Commentaires de films faits par Germania
Répliques de films par Germania
Commentaires de films appréciés par Germania
Répliques de films appréciées par Germania
C’est donc sans surprise qu’Indiana Jones et le Cadran de la Destinée joue de la nostalgie, et prouve que le récit peine à se réinventer au-delà de ses propres poncifs. Les méchants sont des nazis comme dans le premier et le troisième volet, et tout l’enjeu sera de courir plus vite qu’eux pour atteindre un énième artefact historique, jusqu’à une confrontation finale qui pose un pied dans le fantastique. On connaît la musique.
D’ailleurs, le film met en scène sa propre nostalgie et appuie sur le rajeunissement d’Harrison Ford pour la séquence d’ouverture : le plan de découverte du personnage, toujours important dans les films de la saga.
À cela s’ajoutent un discours général sur le passé, l’héritage historique ou familial, et un petit paquet de références émouvantes aux anciens films. Pourtant, ce cinquième opus n’est pas du tout qu’un come-back car malgré ses défauts, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est une continuation cohérente et efficace aux aventures de notre professeur d’archéologie préféré.
Certaines séquences ont un potentiel trop peu exploité et s’avèrent décevantes, comme la scène de plongée qui effleure à peine tout ce qu’elle aurait pu avoir de stressant, d’effrayant et d’esthétique, ou encore la scène de poursuite en voiture, trop longue.
Néanmoins, d’autres moments parfaitement exécutés ont de quoi intégrer la liste des séquences cultes de la saga. La scène de la course-poursuite à cheval dans une parade pacifiste en plein centre-ville, par exemple, est aussi haletante que belle à voir, et d’une symbolique puissante pour le personnage vieillissant de Ford qui apparaît comme un cowboy sorti d’un western au milieu de combats modernes auxquels il n’appartient plus.
Par ailleurs, le nouvel atout majeur de l’univers d’Indiana Jones est sans aucun doute Helena Shaw, la filleule sortie du chapeau et incarnée par Phoebe Waller-Bridge. L’écriture d’Helena et de sa relation amour-haine avec Jones est beaucoup plus réussie et savoureuse que ce qui avait été fait autour du personnage de Mutt dans Le Crâne de Cristal, et Helena agit efficacement comme un rappel de ce qu’était Jones dans sa jeunesse, maintenant qu’il porte un regard mûr sur sa vie passée.
Mais le vrai coup de maître du film réside dans ses dernières séquences. À travers une grosse prise de risque qui ne plaira sûrement pas à tout le monde, le récit offre la meilleure résolution possible à l’arc de Jones qui court depuis cinq films : son obsession parfois égoïste pour la réalité matérielle de l’Histoire et de ses artefacts. À force de courir après la dimension mystique du passé, le professeur va en connaître une démythification étonnante, qui donnera un sens à toutes ses aventures passées.
À toujours flirter avec le fantastique, Jones franchit ici un pas décisif qui le fait passer de l’autre côté de la barrière, le point magistral et logique qu’il apporte à la longue histoire d’amour entre Jones et surnaturel vaut le coup. Comme souvent dans les films de la saga, le discours est un poil maladroit, un poil épais, et la mise en scène peine à donner la même prestance aux éléments fantastiques qu’à son héros. Mais, dans l’ensemble, l’enthousiasme est tel qu’il conquiert le spectateur malgré tout.
En somme, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée referme les portes de la saga avec une excellente compréhension et progression des thématiques fondamentales des films et de leur personnage central. Pas un chef d’œuvre, mais tout de même un film tout à fait à la hauteur de son héritage. Mangold parvient haut la main à reprendre le flambeau de Spielberg en respectant l’esprit tout en faisant valoir son propre savoir-faire. Une conclusion réussie et méritée pour l’aventurier au chapeau.
Vu en VO
Je recommande pour tous, petits et grands !
Le message féministe dans ce film est très fort, et le discours sur comment doit se comporter une femme dans la société qui est la nôtre m'a beaucoup touchée, car il est criant de vérité.
Je le conseille vraiment, c'est comme un bonbon acidulé, plein d'humour et de références, de musiques entraînantes, de fun et de remise en question. Un très bon moment de cinéma ! (Vu en VOSTFR)
De plus c'est coloré, c'est vivant, ça bouge, on ne s'ennuie pas.
Et le cast était juste génial !
Un film percutant, bel esthétisme, histoire bien menée même si on peut rester sur sa faim quand le générique commence. Mais quand même à voir !
De plus je trouve le scénario beaucoup plus travaillé que dans le premier film, en particulier la fin que j'avais trouvé un peu rapide dans "les aventuriers de l'arche perdue".
Bref !! "Indiana Jones" est le genre de film qu'on ne se lasse pas de voir et de revoir, avec la certitude de passer une excellente soirée ! ;)
Par contre, que quelqu'un explique à Rosita que son mari, père de ses gosses, ne baby-sitt pas ses propres enfants, il rempli juste son rôle de parent mdr
C'était vraiment beau.
Les acteurs(trices) sont tous très bien chacun(nes) dans leur rôle,
l'agressivité des deux frères Espagnols envers le personnage d'Antoine ne cesse de monter en puissance et c'est ce qui créer le suspense,
Au tout début, j'avoue avoir été un peu sceptique mais je suis rapidement entrée au cœur de l'intrigue. Un thriller réussi, peut-être un peu lent. Mais cette lenteur donne une intensité particulière à chaque action, à chaque étape de cette descente aux Enfers pour ce couple victime du harcèlement et des menaces de ses voisins. La musique parfois dissonante contribue à créer cette atmosphère inquiétante. Les plans fixes, souvent des plans d'écoute, permettent de percevoir les expressions, les émotions des personnages. Personnages d'ailleurs magnifiquement interprétés par les acteurs, qui donnent à voir toute leur complexité.
En parlant des acteurs(trices) justement, ils sont tous très bons chacun(nes) dans leur rôle, et ils n'auraient pu mieux choisir que Daisy Edgar Jones pour interprété le personnage principal, elle est parfaite.
En attendant de revoir ce film, je lirai très certainement le livre un jour ! 😉
Et cette scène d’ouverture ne ment pas.
Et répond à la question : mais pourquoi a-t-il fait un remake de ce film ? Pour le dépoussiérer, le remettre au goût du jour et lui donner un modernisme bienvenu !
J’avais revu l’original il n’y a pas longtemps et je l’avais finalement trouvé un peu lourdaud. Là, rien de tout cela !
Les comédiens super investis (sauf Tony que je trouve fade dans les deux versions) sont super convaincants.
Les séquences s’enchaînent à une vitesse folle tellement on ne voit pas le temps passer.
Les chorégraphies sont époustouflantes et contemporaines – tout en restant dans l’époque des années 50, elles sont plus modernes, plus vives, plus nombreuses, plus impressionnantes…
Et là où la première version donnait une impression étriquée de quelques lieux, ici, Spielberg ne lésine pas ! On est dans 50 endroits différents qui s’ouvrent sur de grands espaces, donnant franchement l’impression d’être propulsé dans les années 50 avec eux !
Seul bémol pour qui connaît bien le film : aucune réelle surprise. Même si tout a été repensé pour être plus moderne, vaste et épatant, l’histoire reste la même. J’ai donc regardé tout cela avec grand plaisir mais en restant en terrain totalement connu…
Il ne faut pas chercher à savoir si l'ancien est mieux que le nouveau, il faut comprendre que ce film est une déclaration d'amour à la version de 1961. Et le résultat de cette déclaration est époustouflant. J'ai été particulièrement ému de retrouver Rita Moreno dans le film. Le fait de garder les sous-titre en espagnole à certain moment montre la volonté du film à faire honneur à la communauté portoricaine. Il y a 20 acteurs portoricains dans le casting, dans la version de 1961 les acteurs étaient maquillé pour avoir la peau plus foncé. C'est vraiment bien d'avoir remédier à ça dans ce nouveau film.
On parles beaucoup de Rachel Zegler qui crève littéralement l'écran mais Ansel Elgort est vraiment génial et je pense que cet acteur va commencer à devenir vraiment intéressant.