’aise – pour garder cet esprit de « la débrouille » qui le caractérise depuis ses débuts. Et qui faisait tout le charme visuel du premier Beetlejuice. De se retrouver, aujourd’hui, face à un blockbuster au budget conséquent avec ce style d’effets spéciaux relève du miracle. Ce qui témoigne de l’envie et de la liberté artistique qu’a eu Tim Burton sur ce film, nous donnant l’occasion de le revoir à son meilleur lors d’un gentil défouloir.
Car si Beetlejuice Beetlejuice se révèle être une suite dispensable et un poil lisse, elle n’en reste pas moins une comédie horrifique rigolote made in Burton. Un joyeux bordel bien loin d’égaliser son modèle, mais qui parvient à nous replonger dans cet univers avec sympathie et amusement. Tout en confirmant qu’après des années d’errance artistique, le réalisateur peut encore en avoir sous le capot. Il suffit pour lui de trouver le projet adéquat. Celui qui lui permettrait de se lâcher pleinement, d’exprimer son art comme il le faisait avec tant de grâce à ses débuts. Mais en attendant, nous avons là anomalie bienvenue dans le paysage hollywoodien. Une petite bulle d’air vivifiante bien qu’imparfaite, qui redonne espoir en l’un des cinéastes les plus marquants de sa génération.
Une suite phénoménal ! De nombreuses références au premier film avec beaucoup de nouveautés et d'enjeux présent ! On rigole, on a peur et on trouve cette univers barbant et complètement délirant, mais c'est encore mieux !
Les acteurs tout comme les musiques, les images et le son = ✨n.i.q.u.e.l✨.
J'avais vu le premier pour la 1ere fois y'a 7 ans au moins, et je l'ai vu vu vu et revu, sauf qu'il se passait en Été. Cette suite elle a beaucoup plus un mood halloween/autonome qui nous met bien dans l'ambiance. Spoiler(cliquez pour révéler)Et la touche de modernité sur les émissions télé paranormal m'a bien fait rire x)
Petit point négatif : Ça manquait de dialogue entre les personnages, Spoiler(cliquez pour révéler)notamment vers la fin où ils ne communiquent pas plus que ça et la dernière scène est totalement aléatoire 🥲 Après je m'attendais pas à une énorme explication mais bon quand même.
En tout ça super film je recommande+++ (et voir le 1 c'est tjr cool...)
Encore un chef-œuvre signé Tim Burton. Les images et les effet sont juste magnifique. L'histoire prend bien ça place comme une suite du premier film. Les émotion sont présente, beaucoup de rire. Sans parler de ce casting de folie. Ce film est vraiment génial, superbe.
Ayant pas vu le 1, j'y allais complètement à l'aveugle, en m'attendant pas a grand chose. J'ai passé un bon moment, mais voila, c'est pas le genre de film qui va rester dans ma mémoire pendant longtemps, la preuve je m'en souviens déjà plus.
Les personnages sont sympa, drôle, mais on s'y attache pas tellement. L'histoire est un peu brouillon, les moments de twiste se termine très rapidement, avec un Beetlejuice qui règle les problèmes en 2 min top chrono.
Après, ayant pas vu le premier, je m'attendais a un film pour tout public, mais au final non, y mettre un enfant devant le film, est peut être pas une bonne solution, y'a des passages quand même très " violent " qui pourrai choqué les jeunes.
Aller le voir pour faire votre propre avis, moi, j'vais aller regarder le premier histoire de voir si s'était mieux avant.
C’est avec un plaisir délectable que nous allons retrouver cet univers aux frontières du paranormal, de l’horreur et de la comédie, un mélange des genres qui faisait déjà toute la force du premier opus, qui a vu le jour il y a déjà plus de trente ans, mais qui, avec cette suite, n’a clairement pas pris une ride. Lorsque le monde des morts vient envahir celui des vivants et vice-versa, une très mauvaise idée, un joyeux foutoir qui explose de partout, à travers des saynètes toutes plus savoureuses les unes, que les autres, à travers des formats très différents, on pourra y retrouver de l’animation, du grotesque, du caricatural, du burlesque, ça fourmille d’idées, de loufoqueries, dans un maelstrom parfaitement étudié. C’est un monde aussi macabre, que drôle, un monde où la mort vous fait rire sans aucun complexe, qui vient complètement dédramatiser ce passage si difficile à surmonter, pour nous vivants, un ton qui peut paraître léger, voire désinvolte, mais qui se révèle finalement d’une profondeur incroyable, nous montrant que la mort n’est pas une fin en soit, qu’il existe une vie après et une vie des plus farfelue d’ailleurs. Alors, même si nous sommes dans le cadre incontestable d’une comédie, que tout est volontairement exagéré, dans un burlesque des plus savoureux, il ne faut pas oublier que ce n’est pas un environnement à montrer à tous les âges, certaines scènes sont tout de même particulièrement gores, un trash assumé, mais marquant malgré tout, bien qu’un public adulte en comprenne toutes les nuances. On retrouve un Tim Burton dans ses grands jours, avec une réalisation qui possède toute sa personnalité, toute sa folie, son style inimitable, son art même, vient clairement exploser dans toute sa gloire ici, ce qui pourrait paraître fouillis, devient simplement un tableau exquis de maîtrise. Visuellement, nous sommes dans un petit bijou du surréalisme, mais pas seulement, tout est parfaitement étudié, d’une précision mortelle, bien que gore durant certains instants, il y a aussi une certaine poésie dans cette œuvre atypique, à laquelle tous ne seront pas sensibles pour autant. En ce qui concerne le scénario, on pouvait craindre que cette suite surfe seulement sur la vague de son prédécesseur et si on en reprend les mêmes bases, on parvient à y insuffler un véritable vent de nouveauté, à lui apporter une autre dimension, dans une aventure délicieusement mouvementée. C’est une intrigue extrêmement rythmée qui s’offre à nous, si dans un premier temps, on peut se perdre dans les différentes pistes, toutes finiront par trouver leur chemin, celui d’une histoire de famille déjantée, totalement dysfonctionnelle, mais où l’amour est pourtant omniprésent, même s’il est parfois difficile de le montrer vraiment. Quant au casting, c’est une petite pépite, on y retrouve une Winona Ryder toujours aussi parfaite, Catherine O’Hara y est délicieuse, quel bonheur de revoir Michael Keaton dans ce rôle qui lui va comme un gant et Jenna Ortega vient aisément trouver sa place dans cette famille de folie.
En bref : Une suite qui aura pleinement réussi son pari, en nous offrant une histoire à part entière, tout en reprenant les codes de son prédécesseur, dans un tableau des plus macabrement loufoque, qui nous plonge dans un univers aussi drôle, que trash, aussi sombre, que touchant et qui saura aller au-delà de sa loufoquerie, de son apparence légèreté, pour nous livrer un récit bien plus profond qu’il n’en a l’air !
Avis complet sur le blog : https://vampiloufaitsoncinma.com/2024/09/26/beetlejuice-beetlejuice/
Synopsis
Après une terrible tragédie, la famille Deetz revient à Winter River. Toujours hantée par le souvenir de Beetlejuice, Lydia voit sa vie bouleversée lorsque sa fille Astrid, adolescente rebelle, ouvre accidentellement un portail menant à l’Après-vie. Alors que le chaos plane sur les deux mondes, ce n’est qu’une question de temps avant que quelqu’un ne prononce le nom de Beetlejuice trois fois et que ce démon farceur ne revienne semer la pagaille…
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